Fyctia
☏ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓 (2/2)
𝐋𝐢𝐯𝐢𝐚
Pour revenir au vif du sujet, dans mon nouveau bureau j'ai été accueilli comme il se doit à l'exception de l'hôtesse d'accueil qui disons à une dent contre moi. À part ça, rien de bien spécial je suis ici pour le boulot pas pour faire ami ami avec les autres.
De nature casanière, j'apprécie la plupart du temps d'être chez moi à regarder des films ou séries romantiques autour d'un repas ou d'une petite collation. J'aime la solitude et je déteste par dessus tout d'être dérangé.
Avec le temps, j'ai su faire abstraction entre l'attitude à avoir au travail et mon comportement habituel. Au fur et à mesure du temps je suis devenue moins pantouflarde disons de cinq pourcent. Chassez le naturel, il revient au galop ! Ça résume bien ma situation.
Je ne pourrais jamais être à cent pourcent sociale, extravertie et dynamique et ce job me permet d'être à cinquante pourcent moi-même. L'autre moitié sert à être comme l'exige ma fiche de poste précisant comment je dois me comporter en terme de savoir être et de vivre s'ajoute à cela mes compétences requises pour la fonction que j'exerce.
Ce premier jour a été soldé par une hospitalité chaleureuse de mes nouveaux collaborateurs et nouvelles collaboratrices, par l'accumulation du travail laissé par une secrétaire dont les compétences sont médiocres et enfin la clôture de tout les dossiers incomplets en même pas trois heures.
Juste après avoir bouclé tout mon travail, je décide de passer voir mon patron afin de lui remettre en main propre l'ensemble des documents complétés et finis par mes soins. Arrivée devant la porte de son bureau où une plaque en or comportant ces initiales ornait celle-ci, je reprends contenance en inspirant calmement avant de toquer.
Un entrez ce fit entendre à travers la porte, j'ouvris cette dernière avec une grande délicatesse jusqu'à ce que je me retrouve face à mon boss dont la stature inébranlable me fit vaciller d'une jambe à l'autre. Intimidée par son aura forte, je m'apprêtais à faire demi-tour lorsque deux mains larges saisissent fermement mes épaules.
Pris par un élan de courage, je relève ma tête en arrimant mon regard au sien. Un sourire espiègle naît à la commissure de ses lèvres pleines. Doucement, il pencha sa tête de façon à ce que sa bouche soit à un centimètre de mon oreille puis il me murmure sur un ton sarcastique.
– Eh bien ma chère secrétaire alors comme ça, on essaie de me fuir. Moi qui me disait qu'on pourrait apprendre à mieux se connaître autour d'un bon cappuccino c'est raté.
Juan se redresse en accrochant son regard vert terreux au mien pendant un court instant avant de poursuivre son propos d'une voix suave.
– Quel est l'objet de ta venue, ma séduisante secrétaire ?
– Euh ... Je... Je suis venue vous apporter tous les dossiers que vous m'avez confié fini par mes soins. Je me disais que vous en auriez besoin pour votre rendez-vous de demain soir.. Cela vous permet de relire le document et ainsi préparer correctement votre entrevue avec notre client venu spécialement de Corée du Nord pour conclure une affaire avec notre entreprise qui vaut plus de trois milliards d'euros. Bafouille-je face à l'intensité de son regard vert olive.
Impressionné par mon professionnalisme, mon boss me proposa à nouveau de prendre un café avec lui. Charmée par son assurance et sa beauté fulgurante, j'accepte ce tête-à-tête avec mon attrayant patron.
Son côté ténébreux et mystérieux attire mon attention, contrairement aux autres hommes il m'a proposé un rendez-vous sans arrière pensée. Pour la première fois de mon existence, je me suis sentie désirer par un homme de sa trempe pour les bonnes raisons.
2 commentaires
Carl K. Lawson
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Il y a un an
izoubooks
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Il y a un an