nounours_book La renaissance de Médusa Chapitre 1.5 : Cauchemar

Chapitre 1.5 : Cauchemar

Tu as aimé ce chapitre ?

12

12 commentaires

LiliJane

-

Il y a 8 mois

Hey, si ça ne te dérange pas, je me permets quelques remarques non pas sur l'histoire en elle-même puisque je ne sais pas où tu veux la mener donc je ne vais pas faire de suppositions, mais par rapport à l'entretien psy. Bon déjà, je trouve ça cool d'aborder la santé mentale, c'est peu fait en général donc c'est sympa. Néanmoins, certains points me dérangent un peu :

LiliJane

-

Il y a 8 mois

- Elle se présente, certes, mais ne pose pas son cadre, ne rappel pas que ce lieu est un lieu qui se veut sécurisant et dans lequel le patient (rarement appelé client) peut parler de tout sans se sentir jugé (ce qu'on appelle la neutralité bienveillante), etc.

LiliJane

-

Il y a 8 mois

- Elle a déjà lu le dossier ? Alors après ça se passe en Angleterre donc les choses sont peut-être différentes, mais en général le psychologue n'a pas de dossier à moins que ce soit dans un lieu de soin type hopital, CMP, etc. Là, s'il s'agit d'un cabinet privé (ce que j'ai cru comprendre mais j'ai pu mal lire), pour quelle raison aurait-elle un dossier ? Et d'où vient ce dossier ? C'est la patiente qui lui a transmis suite a de précédentes hospitalisations ? Qui plus est, ce n'est pas forcément une bonne chose de trop en savoir sur le patient avant de le voir (et surtout il ne faut pas préparer ses questions à l'avance !)

LiliJane

-

Il y a 8 mois

- Même s'il peut s'avérer difficile de parler, la patiente dit avoir eu du mal a prendre ce rendez-vous, c'est donc qu'elle le voulait vraiment. Donc elle devait s'attendre à parler. Ce qui renvoie à l'importance de poser le cadre : la patiente n'est pas forcée de parler d'un sujet en particulier, et l'entretien n'est pas forcément dirigé. Ici, il aurait peut-être été plus cohérent que la patiente change brusquement de sujet, ce qui aurait poussé l'héroïne à se dire qu'il y avait des défenses mises en place autour du sujet du mari. (Qui plus est, un psy ne dira pas "vous devez me parler de vos trauma pour que je trouve vos symptômes", puisque les symptômes ne se trouvent pas spécialement dans les trauma en eux mêmes, on peut repérer des signes dans le discours, la façon de parler, les défenses mises en place, les lapsus, etc. Connaître le trauma est certes important pour comprendre, mais on peut repérer des signes cliniques sans connaître l'élément traumatique. D'ailleurs bien souvent le patient n'a pas toujours conscience de cet élément)

LiliJane

-

Il y a 8 mois

- Par ailleurs, le but d'un psy n'est pas et ne doit pas être de se faire apprécier du patient. C'est un risque dont il faut se méfier, même si c'est bon pour l'égo, un psy n'est pas là pour faire ami-ami avec son patient. Mettre en confiance, oui. Mais il n'est pas question de bien s'entendre ou de ne pas s'entendre, et ce n'est pas au psy d'espérer explicitement s'entendre avec ses patients (oui c'est plus agréable, on va pas se mentir, mais en disant ça elle pose des attentes sur les épaules de la patiente, or ce n'est pas son rôle).

LiliJane

-

Il y a 8 mois

- Pour les questions justement, elles doivent avoir un but précis et non répondre simplement à une curiosité du thérapeute. Au lieu de lui demander de quoi le mari est mort, elle pourrait interroger à propos de la culpabilité que la femme ressent : "Pourquoi pensez-vous que son regard est accusateur ?" "Pensez-vous être coupable de sa situation dans votre cauchemars ?" ou encore quand elle apprend qu'il est décédé "Vous sentez-vous coupable de son décès ?".

LiliJane

-

Il y a 8 mois

Enfin bref, je m'arrête là. J'espère que ça pourra t'aider. Mon but n'est absolument pas de te démotiver ou quoi (et encore une fois, les remarques ne sont pas sur le fond de l'histoire en elle-même)

Chacha83

-

Il y a 8 mois

Très jolie plume, j'aime beaucoup ton histoire. n'hésite pas à passer découvrir la (les)mienne(s). Belle journée!

nounours_book

-

Il y a 8 mois

Merci beaucoup ! Oui je passerai avec plaisir :)