J'aime assez ce personnage du prince, malgré un premier abord un peu rude. Il n'est pas stupidement enfermé dans une haine primaire parce qu'elle remplace sa soeur. Il n'est pas non plus enjoué, ça se comprend, mais il reste tout de même dans le dialogue, les deux parviennent à se parler sans s'insulter. Et c'est agréable !

Bonjour maioral, je suis venue lire les premiers chapitres de ton histoire et te donner mon avis dans le cadre du concours. :)

Ton univers imaginaire se révèle très immersif car les enjeux politiques et sociaux constituent une base solide. Tu parviens à les rendre essentiels au récit pour porter l'histoire et les personnages variés qui entrent en scène.

L'élément déclencheur arrive à un moment opportun dans le récit. Les différentes pistes qui se présentent à propos de la disparition d'Arfera participent à la tension générale liée à la présence de Caprice au palais. Peut-être pourrais-tu développer davantage les dynamiques entre les élémentaires et le pouvoir actuel afin que nous puissions mieux saisir les risques et les opportunités auxquels Caprice s'expose dans cette nouvelle position ? De même, au vu de la menace que représentent les élémentaires pour les dirigeants du royaume, l'inspection de dame Wisela semble un peu légère pour s'assurer que Caprice n'est pas un danger potentiel, d'autant plus qu'elle dit ne rien vouloir savoir de sa vie ou son passé.

L'envie de vengeance qui habite Caprice est très claire et compréhensible. Ainsi, je te recommande de développer son évolution psychologique à plus long terme pour justifier l'effet que provoquent ses échanges avec le prince Sylliam, qui représente tout de même la famille qui lui a volé les siens. Tu peux montrer un peu plus tard la culpabilité que ressent Caprice en le blessant lors de leurs échanges, cela te permettra d'approfondir leur relation au fil des chapitres tout en marquant l'évolution de ton personnage au sein du palais.

Les diverses informations sont glissées de manière naturelle dans la narration et les dialogues, qui sont d'ailleurs bien rythmés. Dans un texte au passé, les phrases qui évoquent le futur doivent se conjuguer au conditionnel présent. Ainsi, dans ton prologue, le passage "pareille chance ne se reproduira pas" doit en fait s'écrire "pareille chance ne se reproduirait pas".

J'espère que ces conseils te seront utiles pour la suite de l'histoire et te souhaite une bonne continuation. :) Maëva, équipe Fyctia