Jay H. La loge du mal Chapitre 14

Chapitre 14

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5 commentaires

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Il y a un an

Je le signale pas pour te critiquer mais parce que je suis persuadée que tu l'ignorais (parce que c'était mon cas aussi jusque récemment), mais le mot "basané" est péjoratif en fait. Ça vient de la basane, qui est une peau de mouton tannée, ça veut dire marron, mais avec une connotation très négative (Le Petit Robert écrit : nom péjoratif (terme raciste) Personne au teint foncé). Je suis sûre que c'était pas ton intention d'utiliser un mot raciste.

Jay H.

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Il y a un an

C'est absolument pas une connotation péjorative que je voulais donner (surtout que moi-même je n'ai pas la peau la plus claire du monde haha), effectivement je viens d'apprendre quelque chose et à l'occasion je demanderai à Fyctia (au même titre que pour les TW, etc...). Halé c'est mieux du coup ?

Eponyme

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Il y a un an

Moi aussi j'étais stupéfaite de découvrir que "basané" était raciste, en fait on a tellement banalisé un mot péjoratif qu'il est devenu quasiment normal, c'est fou. Hâlé ça va, du coup :)

Eponyme

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Il y a un an

J’aime beaucoup le côté Road trip ultraviolent, ça me fait penser à plusieurs trucs, Tarantino évidemment (Une nuit en Enfer), mais aussi Tueurs Nés, et un livre de Chuck Palahniuk en particulier, « Monstres invisibles », parce qu’il a le même genre de narration, d’une femme qui mélange, passé et présent, que s’adresse au lecteur, qui est confuse, volontairement ou pas, et qui omet des passages, des infos. Encore une fois, Heather me fait penser à Wuornos, avec son lesbianisme latent. Aileen Wuornos était elle aussi lesbienne (enfin, elle couchait avec des hommes dans le cadre de la prostitution, donc il est possible qu’elle ait été bisexuelle, mais ce qui était certain, c’est que orientation romantique était lesbienne), et elle cherchait chez les femmes une consolation, une guérison. Côté écriture, j’aime beaucoup l’ancrage sur les détails, les ambiances, très américaines, on retrouve des atmosphères mythiques de films, de séries. Le récit d’Heather est rempli de trous et d’incohérences, certains de son propre aveu (on devine que son point de vue est confus, biaisé), d’autres qui se perdent dans ce que je vois de plus en plus comme une sorte de conte, de récit symbolique. D’où tire-t-elle des revenus pour voyager, se nourrir ? D’où lui viennent ses compétences de tueuse (sang-froid, pragmatisme) ? Comment découvre-t-elle les vices de ses futures victimes, via quelle enquête, quels talents, quels repérages ? Je ne sais pas si on l’apprendra plus tard, ou si tout simplement ce n’est pas important dans le récit.

Jay H.

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Il y a un an

Sur les 3 références, il n'y a que "Une nuit en enfer" qui me parle ... mais je suis content que mon univers te plaise, car mon écriture réside dans un mélange de tout ce que j'aime. Et particulièrement des ambiances américaines un peu noires, (avec parfois une pointe de cynisme qui va bien) style U-Turn ou Breaking Bad.