Fyctia
chapitre 6
Je fixait mon reflet au travers l’écran de mon téléphone qui s’était verrouillé. Me demandant comment ils pouvaient penser que je serait capable d’une chose pareille. Je transpirais à grosse gouttes. Puis une phrase de la vidéo résonna dans ma tête.
« De plus un témoin affirme avoir vu un individu correspondant à la description de Jim, déplacer des corps jusqu’à sa voiture, plus tôt dans la matinée. »
Je saisi mon portable et appela le portable de Mick.
Ce n’est qu’au bout de la troisième sonnerie que le psychopathe répondit.
« - A…Allô?
-C’est toi n’est-ce pas?
-D…De…Q…Quoi…T…Tu…P…Par…Parle…
-Le témoin de la police c’est toi ?
-Ah…O…Oui…C’…C’est…D…Drôle…N…Nan?
-NON ! CE N’EST PAS DRÔLE! D’AILLEURS, RIEN DE TOUT CE QUE TU AS FAIT JUSQUE ICI NE L’EST! TU N’EST RIEN D’AUTRE QU’UN MALADE MENTAL ET JE NE VEUX PAS JOUER AVEC TOI ALORS LAISSE MOI TRANQUILLE!
-M…Malade??…MALADE?????!!!! S’emporta-t-il.
-Oui malade ! Tu es un fou furieux, un p*tain de psychopathe !
-P…P…PSYCH…..PSYCHOPATHE ???!!! T…TU…V…VAS…L…LE…R…REG…REGRETTER!!… » Lança-t-il en raccrochant.
Un mauvais pressentiment pris place dans mon esprit. Mon cœur accélérât ses battements, mes aisselles se mirent à me piquer. Je savais que je venais de faire une connerie.
Je continuai ma route, me demandant quoi faire, ce qu’il allait faire et comment j’allais me sortir de cette situation.
Je sorti de mes pensées lorsque je franchi le panneau Mâcon. Je devais rester sur mes gardes.
Quelque chose n’allait pas, j’avais l’impression d’être suivi, comme si quelqu’un se tenait tout près de moi, près à en finir. Cette pression, je la ressentais jusque dans ma cage thoracique, j’avais l’impression que mes poumons se ferait broyer, l’air avait du mal à passer. Mon cœur était compressé, ses battement se faisait irrégulier. Mes jambes étaient devenu lourdes presque impossible à bouger.
Je m’arrêtai sur un parking à l’abri des regard, je manquait cruellement de sommeil et ces dernières 48 heures étaient les pires de ma vie.
À peine avais-je commencé à fermer les yeux que mon portable sonna, ce n’étais pas un appel, c’était un message.
Un rapide coup d’œil et ma fatigue s’envola aussitôt. Le message était envoyé depuis le portable de Mick. Je redressai mon siège des que je vis ce qui était écrit.
Le message disait :
« Bonne nuit Jim. »
Ça ne pouvais pas être une coïncidence. Je sorti de ma voiture et regardai partout autour de moi.
Mon portable re-sonna. C’était encore lui.
« fait un efforts je suis vraiment pas loin. »
Je commença à explorer les environs, entre les voitures, derrière les buissons, mais personne.
Encore un message.
« Dommage tu étais pourtant si proche… »
Je fis demi tour et couru vers ma voiture.
Dessus il y avait une boite, mais celle-ci n’était pas comme les autres, elle dégageait quelque chose de menaçant, comme une mise en garde. Les autres dégageait une sorte de sentiment enfantin de l’extérieur alors que celle-ci me prévenait que ce serait la dernière que je recevrais.
Mes mains tremblait sur la surface de l’objet. Je n’osait pas l’ouvrir.
Quand soudainement la lumière du jour qui passait par la fenêtre fut bloqué, diminuant légèrement la luminosité, comme ci quelqu’un s’était posé devant. Je tournais doucement la tête, la première chose que je vis était un sweat bleu marine. Puis j’aperçu un sourire… un sourire malsain… puis ses yeux… écarquillés… comme impatient… J’étais pétrifié, la folie se lisait sur son visage.
C’était lui… j’en était persuadé.
« O…Ouvres la ! » Me dit-il sans perdre son sourire ni même cligner des yeux.
Sa voix me glaça le sang, je sentait les larmes couler sur mes joues. Je détournais le regard afin de le reposer sur la boite. La main frêle je saisi l’ouverture et ouvrit délicatement.
Elle était vide. Je tournais brusquement la tête stupéfait.
Son sourire s’agrandit. Puis plus rien.
J’ouvris les yeux brusquement. J’étais dans le noir. Seul une petite ampoule clignotait dans la pièce d’à coté. Une odeur immonde empestait la pièce, un mélangée d’urine de merde et de moisissure.
En tendant l’oreille je discernais des sanglots, provenant de derrière moi. Mais je ne pouvais ni bouger, ni parler. J’étais conscient de ce qu’il se passait mais mon corps ne me répondait pas.
Après un temps interminable un nouveau bruit s’éleva dans les environs. Le plancher se mit à craquer et une petite mélodie, comme celle des boites à musique résonna dans l’air. Je regardai en direction de l’ampoule clignotante et vit une silhouette émerger de l’obscurité. Elle s’approchât de moi doucement un flash à la main, une fois à ma hauteur celle-ci se baissa. Je sentait son souffle me fouetter le visage. J’étais terrifié. Il me saisi brusquement par la mâchoire et me tourna la tête de façon a ce qu’il puisse voir mon visage.
« - T… Tu… S…Sais…. Tu…M…Ma…V…Vraiment…Vexé…On aurait… Put…Être…A…Amis. »
Puis il relâcha ma tête la laissant heurter violemment le sol.
Il jeta un coup d’œil à son poignet et eu un petit rire discret.
Avant de faire demi-tour il posa une photo face à moi de façon à ce que je sois obligé de la regarder.
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