Delph B. L'Accident 13

13

La semaine s’écoule jusqu’au vendredi. Mes parents viennent me chercher plus tôt dans l’après-midi. Alex doit arriver vers 19h.


Je compose un message sur mon téléphone :

-N’oublie pas que l’on t’attend vers 19h.

-Ah mince, cela m’était complètement sorti de la tête. J’ai déjà programmé quelque chose ce soir.

Il veut jouer … très bien je vais jouer également :

- Oh c’est dommage ! Je vais devoir trouver un remplaçant. Peut-être que je peux demander à François de venir ...

- Très drôle !!! N’y pense même pas. A ce soir.


Je suis nerveuse. Je crois que sa famille est plus aisée que la nôtre. J'espère qu’il va pouvoir s’intégrer. Ma famille est plutôt cool et ne fait pas trop de manières.


J’entends sa voiture se garer devant chez nous. Je descends en trombe pour l’accueillir. Au milieu des l’escalier, je trébuche et me tords la cheville.

Ma mère, alertée par le bruit, crie :

- Florence , tu veux te tuer où quoi. Il sait patienter 30 secondes que tu descendes tranquillement.

Je boîte jusqu’à la porte et lui ouvre.

- Hello bienvenue, entre.

Il a les bras chargés. Mes parents approchent. Ma mère reçoit des fleurs et mon père une bouteille de vin.

- Je boîte derrière lui. Il se retourne et m’observe.

- Florence, ça va ?

- Oui oui.

- Elle a dévalé l’escalier pour venir vous ouvrir lui explique ma mère.

- Sa bouche se crispe. Montre - moi.

- Non ça va, je t’assure.

- Va lui montrer dans ta chambre réplique plus durement ma mère.

- Allez montre - moi. On n’en a pas pour longtemps.

- OK, suis moi !

J’aurais préféré éviter de remonter mais bon…


Il m’accompagne dans ma chambre. Il observe mon espace. C’est bizarre qu’il soit dans là. Cette pièce est très girly. Les meubles sont en pin anglais. Le papier peint est à motif floral. J’ai de vieilles peluches de collection sur des fauteuils. Je ferme la porte et je m'assieds sur mon lit.


Il s’approche et me dit la voix légèrement enrouée :

- Retire ton Jeans s’il te plaît, si je le fais moi je ne pourrai pas m’arrêter.

- J’arrête de respirer. Je me déshabille, je suis gênée de faire cela devant lui. Je lui tourne le dos. Heureusement je n’ai pas mis mes sous vêtements du style bridget mais une culotte en dentelle blanche. Il observe mon genou et ma cheville. Il n’y a rien ce n’est pas bleu.

- Rien de casser peut-être une petite entorse.

- Oui je n’ai déjà presque plus mal. Je savais que ce n’était pas grave.

- Et est - ce qu’au niveau de la chute, il y a eu un impact au niveau de ta nuque ?

- Non non . Je me suis tordue uniquement le pied.

- OK, c’est déjà cela.

- Je me rhabille quand il me serre contre lui et me renverse sur le lit. Il glisse ses mains dans mon dos et me serre très fort. Ce baiser est torride. Il glisse sa main dans ma culotte et presse mes fesses contre lui.

- On doit descendre mes parents nous attendent, dis - en m'écartant avec regret.

- Oui tu as raison, je me suis laissé emporter.


- Tu veux de la glace ? lance mon frère quand je redescends. J’ai compris il ne la destine pas à ma cheville mais à calmer les ardeurs. Mes joues sont rouges.

- Très drôle…

Il salue Alex qui a beaucoup plus de self - contrôle que moi. Il ne laisse rien transparaître. Il me fait néanmoins un clin d’oeil et me murmure,

-Aurai-je à nouveau déclencher un incendie dans ta petite culotte ?

- Tu veux vérifier ?

- OK, on remonte ?

- Pas aujourd’hui.

- Petite joueuse.


Aujourd’hui, le temps est magnifique. Mes parents ont prévu un barbecue, on mange dehors sur la terrasse.

- Alex s’intègre bien. Il a glissé son bras autour de ma taille. Je savoure la sensation de ses doigts dans mon dos.

Mes parents évoquent avec lui son métier et ses passions. Rien de bien étonnant pour ma part. J’apprend par contre qu’il aime voyager et a déjà découvert beaucoup de pays.


La soirée est agréable. Au moment de se quitter :

- Tu fais quelque chose demain ?

- Non je n’ai rien de prévu.

- On se voit ?

- D’ accord.

- Je passe te chercher vers 17h , prends des trucs pour la nuit aussi. Il dit cela comme si il me proposait un café.

- J’ai bien entendu ? Je marque un temps d arrêt. Je le regarde.

- Enfin si tu veux.

- Oui bien sûr, je rougis.

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1 commentaire

Delph B.

-

Il y a 7 ans

voici un nouveau chapitre, merci pour votre soutien
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