[1/10] Bonjour ^^ J’ai lu ton premier chapitre, mais je vais commencer par te donner un petit avis sur ce qui précède : la couverture est correcte, elle aide même à comprendre le titre… parce que (je sais que ça a déjà été mentionné) tu as fait une erreur dans le titre, que tu fais partout ailleurs : on écrit « biker » pas « bicker ». « Bicker », ça veut dire chamaillerie ou dispute en anglais… ^^’ Si tu as du mal avec l’anglais, n’hésite pas à écrire ton titre en français, parce que là, ton titre signifie littéralement « la dispute du fils du roi » (un traducteur me l’a confirmé).

[2/10] D’ailleurs, en littérature, sache que même quand ils proviennent d’un auteur anglais, les titres de livres sont presque toujours traduits (regarde les titres de Stephen King : Marche ou crève, Si ça saigne, La petite fille qui aimait Tom Gordon, etc). Ton résumé lui aussi est truffé d’erreurs qu’un correcteur comme celui de Word voir Antidote auraient pu enlever (si tu n’as pas les moyens de faire relire par une personne). N’hésite pas aussi à vérifier les règles de français sur internet au moindre doute. C’est de cette manière qu’on apprend, je te rassure : en s’offrant des centaines voire des milliers d’allers-retours sur les sites du Projet Voltaire ou bien de l’Académie française. :P

[3/10] Dans ton résumé toujours, qu’est-ce que c’est, « les fils d’un club de bicker » ? J’ai beau essayer de comprendre, je n’y arrive pas. Ce sont les fils du propriétaire ? Ils considèrent les autres membres du club comme leurs pères ? La formulation me laisse perplexe… ^^’ Je ne comprends rien non plus à la fin de ton résumé, c’est mal construit, très brouillon. Ton résumé est ce qui va donner ou non envie de découvrir ton histoire : tu ne peux pas poster un résumé que tu n’as pas relu au moins cinq voire dix fois. Il ne donnera envie à personne.

[4/10] Pour ce qui est de ton chapitre, je rejoins les précédents commentaires postés : c’est confus, et tes phrases sont beaucoup trop longues, tu dois absolument les couper. D’ailleurs, puisque tu as un peu de mal avec la syntaxe, sache qu’il vaut mieux commencer par écrire des textes avec des phrases simples ou bien ne comportant que peu de propositions, de cette manière tu acquerras les bases et tu t’en sortiras mieux au moment d’écrire de très longues phrases. Proust pouvait écrire parfois une seule phrase de vingt lignes, mais il maîtrisait super bien la langue, c’est super bien construit.

[5/10] Ton écriture est beaucoup trop orale, tu ne peux pas te permettre cela dans une narration quand tu ne maîtrises pas la langue, ça donne l’impression que tu n’as pas réfléchi une seule seconde à tes tournures et que tu n’as pas cherché à travailler ton texte. Céline dans Voyage au bout de la nuit a une écriture très orale, mais cela crée une forme de poésie dissonante, une beauté laide indescriptible qui va super bien avec le thème de la guerre. Dans ton texte, dès le début j’ai du mal avec ta protagoniste parce qu’elle parle comme une adolescente un peu naïve. X)

[6/10] Enfin, je me permets juste quelques remarques concernant l’histoire : tes personnages sont des clichés ambulants : tous magnifiques, les deux garçons grands et sublimes, la fille avec « des formes où il faut » (il y a tellement d’autres manières de le dire ; je suis désolée, mais tu as choisi la moins originale ^^’). Avec ces éléments, je ne suis même pas capable de différencier tes personnages des millions d’autres personnages principaux de New Romance. Ils sont beau, trop beau, parfaits, et c’est à peu près tout.

[7/10] Par la suite, ta protagoniste découvre sa mère mise en joue par un inconnu et un homme l’attaque. Voilà, c’est à peu près tout ce qu’on voit. Je ne ressens pas la peur de ton héroïne, je ne ressens pas la détresse de sa mère, ni la cruauté de celui qui la menace. On voit des marionnettes agir, et c’est vraiment dommage, parce que c’était l’occasion de nous montrer ce que pouvait ressentir Riley face à ce surplus d’adrénaline, face à toutes ces émotions. Aucune émotion non plus au décès de sa mère. Elle aurait pu lâcher un « pas de bol » que ça aurait fait le même effet.

[8/10] Riley aime sa mère, on le sait, mais on ne le voit pas. Une ligne pendant laquelle elle lui caresse les cheveux, puis elle se barre. Pas de larmes, pas de souvenir qui lui reviennent pour nous montrer leur relation, rien. La scène de mort d’un parent est un excellent (bien que tragique) moyen de nous montrer à quel point ton personnage y tenait. La mort de Mufasa dans le Roi lion est un chef d’œuvre en ce sens : inutile de trop en montrer, puisqu’on sait déjà à quel point Simba aime son père (beaucoup de scènes précédentes le prouvent), mais la musique, les expressions et les actes de Simba ne laissent aucun doute.

[9/10] Décris-nous au moins le visage de Riley, la douceur de ses gestes, la prudence quand elle passe la main dans les cheveux de sa mère. Avoir passé en une ligne une scène aussi forte en émotion, c’est vraiment dommage. Et pour finir… comme la personne qui a commenté avant moi, j’étais convaincue aussi que Riley avait été enlevée, alors je suis tombée de haut quand elle s’est enfuie prévenir le voisin, pendant un instant je n’ai pas compris, j’ai cru que Luc aussi s’était fait kidnapper, ça m’a perturbée (d’ailleurs, pourquoi les hommes sont partis de chez elle alors que visiblement ils sont toujours dans les parages puisqu’elle est de nouveau agressée ?)

[10/10] Enfin voilà tout ce que j’avais à dire sur ton texte : tâche vraiment de te relire et de prendre ton temps. Tout ce que tu as raconté dans cette première partie aurait pu et aurait dû mettre plus de temps à venir. Si tu souhaitais aborder dès le début la mort de sa mère, tu aurais pu commencer directement par le moment où Riley ouvre les yeux après s’être fait assommer. Elle aurait alors tenté de se rappeler où elle était, qui elle était, ce qu’elle faisait là, et aurait découvert sa mère morte un peu plus loin. Bon courage en tout cas pour la suite, à bientôt ! ^^