Fyctia
Chapitre 5 - Amy
L’avion se pose sur le tarmac de Paris. La pluie est de nouveau au rendez-vous. Une semaine que je l’avais oublié. Une semaine que j’ai tout oublié. Un pincement au cœur m’étreint. Je serai bien restée quelques jours de plus.
— C’était une semaine très agréable, murmure Théodore en me frôlant la main.
Je lui adresse un sourire quelque peu attristé. J’avais pris goût à murmurer son prénom entre deux orgasmes.
C’est d’un pas peu empressé que nous sortons de l’avion. Et le silence est tout aussi lourd tandis que nous attendons nos bagages. Théodore allume son téléphone et fronce les sourcils.
— Un souci ?
— Ma mère. Au sujet de Gaspard.
— Gaspard ? je répète sans comprendre.
— Mon fils.
Je lâche un soupir exaspéré. Je suis plus trop d’humeur joueuse.
— Ben que tu changes ton prénom, oui, mais pas celui des enfants. D’ailleurs c’est quoi celui que t’as trouvé. Théodore ? Sans déconner ?!
— Je me suis dit que t’allais l’aimer. C’est pas le cas ?
D’un sourire provoquant, il dépose un baiser sur mes lèvres.
— Tu joues pas le jeu jusqu’au bout, Amy. On s’était mis d’accord. La frontière est le parking de l’aéroport.
— Qu’est-ce que ta mère te dit au sujet d’Archie ? je questionne sans me soucier de ses remontrances.
— Ils ne trouvent plus le doudou.
Nouvelle sonnerie.
— Ils viennent de le trouver, conclut-il en rangeant son téléphone.
D’humeur chafouine je me colle contre lui. Cette semaine nous a fais du bien. On s’est retrouvé loin du tourbillon du quotidien. Mais j’ai beau aimer notre vie, je ne suis pas pressée d’y retourner.
Retrouver les frisons de notre première rencontre, l’excitation du premier baiser, des premières caresses, tout cela possédait un goût d’interdit.
Les lèvres de Ben se posent sur ma tête. J’aime aussi lorsqu’il est tendre. Peut-être plus que lorsqu’il est séducteur.
— Dis-moi, tu en penserais quoi si on jouait les prolongations ?
Je redresse légèrement la tête.
— On peut demander à mes parents de garder Archie et Savannah un peu plus longtemps. Une nuit à l’hôtel, ça te tente ? J’ai quelques préservatifs à épuiser.
Mes mains enlacent sa taille, mon nez s’enfonce dans son cou. Je n’ai jamais été aussi amoureuse de mon mari.
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