(suite de mon commentaire) Le polar n’a qu’une intrigue. Généralement, l’histoire démarre sur un drame et s’ouvre sur une enquête avec la recherche de(s) coupable(s) et leur sanction. Avec le thriller, l’intrigue n’est pas basée sur l’investigation comme pour le polar. Il existe une ou plusieurs intrigues et le meurtre n’est pas l’énigme centrale. L’ordre des choses est bousculé mais son inacceptable ébranlement pour le personnage (et pour le lecteur) n’arrive qu’après. Dans un premier temps, il faut survivre à la menace, et dans un second temps, la contrer pour sauver l’équilibre bouleversé. Dans un thriller, les principaux coupables sont souvent connus dès le début et l’auteur axe son récit sur la psychologie du criminel. Il relate couramment le côté corrompu et sombre de l’être humain. Le suspense s’appuie sur les fausses pistes suivies par les forces de l’ordre et sur la mise en exergue progressive des plans du criminel. En maintenant les lecteurs en haleine, produit un effet de page turner. L’issue de l’action est inconnue jusqu’aux dernières lignes de l’histoire. (2/2)

Alors, le mien ne correspond pas totalement au thriller, parce que dans la pureté du truc, normalement, il doit y avoir une tension narrative (pour faire l'effet page turner), or je dévoile clairement l'intrigue dès le début. Mais bon, écoute, ça peut pas être toujours pile poil. Sinon, je pense que Fyctia n'est pas super super pointilleux sur la thématique thriller et ils prennent aussi polar (je peux me tromper, mais c'est ce que je comprends en lisant les autres histoires, notamment celles sélectionnées).

OK, l’enquête s’emballe ! Un SDF a vu des choses et les a relatées à la police. Intéressant. On n’a pas énormément d’éléments en plus, si ce n’est que ton héroïne va participer au suivi de l’enquête et se prend au jeu d’échafauder des hypothèses ! Je reviens sur la distinction entre polar et thriller. Je suis tombé sur ce site qui explique bien le truc, je trouve : Le roman policier ou « polar » est un roman qui n’utilise pas le point de vue de la victime et base son intrigue sur des faits concrets. On peut parler de lecture participative car le lecteur tente de trouver le coupable en même temps que l’enquêteur, voire avant lui. (1/2)