Wouah! Super ce chapitre. La scène se déroule au ralenti pour nous aussi. C'est fort.

S'il y a un truc que j'adore vraiment dans un récit (et j'emploie le mot "truc" à dessein car ça renvoit à un tour de magie presque), c'est quand l'auteur arrive à condenser ou étirer le temps en fonction de l'action qui se déroule. C'est un effet très bergsonnien qui, quand il est réussi, nous implique très intensément dans l'intrigue.

Tu sais, c'est la théorie d'Henry Bergson. Celle dans laquelle il différencie le temps objectif, qu'on mesure et qui est régulier, du temps subjectif, qu'on ressent et qui peut varier selon notre environnement ou les évènements qui nous affectent.

Aucun commentaire nécessaire, simplement effrayant. (Sait-on si l'auteur lui-même est mentalement stable ?) :))