ça m'a fait plaisir (et rire aussi) d'écrire ce petit chapitre pour toi ;-) C'était la moindre des choses en retour de ton enthousiasme !!!

Adepte de l'action et des montées d'adrénaline !?!

Amis lecteurs : Je ne connais pas Jessica, mais je pense que c’est une personne franche et directe. J’imagine : J’imagine qu’elle assume ses positions et les exprime sans détours. Comme tous, Jessica sait que la perfection n’est pas de ce monde. Pourtant, lorsqu’elle voit quelque chose de beau, elle dit qu’elle admire. Lorsqu’elle entend quelque chose d’agréable, elle dit qu’elle adore. Lorsqu’elle mange un bon plat, elle dit que c’est succulent. Jessica est entière. Alors, lorsque Jessica lit mes écrits et dit que c’est parfait, je suis comblé ! Et moi je dis : MERCI !!!!

Pour me faire pardonner Suzy, je t'offre une petite incursion dans mon roman : Suzy se languissait tellement de connaître la suite qu’elle n’en dormait plus… Elle lisait et relisait le chapitre 38 en trépignant d’impatience. Quand l’attente devint trop longue, elle se décida. Sans mesurer la portée de ses actes, elle entra de force dans le roman. Derrière le hangar, Paul et Anthony en étaient toujours à leur face à face. L’avocat maintenait son doigt crispé sur la gâchette. La tension était palpable et au moindre mouvement de l’un ou de l’autre, le coup partirait. Sans en tenir compte, Suzy déboula et repoussa sèchement le canon de l’arme. — Bon ! J’en ai assez d’attendre, cria-t-elle pour se faire entendre au milieu de la tempête. Vous n’allez pas y passer la nuit quand même ? Moi je veux connaître la suite de votre histoire ! — Mais… qui êtes-vous, balbutia Paul. — Suzy… Suzy Lemaire. Et je vous suis depuis le début. Alors plutôt que de faire traîner votre tête-à-tête, j’aimerais bien que vous enchaîniez ! Pensez un peu aux lecteurs, mince alors ! L’avocat sonda le regard de Mélanie et Samuel. Il n’eut en réponse que des haussements d’épaules. Personne n’avait vu arriver Suzy. Après s’être fait gronder à nouveau, l’ensemble des protagonistes baissa les yeux. Pendant que chacun regardait ses chaussures, Suzy en remit une dernière couche :

— Bon, je vais vous laisser, car il pleut comme vache qui pisse dans votre région. Mais n’oubliez pas que je vous garde à l’œil. Alors qu’elle s’apprêtait à ressortir de l’histoire, Suzy se retourna et s'adressa à eux une dernière fois : Au fait ! Vous êtes tellement préoccupés par vos tombes que vous ne vous êtes même pas rendu compte que Charlène n’était plus là ! Hi hi ! Et vous ne savez pas ce qu’il lui est arrivé, hein ? Alors que moi, si ! Car même si j'ai hâte de comprendre dans quelle m…. vous vous êtes fourrés, j’ai un avantage en tant que lectrice : je sais et vois des choses que vous ignorez ! Hi hi ! Sur ces mots, Suzy tourna les talons et s’éloigna. Sa silhouette se dissipa dans l’obscurité. Elle était ressortie du roman…