Fyctia

Diane Delafrange est une romancière à succès, grande et charismatique, avec une faille unique : l'homme qui partage sa vie la bat. Situation tristement classique pour une femme qui ne l'est pas... Elle décide de mettre fin aux jours de son bourreau dans un pays qu'elle affectionne particulièrement : l'Islande. Malgré une année de préparation minutieuse, elle néglige un détail crucial dans sa mise en scène ; le manteau rouge qu'elle portait lorsqu'elle a poussé Éric Portière se retrouve, dans la précipitation, jeté dans une poubelle au lieu d'être brûlé. Birkir, un éboueur, tombe sur ce morceau de tissu, parfait pour sa collection de poupées. Alrun, huit ans, est spectatrice malgré elle d'un lointain spectacle sur un volcan, la liant, elle aussi, à ce cachemire français... L'inspecteur Arnoldson nourrit une rancœur envers les Françaises depuis que son amour de jeunesse l'a lâchement abandonné après ses études en France. On lui confie l'enquête "du touriste retrouvé au pied d'un volcan". Il rassemblera toute sa détermination et son amertume pour coincer la belle romancière. Le lecteur, quant à lui, tourne les pages avec angoisse, se demandant si Diane réussira à échapper aux mailles du filet tendu par la police islandaise... Le fil conducteur du roman : Nous passons d'un personnage à l'autre à chaque chapitre, car la personnalité et la profondeur psychologique des héros (Diane, Birkir, Alrun) étaient essentielles pour moi. Elles permettent d'explorer cette question cruciale : le lien commun qu'est le manteau et leur fragilité psychologique vont-ils influencer le cours de l'enquête ?