Fyctia
Un coup pour rien...ou presque.
Nous attendons, Henry et moi, ainsi qu'une autre équipe dans une voiture banalisée garée au premier carrefour non loin de nous, la venue du vendeur de moto.. L'heure approche et l'adresse du rendez-vous est une petite maison avec un petit jardinet sur le devant, mais semble vide de ses occupants. Portes et volets fermés, mais nous avons quand même vérifié à qui appartient cette baraque.
Un couple de retraités y habite et d'après les voisins, ils sont partis en vacances chez leur enfant pour quelques jours. Ça devient donc l'endroit idéal pour vendre un engin à la sauvette, faisant croire que se sont eux les occupants de ces lieux, dans une rue paumée et loin de la foule.
Ils sont malins et doivent avoir un sacrée réseau, pour repérer les habitations innoccupées et faire leur livraison tranquillement.
En vérifiant ma montre, Henry me dit par la même occasion qu'ils ont une demi heure de retard, personne n'est apparu à la petite batisse et mon petit doigt me dit qu'ils nous ont peut-être repérer. Un passant lambda, auquel, on ne se méfie pas et qu'il aurait donné l'alerte de notre présence dans le quartier.
Une heure et demi et toujours personne à l'horizon, alors nous décrochons et rentrons au bercaille bredouille. Henry tente de prendre contact avec le dit vendeur et comme par hazard, l'adresse et le pseudo sont inconnus du site de vente entre particulier.
- Bon de toute façon, nous ne ferons rien de plus ce soir, rentrez chez vous et on se retrouve demain matin pour faire le point, annoncé-je à mon équipe.
Ne se faisant pas prier, chacun se dirige vers la sortie et je me retrouve seul dans mon bureau, en entendant l'équipe de nuit prendre leur poste. M'afflaquant dans mon fauteuil de bureau, je me pince l'arrête du nez, sentant une migraine monter, ajouté à la fatigue du peu de sommeil de la nuit précédente qui commence à se faire ressentir. Mes paupières allourdies menacent de se fermer toutes seules, je prends une grande inspiration et décide de me bouger le cul.
Il est 21h et au vu de l'heure tardive, je décide de ne pas envoyer de message à ma diablesse comme je lui avais promis et grimpe dans ma voiture. Dans mes pensées pendant que je roule, sans comprendre le pourquoi du comment, je me retrouve devant l'appartement de Moetia et m'y arrête sur le bas côté en regardant en direction de ses fenêtres. Juste une lueur y apparait, comme l'éclat d'un écran de télévision, illuminant son appart.
Surpris par un coup donné à mon carreau de voiture, mon cœur fait un bond et ma main s'était posée automatiquement sur l'arme à ma ceinture, mais heureusement deux yeux bleus azur, m'ont fait arrêter mon geste de défence.
Putain d'instinct....
Soufflant pour décontracter mes muscles aux aguets, je sors de ma caisse pour la rejoindre.
- Tu sais que ce n'est pas prudent de surprendre un flic armé ? me moqué-je d'elle, feintant mon stress.
- Et tu sais que le voyeurisme est puni par la loi, monsieur le flic ? rétorque-t-elle en tirant sur sa cigarette que je viens de voir entre ses doigts.
- Tu fumes ? lui demandé-je surpris.
- Non je fais semblant, glousse-t-elle. Tu veux une latte ? me demande-t-elle, en me tendant son mégot vers moi.
Je le saisis entre mon pouce et mon index et le porte à ma bouche, en m'adossant contre ma voiture, posant mon cul sur le capot, et elle vient s'installer entre mes jambes. En tirant une bouffée, je sens tout de suite qu'il n'y a pas que du tabac dans sa cigarette.
Sa langue commence à me lécher le cou et ses doigts s'insinuent sous mon maillot, dessinant mes pectoraux, en descendant jusque mon bas ventre, réveillant Médor instantanément. L'effet du joint est escompté en tirant une seconde latte et lui repasse pour ensuite infiltrer mes mains sous son maillot blanc, avec un logo arc en ciel, assorti à un petit short. Sa peau frissonne sous mes doigts et elle gémit en soufflant sa fumée de cigarette contre ma bouche que j'aspire pour ensuite la recracher.
Mes dents viennent mordre sa clavicule et ma langue apaise ma douce torure sur sa peau dorée. Soulevant son haut et descendant légèrement son mini short, je me penche pour lécher son diablotin au dessus de sa fesse. Chose promise, chose dûe... Putain son goût sur ma langue attire mes papilles à la découverte de son corps se pressant contre le mien, haletant et gémissant en tirant sur mes cheveux entre ses doigts.
Elle me prend la main et m'emmène à sa suite dans un silence qui en dit long sur notre désir de se posséder l'un et l'autre. En arrivant dans son entrée, elle ouvre un petit tiroir dans un guéridon et en sort l'emballage d'une capote qu'elle me passe sous le nez. Je la saisis sous ses fesses et la force à entourer mes hanches entre ses jambes et l'amène sur le dossier du canapé que j'ai répéré du coin de l'œil. Pressant sa bouche contre mes lèvres, ma langue caresse la sienne dans un baiser brûlant, fougueux, sauvage, pendant que je la dépose sur ce dit dossier, m'empressant de lui ôter ce putain de short.
Elle s'affaire sur la ceinture de mon pantalon, le déboutonne et libère ma verge fièrement tendue vers elle. Mes doigts se faufilent sur sa fente déjà humide de désir et enfonce un doigt dans son intimité, pendant qu'elle maintient son équilibre sur le dossier en s'accrochant au tissu, une de mes mains derrière ses reins. Mon pouce frotte son bouton rose gonflé d'envie et lorsqu'elle est tout prêt de la jouissance, je ralentis la cadence et y retire mes doigts pour continuer à la déshabiller, pour mieux y revenir, la crochetant cette fois de deux doigts.
Ses seins étaient nus sous son maillot et ses tétons pointent vers moi en réclamant ma bouche ainsi que ma langue pour les soulager et je les prends en bouche pour les satisfaire. Sa main s'empare de mon membre et elle commence des vas et vient en caressant du gras de son pouce mon gland gorgé de sang en étalant ma liqueur du plaisir, intensifiant les sensations qu'elle me procure. Un râle s'échappe de ma gorge et je grogne de plaisir lorsqu'elle frotte ma peau sensible à cette endroit précis.
Déroulant le préservatif sur ma verge, elle m'ordonne de la pénétrer, ne pouvant plus attendre une seconde de plus dans ce supplice. Un coup de rein puissant et je la remplis de tout mon membre jusqu'à la garde. Mes vas et vient sont brut, la percutant à chaque poussée, claquant nos corps l'un contre l'autre jusqu'à la libération de notre orsgasme simultané, essoufflé, reprenant doucement nos esprits en revenat sur terre après notre corps à corps.
Je la dépose doucement sur son canapé et me blottis contre elle, la prenant dans mes bras. Sa tête sur mon torse, je me laisse emporter par mes songes en écoutant sa respiration et sentant son cœur battre doucement contre le mien.
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Joh-Harper
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Il y a 8 ans
SabrinaCatrain
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frenchwriteuz
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SabrinaCatrain
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lilylana8
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SabrinaCatrain
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jetlag31
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SabrinaCatrain
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Sabrina Vélia
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SabrinaCatrain
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Il y a 8 ans