Fyctia
# 9
1 scène, 3 genres
Driiing !
Élise bondit du canapé, la sonnerie stridente l'ayant tirée brutalement de son sommeil. Ses yeux encore endormis parcoururent le studio impeccablement rangé, à la recherche de ce qui avait failli lui provoquer une crise cardiaque. Mais ce ne fut que lorsque le son de la sonnette retentit de nouveau qu'elle prit conscience d'une présence derrière la porte d'entrée.
"Qui ça peut être à cette heure ?" s'étonna-t-elle, son regard se posant sur l'horloge qui indiquait 23h56.
Elle s'approcha prudemment de la porte, son coeur battant à tout rompre et s'imaginant déjà une multitude de scénarios sanglants. Mais lorsqu'elle ouvrit, il n'y avait plus personne.
- Qu'est-ce que...
Elle découvrit alors un cadeau soigneusement empaqueté dans un papier doré, juste sur son paillasson. Elle se demanda un instant s'il pouvait s'agir d'un colis piégé, prêt à exploser entre ses doigts, mais la curiosité l'emporta : elle s'en saisit et l'emporta à l'intérieur.
Munie d'un ciseau, elle coupa le ruban et déballa alors une boîte à musique.
Une boîte rose, typique de ce qu'elle aurait pu avoir dans sa chambre, plus jeune. Mais qui avait donc pu l'envoyer ?
Troublée, elle souleva le couvercle et une mélodie s'éleva, brisant le silence pesant du studio. Elle retint son souffle, la terreur se propageant peu à peu dans ses membres et humidifiant ses yeux : elle connaissait cet air. Elle l'entendait parfois dans la rue, comme si quelqu'un s'amusait à la suivre en sifflotant. Elle pensait se faire des films, mais que faisait alors cette boîte ici ?
Driiing !
Elle sursauta violemment et la boîte tomba. Des coups frappèrent à la porte, faisant trembler le chandelier au plafond.
Que faire ? Elle hésita à aller ouvrir, apeurée, mais elle devait savoir. Il était impossible qu'elle soit réellement visée par quelqu'un de mal intentionné. Elle était banale, tristement banale. Cela ne pouvait pas lui arriver. Surtout pas aujourd'hui...
Alors elle prit son courage à deux mains et fonça vers la porte, l'ouvrant d'un air décidé. Un homme se trouvait sur le palier, les mains derrière le dos comme s'il cachait quelque chose. Ses lèvres étaient étirées en un large sourire et son regard gris étincelait, faisant s'écrouler la nouvelle confiance d'Élise.
- Joyeux anniversaire, beauté ! s'exclama-t-il joyeusement.
La jeune femme songea alors qu'elle aurait dû suivre son instinct et ne jamais ouvrir cette porte : l'homme venait de sortir les mains de son dos, chacune empoignant un couteau.
*
Dring !
Élise bondit du canapé, la sonnerie stridente l'ayant tirée brutalement de son sommeil. Ses yeux encore endormis parcoururent le studio impeccablement rangé, à la recherche de ce qui avait failli lui provoquer une crise cardiaque. Mais ce ne fut que lorsque le son de la sonnette retentit de nouveau qu'elle prit conscience d'une présence derrière la porte d'entrée.
"J'attends un message de Thomas depuis ce matin et c'est à cette heure là seulement qu'il se pointe ?" pensa-t-elle, son regard se posant sur l'horloge qui indiquait 23h56. "Mince, j'espère au moins que c'est lui !"
Elle s'approcha prudemment de la porte, redoutant d'espérer en vain que son petit-ami se montre le jour de son anniversaire. Mais lorsqu'elle ouvrit, il n'y avait plus personne.
- Qu'est-ce que...
Elle découvrit alors un cadeau soigneusement empaqueté dans un papier doré, juste sur son paillasson.
Déçue, elle s'en saisit et l'emporta à l'intérieur, se demandant si un voisin avait pensé à elle. Puis, munie d'un ciseau, elle coupa le ruban et déballa une boîte à musique.
Une boîte rose, typique de ce qu'elle aurait pu avoir dans sa chambre, plus jeune. Mais qui avait donc pu l'envoyer ?
Troublée, elle souleva le couvercle et une mélodie s'éleva. Elle retint son souffle, l'émotion inondant ses yeux de larmes : elle connaissait cet air. Elle l'entendait à la fin des films romantiques qu'elle aimait voir en boucle, en faisant remarquer plus ou moins subtilement à Thomas à quel point les gens avaient l'air heureux.
Dring !
Élise sursauta violemment et la boîte tomba. Des coups frappèrent à la porte, faisant vibrer le chandelier au plafond et son coeur léger.
La jeune femme fonça vers la porte, l'ouvrant à la volée. Un homme se tenait sur le palier, les mains derrière le dos. Ses lèvres étaient étirées en un large sourire et son regard gris étincelait.
- Joyeux anniversaire, beauté ! s'exclama-t-il joyeusement.
Et, alors que la Marche Nuptiale continuait de jouer, il sortit de derrière son dos un petit coffret, dévoilant alors la bague qui se trouvait à l'intérieur.
-*-
Dring !
Élise bondit du canapé, la sonnerie stridente l'ayant tirée brutalement de son sommeil. Ses yeux encore endormis parcoururent le studio impeccablement rangé, à la recherche de ce qui avait failli lui provoquer une crise cardiaque. Mais ce ne fut que lorsque le son de la sonnette retentit de nouveau qu'elle prit conscience d'une présence derrière la porte d'entrée.
"Qui ose me réveiller ? Le sommeil c'est sacré, merde !" pensa-t-elle, son regard se posant sur l'horloge qui indiquait 23h56. "Bon, qui tient tant à mourir ?"
Elle s'approcha prudemment de la porte, se préparant à donner le coup de poing le plus mémorable de sa carrière au malheureux. Mais lorsqu'elle ouvrit, il n'y avait plus personne : l'intrus avait dû sentir le danger, dommage pour elle.
- Qu'est-ce que...
Elle découvrit alors un cadeau soigneusement empaqueté dans un papier doré, juste sur son paillasson.
Quelqu'un s'était visiblement souvenue de son anniversaire ! Alors prête à pardonner à cette personne de l'avoir réveillée, elle se saisit du paquet et l'emporta à l'intérieur. Puis, munie d'un ciseau, elle coupa le ruban et déballa une boîte à musique.
Une boîte rose, typique de ce qu'elle aurait pu avoir dans sa chambre, plus jeune. Elle détestait cette couleur, à présent. Cela la révulsait. Mais qui avait donc pu l'envoyer ?
Troublée par cette taquinerie évidente, elle souleva le couvercle et une mélodie s'éleva. Elle retint son souffle, des larmes de frustration humidifiant ses yeux : elle connaissait cet air. Elle l'entendait bien trop souvent à travers le mur qui la séparait de son voisin Sam, son frère.
Dring !
Élise sursauta violemment, faisant tomber la boîte, qui ne se cassa malheureusement pas. Des coups frappèrent à la porte et firent vibrer le chandelier au plafond. Sam aurait voulu en hériter et voulait à coup sûr le briser.
Elle fonça vers la porte, l'ouvrant à la volée. Comme prévu, il se tenait sur le palier, les mains derrière le dos. Ses lèvres étaient étirées en un large sourire et son regard gris étincelait.
- Joyeux anniversaire, beauté ! s'exclama-t-il joyeusement.
Et il sortit de derrière son dos le gâteau aux pruneaux qu'elle avait dû lui offrir deux mois plus tôt, au vue de l'odeur et des poils à la surface.
Il allait définitivement regretté de l'avoir cherchée !
3 commentaires
Griffesdehors
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Il y a 7 mois
clecle
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Il y a 8 mois
Oswine
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Il y a 8 mois