Tess.sf Fyctiolympiade - Tess #2 Saut à ski

#2 Saut à ski

#2 Saut à ski

Quand je passe devant ce trophée, je ressens toujours un pincement au cœur que je préfère cacher. Dedans ce trouvent le sang de mes récentes victimes, je suis mort de peur, quand ai-je fais ça ? Mes jours se ressemblent, mes nuits aussi depuis 16 ans. Ça fait tant d'années qu'on me retient ici, dans ce château a l'écart de tout. Avant ça j'était dans un asile on me prenait pour un fou, l'étais-je ? Ils m'ont dit que non, ils m'ont dit aussi qu'il me sauverais, que cette asile me mènerait à ma perte et que je serais enfin heureux. Menteur. Ils m'ont enfermé ici depuis, dans une chambre noir, accroché à une chaîne avec un sceau et un sac de frappe comme un animal dans une cage. Ma tête me fait un mal de chien à telle point que j'ai envie de la cogner contre le mur, je suis en manque et je le sens, je le ressens dans mes veines. Ces tarée m'ont rendu accro. Mon corps tremble, je sens la crise arriver, mon estomac se tort et je hurle, je me noie dans mes larmes, je n'arrive plus à respirer, le froid me paralyse, la pièce n'est pas chauffer, je suis à moitié nu, mes vêtements en lambeaux sur ce sol froid et je tremble. Est ce le manque, la température glacial ou la peur? Je ne cherche plus à comprendre le tumulte oppressant dans ma tête, je ne suis qu'une épave. On cri mon nom, on m'appelle, j'en suis sûr, c'est bizzard, ça fait des années que je ne l'ai plus entendu, ici, on m'appelle le monstre ou le fou mais jamais par mon prénom, mon coeur bat fort, mais l'espoir que quelqu'un viennent me chercher m'a quitté depuis longtemps, personne ne m'appelle, personne ne m'appellera plus et les cris que j'entends resteront à jamais les cris de souffrance des innocents auquel j'ai pris la vie. Quelqu'un rentre dans la pièce, je ne le vois pas, je l'entend juste, il s'approche de moi et me frappe jusqu'à ce que mon sang se déverse par terre, je ne sens plus rien de toute façon. Il me frappe la tête sur le sol et m'attrape par la gorge, m'enfonce la piqûre dans le cou et je me sens respirer, enfin, ma tête ne me fait plus mal, je ne ressens rien et ne contrôle plus mes mouvements, je sens a peine quand on me force à entrer dans cette voiture, je sens a peine la sensation du couteau dans ma main, et j'entends à peine les cris de douleurs de la pauvre femme que j'égorge dans cette ruelle, je ressens a peine la détresse de son dernier souffle, j'ai l'impression d'être éloigné d'elle, de la réalité, j'ai l'impression que tout est faux, mes mouvements sont automatiques et mes gestes sont brusques lorsque je plonge la main dans sa cage thoracique. Puis c'est le trou noir et je me réveille dans cette pièce, la même depuis 16 ans, j'ai l'impression de sortir d'un cauchemar épouvantable, mes mains sont couvertes de sang et ma tête menace d'exploser, le manque devient de plus en plus présent, mes idées noires ce font la guerre. Je ne suis qu'un pantin pour leur trafic, un fou qui ne saurait même pas dire qu'elle jour on est, depuis quand il n'a pas manger ou le temps qu'il fait à l'extérieur, un tarée qui ne voit plus la lumière du soleil mais qui se rappelle avec exactitude les événements de cette nuit, des souvenirs qui le traumatise, le même schéma toute les nuits depuis 16 ans. La coupe est posé en face de moi. Elle me nargue, elle m'appelle, comme un fruit défendu, pour me rappeler mes péchés. Elle est énorme et dedans se rajoute le sang de ma dernière victime comme pour me rappeler les évènements de cette nuit. Je n'était pas prêt de les oublier de toute façon. Ma culpabilité me ronge, j'ai envie de mourir, j'ai besoin de ma dose, car quand je suis maître de mes pensées je tourne en boucle, comme un animal dans sa cage ou comme un prince, déchu, enfermé dans sa tour d'ivoire. Sauf que je n'ai rien d'un prince, je ne suis qu'un monstre, assoiffées de sang, dépendant de quelque chose que je ne contrôle pas et de quelqu'un que je ne connais pas. J'ai l'impression de me battre continuellement pour ma vie alors que ma seule envie est de mourir. Alors j'observe cette coupe pour la dernière fois, celle qui me hante nuit et jour, exposer comme un trophée sur un piédestal alors que je suis au plus bas, elle reste là, toujours, comme pour me rappeler mes fautes et mes crimes, la seule chose que je fais depuis 16 ans. Alors je me frappe la tête contre le mur, les larmes dévale mon visage mais je ne m'arrête pas, je continue et les coups deviennent plus fort, plus rapproché, plus violent, je vois mon sang sur le mur mais ne ressens plus qu'un désespoir infini. Je m'effondre sur le sol froid et je regarde ce trophée, je veux hurler mais mon souffle se coupe. Mon dernier soupirs meurt dans ma gorge.

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4 commentaires

clecle

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Il y a 8 mois

C'est assez gore, comme dans un film d'horreur. Mais la tragédie n'est pas loin non plus. On perçoit bien le désespoir de ton narrateur.

Tess.sf

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Il y a 8 mois

Merci pour ton avis c'est l'impression que j'ai eu envie de donner mais comme c'est la première fois que j'écris j'avais peur de ne pas réussir a mettre les bonnes émotions...

Kelis_42_10

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Il y a 8 mois

Super ! N'hésite pas à faire un saut chez moi, si le cœur t'en dit... Esther 💕

Tess.sf

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Il y a 8 mois

Merci !!! J'irais faire un tour avec plaisir
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