Cindy.C_Auteure Fucking Life Un choix à faire

Un choix à faire

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Ce matin, je n'arrive toujours pas à croire que j'ai enfin signé un contrat. J'ai hâte que le livre soit publié. C'est très excitant mais c'est aussi très angoissant. Surtout que j'ai horreur d'attendre. Avec le temps, peut-être que je deviendrais patiente. Tous les ans, je fais ma liste de bonne résolution et, à chaque fois, en tête de liste je mets: être patiente. Seulement je n'y arrive jamais. Comment faire? Suis-je la seule au monde à ne pas réussir à le devenir?


Bon hop, un café, j'ai un paquet de choses à faire aujourd'hui. Dans un premier temps, je vais contacter Charlène, je lui avais dit que je la rappellerais une fois chez moi... Ce n'est pas grave, je vais dire que je suis rentré tard et que j'étais trop fatiguée. Ensuite, je vais appeler Léna. Je me demande bien ce qu'elle me veut. J'espère que ce n'est pas pour me parler de Jean sinon je l'envoie balader sur-le-champ.


En prenant mon café, je compose le numéro de ma patronne...


Répondeur...


" Oui, allo... C'est Jennyfer, je suis désolée mais, je suis rentré tard hier et, je ne voulais pas vous déranger à une heure tardive. Je vous contacte un peu plus tard. Bonne journée."


Voilà qui est fait, ça m'arrange fortement qu'elle ne m'ai pas répondue. Bon, au tour de Léna maintenant...


- Oui allo. Hurle ma copine dans le téléphone.


- Salut, c'est Jen.


- Ha bah enfin, c'est la croix et la bannière pour te joindre. Râle-t-elle.


- Oui je sais, désolé, j'ai oublié de t'envoyer un message. J'ai changé de numéro de téléphone y a plusieurs mois, car Jean me cassais les pieds. Je lui explique d'un ton ferme.


- Ha d'accord, je comprends mieux. Bon quoi de neuf. Enchaîne-t-elle.


- Ha ben pleins de choses, j'ai signé un contrat hier avec une maison d'édition. Je dis heureuse.


- QUOI ? S'exclame Léna.


- C'est vrai, tu n'es pas au courant. En fait, j'ai repris l'écriture, ça fait un moment maintenant et, j'ai eu un rendez-vous hier et mon histoire a plu donc je vais être éditée.


- Ha mais c'est fantastique. Hurle-t-elle. Il faut fêter ça. Rajoute-t-elle.


- Oui, c'est prévu. Je vais bientôt organiser une crémaillère.


- Parfait, alors, quand viens-tu en Vendée? Demande ma folle.


- Heu... Ce n'est pas dans mes projets. Pourquoi? Je demande.


- Je vais faire une fête pour mon anniversaire et, j'aurais bien aimé que tu vienne. Dit-elle d'une voix triste.


- Ha je suis navrée, je ne vais pas pouvoir, j'ai beaucoup de boulot en ce moment.


- Je comprends ce n'est pas grave. J'espère que tu m'inviteras à ta crémaillère.


- Rassures toi c'est prévu. Bon je suis désolée ma poulette, je dois te laisser. Bisous. Je dis rapidement.


- Ok on se téléphone plus tard. Bisous.


Bip Bip Bip


Maintenant que ça c'est fait, je vais pouvoir m'occuper de mes écrits. En fait, je suis totalement perdu. Je pense que je vais expliquer à mon agent que je suis plus à l'aise sur la violence conjugale que sur le fantastique horreur. Pourtant, en général j'ai de l'inspiration, mais là, rien ne va. J'ai fait un résumé plutôt nul comparé à l'autre. Je vais commencer par un chapitre sur la violence que je vais lui envoyer. Avec un peu de chance elle ne voudra pas que je tente l'autre genre.


" Marine est vendeuse dans une petite boutique de prêt-à-porter, quant à Florent lui, il travaille aussi dans la vente, mais dans la vente de deux roues. Ils ont tous les deux trente ans. Un soir, lorsque Florent est en congé, sa femme est rentrée plus tard que d'habitude


- Je peux savoir où tu étais. Dit-il d'un ton agressif.


- J'étais au boulot, la patronne nous a gardées, elle voulait qu'ont fasses l'inventaire ce soir pour avoir deux jours de repos. Dit-elle sur la défensive.


- Et tu ne pouvais pas m'appeler? Tu te fou de ma gueule? Tu étais où putain? S'énèrve-t-il de plus belle.


- Écoutes, je n'ai pas pu ok, elle nous a demandé ça, dix minutes avant la fin, pendant que je passais l'aspirateur. Tu veux l'appeler?


- C'est ça rigole bien. Tu te fou de ma gueule j'en suis sûr.


- Roh tu me fatigues avec tes crises de paranoïa sérieux. T'a que ça à foutre de tes jours de congés?


- Fait gaffe Marine, je ne suis pas ton copain! Tu me parles autrement! Dit-il en quittant la pièce.


La jeune femme vivait ce genre de scène quotidiennement. Parfois elle se faisait insulter de tous les noms et, d'autres fois elle se prenait des gifles. Tellement énorme qu'elle était marquée et, qu'elle devait se mettre une tonne de fond de teint pour cacher la misère."



Pendant que je fais une petite relecture, d'autres idées me viens en tête. Il faut que j'appelle mon agent pour lui expliquer que je suis beaucoup à l'aise avec ce thème que l'autre. Et, au même moment, je vois son nom, apparaître sur mon écran.


- Oui allo. Je dis enthousiaste.


- Bonjour, c'est Léna, je ne vous dérange pas?


- Non pas du tout au contraire.


- Rassurez-vous, je vous appelle rapidement. Je voulais seulement savoir si vous aviez commencé à écrire. Demande-elle.


- Oui, vous tombez à pique. En fait, pour tout vous dire, j'ai écrits un résumé pour le texte de la violence conjugale et un autre résumé pour l'autre texte. Bizzarement je me sens beaucoup plus à l'aise avec la violence. Quand je compare les deux résumés je suis nettement plus attiré par l'histoire réaliste. J'explique.


- D'accord et bien continuez sur le réaliste alors. Pouvez-vous m'envoyer ce que vous avez à ce sujet, je vous rappelle dans la foulée. Demande Léna.


- D'accord, je vous l'envoie tout de suite.


- Merci, je vous recontacte.


Bip Bip Bip


Je suis rassurée que Léna puisse me comprendre. Je suis persuadée qu'elle va adorer. Je n'ai pas encore fini le chapitre, mais je pense que ça va lui plaire. Enfin j'espère. En attendant qu'elle me donne des nouvelles je vais me faire des tartines, je n'ai même pas eu le temps de déjeuner avec mon café. Quinze minutes sont passées et, j'entends de ma cuisine le téléphone qui sonne. Ce qui me fait sursauter, ce qui me fait tomber le pot de nutella par terre.


SUPER


Je vais ramasser après.


- Oui allo.


- C'EST FANTASTIQUE. Hurle Léna dans le téléphone.


- Ah bon? Je demande incertaine.


- Oui je pense que ça va être une histoire magnifique. Bon y a pleins de choses à corriger. Dit-elle aussitôt.


- Oui je sais, je n'ai plus de nouvelle de ma correctrice. Je dis d'un ton attristée.


- Ce n'est rien ça, je suis là pour t'aider.


- Merci c'est gentil.


- Continue comme ça. As-tu déjà une idée de titre?


- Oui, j'ai pensé à Fucking Life.


- En effet, c'est une très bonne idée. Pour la couverture tu as des idées?


- Pas plus que cela, si ce n'est, une jeune femme qui pleure.


- Bon d'accord, on verra ça le moment opportun dans ces cas-la. Je vais te laisser travailler. Quand tu finis un chapitre, envoie le, comme ça ont corrige dans la foulée.


- D'accord, c'est noté. Merci beaucoup.



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