Ninasta Fantasmagorie Chapitre 2

Chapitre 2

Je me réveillai après une bonne cuite, a défaut de ne plus prendre mes cachets, l’alcool restait une bonne échappatoire. Ma tête me faisait si mal, je sentais des battements continues, comme si, une locomotive tournait en rond dans ma tête. J’avais la bouche pâteuse, avec un arrière-goût de vomi. En arrivant dans la cuisine, je sentis ma gorge si asséchée que, peu importe la quantité d’eau que j’avalais, je ne parvenais pas à étancher ma soif. En passant devant le frigo, je vis un mot, qui n’était pas là la veille. Je pris le petit bout de papier, où était écrit « Chercher du travail !! ». Je ne me souvenais pas avoir écrit ça, ce n’était même pas mon écriture... J’essayai donc, de me remémorer ce qu’il s’était passé la veille, ce fut à ce moment-là que je me souvins, de ce vieux barbu qui avait fait son apparition chez moi. Non ça ne pouvait pas être lui, il n’était sûrement pas réel.


Je décidai quand même de me préparer, je devais vraiment retrouver du travail, pour sortir de ce trou à rat. Je me rendis dans la salle de bain, me décrasser un bon coup. J’eus à peine le temps, de prendre le pommeau de douche, qu’il m’explosa au visage, me faisant valser en arrière et heurter de plein fouet le carrelage. En me relevant, je parvins avec difficulté, à éteindre ce maudit jet d’eau.


Après avoir fini de me préparer, je sortis de chez moi en direction de ma voiture. Il se mit à tomber des cordes, je courus aussi vite que j’ai pu, pour me réfugier dans ma voiture. Au lieu de ça, je glissai sur un caillou sorti de nulle part, m’étalant de tout mon long sur le sol. J’entendis un énorme bruit sourd, suivit d’un flash aveuglant. Je reçus des bouts de verres sur la tête et les bras. Il me fallut quelques secondes, pour réaliser ce qu’il se passait. La foudre venait de frapper ma voiture, qui était en feu. Suivant mon instinct, je détalai au plus vite, avant que le réservoir n’explose à son tour. Cela prit quelques secondes, assez pour que je réussisse à me mettre à l’abri.


Je crois que je me suis évanoui après l’explosion. J’ai le souvenir de m’être réveillé, dans une ambulance à l’arrêt, un homme me versait de l’eau sur le visage. En voyant son uniforme j’ai compris, que c’était un pompier. Il me posa quelques questions :


‒ Ça va monsieur ? Me demanda-t-il, en prenant ma tension.


‒ Je crois… Oui.


‒ Vous savez ce qu’il s’est passé ?


‒ Je me suis mis à courir, pour me réfugier dans ma voiture, quand il a commencé à pleuvoir. Je crois avoir glissé sur quelque chose, et je suis tombé. À ce moment-là, la foudre a frappé ma voiture, qui a pris feu. J’ai juste eu le temps de courir, pour éviter l’explosion. Lui expliquai-je, un peu confus.

‒ Waouh, c’est pas commun ce genre de phénomène. Vous avez mal quelque part ? Répondit-il, d’un air surprit.


‒ Non, ça va, j’ai juste le genou qui me brûle légèrement. Dis-je, en me touchant le genou gauche.


‒ Oui, vous avez une petite éraflure, rien de bien méchant. Vous avez peut-être fait quelque chose, pour que le tout puissant soit en colère contre vous. Dit-il avec un petit rire.


‒ Pourquoi vous dites ça ?


‒ Vous connaissez pas le Karma ?


‒ Si, si bien-sûr, mais je vois pas ce que j’aurais pu faire, pour énervé Dieu… Et puis je crois même pas en Dieu ! Me vexais-je.


‒ Vous devriez peut-être. Me lança-t-il sèchement.


À ce moment-là, je repensai encore une fois au vieux de la veille. Je ne sais pas si ce fût lier au choc de l’impact, mais j’eu l’impression de le voir à l’autre bout du parking. Quand je plissai les yeux pour mieux voir, il avait disparu.


‒ Et si ce n’était pas une hallucination, et que j’avais réellement reçu la visite de Dieu dans mon salon ?


‒ Pardon ? Me demanda le pompier, interloqué.


‒ Non, non rien, je pensais tout haut. Excusez-moi.


‒ Vous-êtes sûr que ça va monsieur ? On devrait peut-être vous conduire à l’hôpital, passer des examens plus poussés. Dit-il d’un ton sérieux.


‒ Non je vous assure, je vais bien. Je peux rentrer chez moi ?


‒ Si vous vous voulez vous pouvez, mais je vous conseille d’aller voir un médecin quand même.


‒ D’accord, je vous remercie. Au revoir. Criai-je en m’éloignant le plus vite possible.


Tout en me dirigeant vers l’entrée de l’immeuble, je repensais à cette histoire de "Karma", dont m’avait parler le pompier. J’avais peut-être légèrement manqué de respect à Dieu. Si c’est le cas je devrais essayer de lui présenter des excuses au plus vite avant, que ce "Karma" n’ai ma peau…


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