« 𝐿𝑎̀ 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑔𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒́𝑠 » Hojung avait une routine, une de celles que l'on se refuse à transgresser par peur de réveiller l'inconscient. Depuis deux ans, il se rendait dans le même café parisien, consommant son habituelle boisson amère et s'installant à sa place près de la baie vitrée. Lors d'un jour d'été, un jeune homme y fit son apparition et Hojung, inerte émotionnellement, s'inspira de son comportement erratique pour écrire son roman. Il finit cependant par disparaître, faisant essouffler les mots. À la saison suivante, la sonnette de la porte retentit à nouveau sur son corps totalement changé. Entièrement détruit. Et Hojung vit sa simple curiosité tourner à l'obsession, jusqu'à ce que sa routine se brise et que ses propres traumatismes reviennent à la surface. Car lorsque le vent se lève, les vagues s'agitent.