Bon, moi, je commente les commentaires. C'est drôle comme je trouve que le tueur n'arrive pas trop tard. Du tout. En fait, je trouve bien le temps que vous donnez à l'histoire de prendre forme et maturité avant son apparition. Par contre, j'aurai aimé en connaître un peu plus sur le quotidien dudit meurtrier avant de le voir "en scène". Mais, je l'ai déjà mentionné, j'ai horreur de l'horreur et préfère le suspense, alors ceci doit expliquer cela. Je me suis aussi déjà exprimé sur les séparateurs, là, on est d'accord. Les références québécoises m'inquiètent un peu pour une diffusion planétaire, mais certains y verront un exotisme attirant. Je continue à vois lire... j'ai hâte de connaître la suite.

En revanche, je suis moins convaincue par les passages du point de vue du tueur en série. Ils commencent en effet assez tard, et semblent déconnectés de l’intrigue principale. Ce n’est pas un problème en soi, mais ils ne relèvent pas de la même ambiance : on a un meurtre « intimiste » face à une série de plus de trois cents assassinats, un acte impulsif face à un processus scientifique… Les deux types de points de vue semblent appartenir à deux types de thriller différents. La jonction se fera probablement par la suite, mais cela donne pour l’instant une impression d’hétérogénéité. Je te conseille pour remédier à cela de donner plus de place au tueur en série plus tôt afin de créer un équilibre entre les deux versants de ton roman, et si possible de tisser plus de liens entre ces derniers (ne sachant cependant pas ce qui vient ensuite, je ne suis pas à même de juger si c’est faisable pour toi ou non).

Ton écriture est globalement agréable ; je porte simplement quelques points à ton attention. Veille à bien distinguer tes points de vue par des séparateurs, notamment lorsque Diane et Antoine visionnent le reportage tandis que Mélanie et Axelle discutent. Attention également à la concordance des temps par endroits, et à l’emploi forcé d’un vocabulaire trop complexe qui nuit à la compréhension (dans le paragraphe d’ouverture du roman par exemple). Bon courage en tout cas pour la suite de l’écriture ! Camille, équipe Fyctia

Bonjour Al, J’ai lu les 16 premiers chapitres de ton histoire et je viens te faire un retour sur ces derniers ! J’ai tout de suite été happée par le prologue, qui dégage une vraie atmosphère. On s’identifie vraiment à Antoine, et on découvre avec lui l’horreur dans la chambre parentale. Dans les chapitres suivants, on sent dans l’écriture elle-même qu’il est resté traumatisé par le meurtre de son père, qui hante son inconscient. Tout le côté « drame familial », avec les révélations concernant la culpabilité de Diane (qui viennent cependant un peu tôt, au chapitre 6 seulement) est assez prenant et bien géré.