Marie Colençon Entre Ombre et Lumière : Les Faux Jumeaux de Tepropra La Dure Réalité

La Dure Réalité

La lumière du jour s’était estompée, laissant place à une soirée fraîche, tandis que Jérémy quittait l’enceinte du bâtiment des héros après une journée épuisante. Les couloirs s’étaient vidés, et l’agitation de la journée avait laissé place à un silence pesant. Son esprit était lourd de pensées contradictoires, tiraillé entre le désir de se concentrer sur son propre entraînement et l’angoisse persistante qui l’envahissait à chaque pensée pour Annabelle.


En entrant dans sa chambre, une pièce sobrement aménagée avec un lit, un bureau et une armoire, Jérémy se laissa tomber sur le lit, les bras croisés derrière la tête. Le silence de la pièce amplifiait les échos de la journée dans son esprit. Il se revoyait serrer la main de Leo, écouter les paroles rassurantes de Mia, mais malgré tout, une part de lui se sentait étrangère à tout cela. La distance entre lui et sa sœur, autant physique qu'émotionnelle, semblait insurmontable.


Le plafond blanc de sa chambre était son seul réconfort alors qu’il se perdait dans ses pensées. Sa formation n’était pas aussi simple qu’il l’avait imaginée. Chaque exercice, chaque mission simulée, semblait plus complexe, exigeant des niveaux de maîtrise et de concentration qu’il peinait à atteindre. Les autres élèves semblaient plus à l’aise, comme s’ils étaient nés pour cela, alors que lui luttait pour se maintenir à flot.


La soirée s’étira en longueur, et Jérémy réalisa qu’il n’avait pas mangé depuis le déjeuner. Son estomac gronda, mais l’idée de manger seul dans le réfectoire déserté ne l’attirait pas. Finalement, il se décida à sortir de sa chambre, espérant peut-être croiser quelqu’un avec qui échanger quelques mots.


Il traversa le couloir, les lumières tamisées créant des ombres inquiétantes. Le réfectoire, vaste salle aux murs ornés de fresques historiques, était presque vide à cette heure. Seuls quelques étudiants étaient dispersés ici et là, absorbés dans leurs propres préoccupations. Jérémy se servit un plateau, optant pour un repas simple, puis s’installa à une table isolée. Le bruit des couverts sur les assiettes, les murmures discrets, tout cela renforçait le sentiment de solitude qui l’habitait.


Alors qu’il jouait distraitement avec sa fourchette, Leo apparut soudain à côté de lui, un sourire amical sur le visage.

_ Salut, Jérémy. Je me demandais où tu étais passé.


Jérémy releva la tête, surpris mais aussi soulagé de voir un visage familier.

_ Oh, salut Leo. J’essayais juste de prendre un peu de recul, réfléchir à tout ce qui s’est passé aujourd’hui.


Leo s’assit en face de lui, son propre plateau devant lui.

_ Je comprends, c’est beaucoup à digérer, surtout avec ce qui est arrivé à ta sœur. Mais tu sais, tu n’es pas obligé de traverser ça seul. On est tous là pour s’entraider.


Jérémy hocha la tête, mais l’idée de partager ses angoisses lui semblait encore trop difficile.

_ Merci, Leo. Je suppose que j’ai juste besoin de temps pour m’habituer à tout ça.


Ils continuèrent à manger en silence, le bruit de leurs conversations se mêlant à celui des autres élèves. À un moment donné, Jérémy réalisa qu’il n’avait pas vraiment touché à son repas. Leo, quant à lui, semblait plus détendu, prenant le temps de savourer chaque bouchée.


_ Tu sais, reprit Leo, ce n’est pas facile pour personne ici. Chacun a ses propres défis. Moi, par exemple, je dois constamment prouver que je mérite d’être ici. Mes pouvoirs sont… comment dire… peu impressionnants comparés à d’autres.


Jérémy le regarda, intrigué.

_ Comment ça ? Tu sembles pourtant assez confiant.


Leo sourit, un sourire empreint de mélancolie.

_ Confiant, peut-être. Mais mes capacités sont plus subtiles, pas aussi spectaculaires. Je suis capable d'annuler les pourvois des personnes en les touchant . Je dois compenser par la stratégie et l’intelligence.


Jérémy réalisa que chaque élève avait ses propres batailles à mener, et que les apparences pouvaient être trompeuses. Cela l’aida un peu à relativiser sa propre situation. Peut-être que, comme Leo, il devait trouver une manière de tirer le meilleur de ce qu’il avait, même si cela semblait dérisoire à première vue.


Après avoir terminé leur repas, Leo proposa de l’accompagner jusqu’à sa chambre.

_ Ça fait du bien de parler, parfois. N’hésite pas à venir me voir si tu as besoin de quoi que ce soit. On est dans le même bateau, après tout.

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7 commentaires

Marie Colençon

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Il y a 7 mois

sur ce chapitre La Dure Réalité Je me suis rendu compte d'une erreur Léo ne dévoile pas ses pouvoir maintenant on apprend plus tard quel est sont pouvoir désoler pour la faute quand l'es copier coller de google docs je me suis dis qu'il manquer quelque chose mais en faite ce n'est pas du tout le style de pouvoir que je voulais donner a Léo donc ne prenez pas en compte son pouvoir ici merci on apprend plus tard le pouvoir de Léo je me suis emmêler les pinceau dans mon récifs je suis désolé

Ada Guilbert

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Il y a 8 mois

Excellent concours :)

Marie Colençon

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Il y a 8 mois

Merci bon concours a toi aussi :) je passerai lire ton histoire dans la semaine
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