Fyctia
Chapitre 5 - Azylis
J’ai les yeux gonflées au réveil, pas étonnant vue les larmes versée cette nuit, des larmes de peur, de peur de ne jamais le revoir.
Je me met en tête notre arrangement, revenir au Mexique dès que cela nous manque.. je risque de revenir tous les jours dans ce cas.
Le réveil indique 5h45, ce qui signifie que mon vol est dans tout juste une heure, heureusement pour moi toutes mes affaires sont prêtes, je me lève difficilement puis me traîne jusqu’à la salle de bain ou je me change, je reste tout de même dans un jogging confortable.
J’arrive à l’aéroport avec 45 minutes d’avance et fait toutes les démarches, ensuite je prend place en salée d’embarquement, mes écouteurs jouant en boucle apocalypse de Cigarette after sex, je retiens mes larmes difficilement face à la douce mélodie qui résonne pour la troisième fois depuis ce matin.
Durant le vol je me dit que je dois garder la tête haute et ne pas pleurer une deuxième fois le départ de cet homme, on fini toujours par ce retrouver.
Peut-être pas cette fois me souffle une voix intérieure.
Mon coeur se serre dans un sentiment inconnu qui fait bizarrement mal, très mal.
*
2 jours plus tard :
He n’ai toujours aucune nouvelle d’Ezio, soit mes messages n’arrive pas soit il reste sans réponse.
Le sentiments que j’ai ressentie dans l’avion s’intensifie encore mais je ne m’inquiète pas.
Seulement j’aurais du…
Vers 15 heures je reçois un message d’Amelie et plus je lis de mots plus mon cœurs se fracasse, je cours devant la télé et l’allume en trombe.
- Nous venons d’apprendre que le vol 385 de Mexique en direction de Madrid s’est crachée sur le territoire espagnol, nous déplorons 35 mort, 8 blessé grave et 3 survivant, heureusement le vol n’étais pas complet.
De nouveau ce sentiment grandit en moi.
- Voici les survivants.
Les photos défile mais Ezio n’apparaît pas, puis on voit là familles des victimes, du moins celle qui ont voulu participer et c’est avec effrois que je reconnais la mère d’Ezio en larme avec dix ans de plus sur son visage déformé par la tristesse.
La sensation dans ma poitrine explose lorsque que je comprend et mon cœurs éclate en dix millions de petits morceaux désormais impossible à récolter.
Ezio est mort, il nous à quitter.
C’était bien un adieu.
- Mon dernier souvenir de toi est le meilleur je te le jure, ils sont tous bon.. avouais-je à voix haute comme si il pouvait m’entendre.
1 commentaire
François Lamour
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Il y a un an