Fyctia
Chapitre 2 - Azylis
Il est dix neuf heures trente lorsque l’avion atterrit à Cancún, il fait encore chaud quand on sort de l’avion et le coucher de soleil n’a même pas encore commencer.
Je récupère mes affaires difficilement à cause du nombre de personnes présentes dans l’aéroport, je sort à vingt heures quinze, à cette heure c’est assez compliqué de trouver un taxi, heureusement que je suis devant un aéroport sinon j'aurais du attendre jusqu’à demain.
Après une bonne demie-heure de route j'arrive devant mon hôtel, j'ai qu'une hâte manger un bon repas ! Je prendrais bien une douche aussi. L'avantage ici c'est qu'on est déjà en été alors les restaurant reste ouvert tard.
J'arrive à l'accueille et demande à une sublime brune bien bronzée les clefs de ma chambre qu'elle me donne un sourire charmeur au lèvres. Je grimpe rapidement au
second étage là où se trouve ma chambre pour les deux prochaines semaines.
Une fois mes affaires déposée je me fait couler un bon bain chaud, et de m'y détendre un long moment, ça fait longtemps que je n'ai pas connu autant de calme.
Il est vingt et une heure quand j'ai fini de me préparer, et il est trente quand je sors de l'hôtel, il y a tellement de choix de restaurants, tous très différents. J'opte pour un restaurant qui fait également bar dansant qui ne me semble pas très loin de l'hôtel à pied, c'est l'endroit parfait pour faire des rencontres. J'active mon GPS et essaye de me repérer dans cette grande ville surchargée d'hôtels en tout genre, on voit à quel point l'endroit est touristique, cependant cela n'enlève rien à son charme.
J'arrive devant le grand bâtiment blanc et noir à vingt deux heures, je doute de réussir à trouver une table mais entre tout de même confiante.
Je me dirige à l’accueil.
- Bonjour, il vous reste une table s'il vous plait ? Je suis seule.
L'homme me sourit malicieusement avant de me faire signe de le suivre, ce que je fait sans trop réfléchir.
Il s’arrête devant une grande porte en bois et l'ouvre, elle donne sur une grande salle remplie de grandes tables circulaire en verre.
Après avoir parcouru la salle il s’arrête de nouveau.
- Voici madame.
- Merci bien.
Il me tire la chaise, j’hésite quelques secondes puis m'assoie.
- Je vous apporte la carte.
Je lui fait un sourie de remerciant et me met à observer autour de moi, et bon sang ces gens sont gens sont réellement bien habillée, je remarque une femme à qui je donne la cinquantaine qui porte une création versace, je me demande ce que je fait ici avec mon tailleur sézane que j'ai payer cent soixante dix euros..
J'attends seulement dix minutes avant que la carte n'arrive.
- Je vous laisse choisir et je revient vers vous, le blondinet m'accorde le même sourire.
Il tourne les talons sur ses mots, la carte est immense, tous les prix, tous les plats, c'est hallucinant, cependant j'opte pour une spécialité mexicaine : des quesadillas au bœuf.
Et pour la boisson j'opte pour un rosé, un côtes-de-provence plus précisément, cela fera un mélange tout en gourmandise et fraîcheur, on en sert généralement avec des fajitas.
- Vous avez pu choisir ?
- Oui, je vais vous prendre du rosé, un côtes-de-provence avec des quesadillas au bœuf s'il vous plaît.
- D'accord, je vous amène ça.
- Je vois que tu t'y connais bien en vin, résonne une voix rauque dans mon dos.
- Oui, pas vous ?
- Vous ? Je pensais que depuis le temps on avait passer les formalités.
- Vous devez vous trompez de personne, je ne suis pas du pays.
Je ne prends pas la peine de regarder l'homme mais celui-ci m'y oblige en venant s'asseoir juste en face de moi. Ce regard de cendre, ces cheveux de la même teinte que les plumes d'un corbeau, ces lèvres fines retroussées en un sourire provocant, aucun doute possible.
- Ezio ?
- Azylis, sourit-il.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je me pose la même question à ton sujet mais je retiens ma curiosité.
- Haha, très drôle.
- Après tant d'années je pensais être mieux accueilli mais visiblement je me trompé.
- Tu veux que je te dise quoi ? Je n'ai plus de tes nouvelles depuis quatre ans, et tu t'attend à une bonne réaction ?
- Évidemment.
Il garde son sourire comme à son habitude, même les discussions sérieuses le font sourire.
- J'avais dit adieu pas au revoir, donc ta réponse tu l'avais depuis le début.
- Je t'ai dit adieu aussi et pourtant je n'ai pas pensée à un seul moment te perdre totalement en deux semaines à peine.
Ma gorge se serre.
- Sais-tu que les relations à distance existent et que cela peut fonctionner ? Ta raison est probablement "oui, mais je n'avais pas envie de devoir subir la distance alors j'ai préférer abandonner sans essayer", pas vrai ?
Il ne répond rien, lit la carte et appelle un serveur, puis il lève les yeux vers moi.
- Je me permet de commander, je pense qu'on va en avoir pour un moment.
Je souffle d'agacement devant son arrogance qui me faisait pourtant tant d'effet au lycée.
Et qui m'en fait encore un peu aujourd'hui.
- Je vais vous prendre une côte de bœuf avec un vin rouge, je vous laisse me surprendre sur le choix, merci.
Le serveur tourne les talons rapidement.
- Tu disais donc ?
- Ah parce qu'en plus tu ne m'écoute pas ?
- Je rigolais, tu as perdue ton humour ?
- Avec toi, oui.
On se défie du regard sans trop savoir jusqu'où nous sommes capable d'aller dans nos propos ce soir, il y a trop de non dits.
- Je vois, alors j'ai perdu toute ma politesse, je vais aller directement au but.
Des nœuds se forment dans mon ventre je ne le connais que trop bien pour savoir jusqu'où il peut aller lorsque son regard de cendre se transforme en véritable feu.
- Tu as raison, je me suis dit que si le destin nous séparer c'est qu'il y avait une bonne raison, tu comprend, je n'ai pas voulu aller à l'encontre du destin qui nous étaient destiner, et regarde, j'avais raison, on est assis l'un en face de l'autre à l'autre bout du globe.
Je rigole franchement devant l'immensité de sa connerie.
- Tu vois que tu n'a pas perdue ton humour, bref, pardonne moi, j'étais jeune, on est en vacances loin de nos vies respective on peut faire comme si on s'était jamais quitter et se dire adieu à la fin de notre séjour ici.
- Donc, on vit l'amour parfait deux semaines, on se adieu comme il y a quatre ans puis si ça nous manque on revient au Mexique ? Quel plan merveilleux.
- N'est-ce pas ?
Son sourire insupportable est de retour sur ses lèvres et pour moi c'est la goutte de trop.
- Excusez-moi monsieur, j'interpelle l'agent de sécurité, cet homme m'importune, j'étais venue manger seule et je ne le connais pas, je me permet de vous demandez de le faire partir puisqu'il refuse de le faire de lui même.
Ezio arrête de respirer une fraction de seconde sous le choc puis me sourit de façon narquoise.
- J'aime la femme que tu es devenue Azylis.
- Et moi dont.
- Monsieur veuillez me suivre.
Ezio suit en râlant pour son repas, au même moment le serveur m'amène mon plat, j'ai gagnée pour ce soir.
1 commentaire
François Lamour
-
Il y a un an