Fyctia

1848

C'est un dimanche de repos, qui s'annonce pour les jeunes, un jour remplie d'espoir.

Ils étaient chez mademoiselle Clara quand, elle leur expliqua qu'aujourd'hui, au lieu de leur faire cours, elle leur racontera une histoire vraie qui s'est déroulé à Paris et qui sera bénéfique pour eux, ainsi que tous les autres esclaves.

Elle commença son récit :

- C'est l'histoire d'un journaliste, se prénommant Victor Schoelcher. Qui à la fin de février, pendant son voyage d'enquête au Sénégal, en connaissance de la chute du roi Louis-Philippe.

N'ayant pas encore abordé le sujet du roi de France, et même s'il en existé un, Zabeth eu un regard interrogateur envers Clara, ce qu'elle compris.

- Et oui, ma chère enfant, nous avons, du moins avions un roi, je vous en parlerai à votre prochain cours, si vous le souhaitez.

Elle reprit son récit.

- Ce qui le ramena à Paris et constate que François Arago est le ministre de la marine et des colonies, qui le nomma sous-secrétaire d'état chargé des colonies et des mesures relative à l'esclavage.

Les jeunes se regarder étonner, émue, d'entendre qu'il y est des gens qui pouvais s'intéresser à eux. Clara les regarder un petit instant, en voyant une larme sur la joue de Zabeth, avaient compris, qu'ils s'avaient enfin, qu'ils n'étaient plus seuls.

- Continuons, les enfants ! Au début de ce mois, plus précisément, le 4 avril, il fut nommé par le décret, président de la commission d'abolition de l'esclavage chargé de préparer l'émancipation, qui est signée par le gouvernement provisoire de la toute jeune République.

- Clara, fais Zabeth d'une voix tremblante, de peur de l'interrompre.

- Oui, mon enfant, qui y a-t-il ?

- Peux-tu nous expliquer ce que c'est un décret et l'abolition, s'il te plaît.

- Bien sûr, il ne faut pas hésiter à me couper pour me demander, précisa Clara en sentant la gêne de Zabeth.

Un décret est une décision prise par le gouvernement. Et pour ce qui est de l'abolition, c'est une action de supprimer et dans votre cas les enfants, on parle de supprimer l'esclavage.

- Merci infiniment Clara, je comprends mieux. Tu en es sûr que c'est vraiment arrivé, que c'est possible ? Demande-t-elle avec un soupçon d'espoir, qui briller dans ses yeux.

- Oui, c'est tout à fait vrai. Confirma Clara, avec une conviction dans la voix.

Elle poursuivit son exposé.

- C'est de ce poste que, Victor Schoelcher, eu connaissance d'une pétition de la société de la morale chrétienne, en avril 1847. Elle a recueilli 11 000 signatures. Parmi ces signatures, se trouvait 3 évêques, 19 vicaires généraux, plus de 850 prêtres, prés de 90 présidents de consistoire ou pasteur et 6 000 négociants.

Les jeunes en entendant tous ces chiffres fut abasourdi, Clara les regarda et vue qu'ils avaient la bouche grande ouverte et les yeux écarquiller.

- Cela fait énormément de monde ! S'esclaffa Zabeth.

- Vous n'êtes pas seule, et cela, depuis longtemps.

Clara enchaîna sa narration.

- La commission tient sa première réunion, le 6 mars et le 27 avril, elle propose une série de 12 décrets qui émancipant les esclaves et organisent l'avenir dans les colonies. Dont un article qui vous attribue le statut de citoyen et vous vous nommera "nouveau citoyen".

Grâce à cet homme, nous allons, enfin pouvoir existé, j'ai comme une sensation qui est d'une chute dans un trou baigné d'une lumière éclatante. Pensa Zabeth avec un sourire béant et les yeux remplie d'étoile.

Clara, devina en Zabeth le soulagement et l'espoir qui émanait d'une simple décision.