Fyctia
Chapitre 4
Mr. Lewis, Auteur,
Je m'appelle Steven Lewis, je suis originaire du Texas, jeune auteur de romans, installer depuis quelques années à New York. J'écris principalement des autobiographies, mais également des romans du genre thriller, policier..... J'ai toujours été fasciné par l’écriture. Ma mère me lisait souvent des poèmes, ou des histoires sortant de son imagination. Depuis l'enfance j'aime inventer des histoires. Mais depuis quelque temps j'écris beaucoup d'autobiographies sur des jeunes gens de mon pays. Le premier livre Autobiographique que j'ai écrit était sur une femme atteint d'une maladie grave. Aujourd'hui décédé. Pas grand monde la connaissait mais grâce à ce roman écrit quelques mois avant son décès, les gens ont appris à la connaître et on arrêté de la juger. Même si cela était trop tard. Cette femme n'était autre que ma mère. Une femme incroyable qui m'a permis d’être la ou j'en suis aujourd'hui.
Il y a un mois, j'ai été contacté par Jeremy, un patient de l’hôpital psychiatrique « North Texas State Hospital ». Dont les patients souffrant de maladie mentale ou de troubles du développement intellectuels y sont enfermés. Lorsqu'il m'a contacté j'ai cru à une plaisanterie. Mais lorsqu'il m'a expliqué sa demande, j'ai tout de suite accepté de le rencontrer.
Quelques jours après l'avoir eu au téléphone, j'ai fait la demande pour obtenir la permission de rencontrer Jeremy.
Étant pas de sa famille, je devais faire une demande stipulant ma demande à l'intention du patient Jérémy Collins. Mais surtout attendre l'acceptation du patient.
Les jours étaient passés, et ma demande avait été acceptée. Et aujourd'hui je dois aller rejoindre l'un des campus du centre hospitalier du Texas, où est enfermé Mr. Collins. Je ne sais pas pourquoi et comment il a fait appel à moi. Mais j'ai décidé d’écouter son histoire. Le peu qu'il m’ait dit m'a convaincu de faire une autobiographie de sa vie avant qu'il ne parte. Je sais que c'est jamais simple d'arriver dans la vie d'un patient atteint d'une maladie mentale dont l'origine n'est pas encore établie, alors qu'il est atteint d'une grave maladie. Mais j'en saurais davantage lorsque je serais à ses côtés pour écouter son histoire.
Je viens d'arriver devant le campus ou un garde de surveillance attend devant l'entrée. Je me rapproche de lui. Il m'inspecte de haut en bas, de droite à gauche. Je suis fouillé comme jamais. Je présente alors mon autorisation. Tout en me laissant passer il me dit :
- Faite attention à vous ce sont des fous.
Je ne prête pas attention de ce que le garde viens de me dire, et je me dirige jusqu’à l'entrée du campus où est enfermé Mr. Collins. Je présente mon autorisation, l'aide soignante qui m'accueille, me demande de la suivre. Je lui emboîte donc le pas. Arriver dans une salle surveillée de plusieurs caméras et un garde face à la porte. L'aide soignante me demande d'attendre dans cette salle. Je commence alors par observer la salle. Rien d'étrange. Simplement une salle blanche avec de nombreuses caméras. Une table et deux chaises. Je me crois dans une salle d’interrogatoire avec toutes ses surveillances. Je m'installe donc sur l'une d’elle. Lorsque j’entends des pas dans le couloir. L'aide soignante s'approche de la salle, avec un jeune homme blanc comme neige. Elle s'approche de moi et me dit :
- Si vous avez un problème en tout genre faites signe au garde.
Je lui fait signe de la tête, avant qu'elle ne quitte la salle me laissant seul avec Mr. Collins.
Je regarde le jeune homme tout en lui demandant de bien vouloir s’asseoir. Ce qu'il fait de suite. Il me lance des regards de tristesse. Des regards de soulagement. Je ne sais encore pas pourquoi. Mais tout en me regardant il me dit :
- Merci d'avoir répondu favorablement à ma demande. J'ai fait appel à plusieurs personnes dans ce milieu, et malheureusement vous êtes le seul qui a bien voulu répondre à ma demande.
Comment vous remercier. Je.......
Je le regarde, lorsqu'il se met à pleurer. Les mains sur le visage.
Tout en le regardant, je lui répond :
- Vos mots me touchent. Comment ne pas répondre à un appel au secours.
Pendants quelques minutes plus un mot. Nous nous regardons. Puis Mr. Collins commence à me raconter son histoire avec des yeux émerveillés et je l'écoute attentivement tout en prenant des notes.
Jérémy
Ce même matin la, avec Célia, nous sommes allés à notre premier cours. En salle de classe, Je m'étais installé tout au fond de la classe tout prêt de la fenêtre. J'avais observé au loin dans le bois derrière la cour du lycée, une ombre. Pas une ombre quelconque mais quelque chose d'étrange qui m'avait intrigué, qui m'avait attiré. Célia m'avait regardé et m'avait chuchoté à l'oreille:
- Petit cœur, à quoi tu penses ?
J'avais été à l'affût de cette étrange ombre de l'autre côté du lycée. J'étais intrigué par cette chose au loin qui me regardait lorsque j'avais adressé à Célia :
- Rien t’inquiète pas princesse
Nous avions regardé le professeur de Français à ce moment-là lorsque celui-ci nous avait demandé de nous taire. Avant d'avoir expliqué à toute la classe le devoir que nous devions rédigé. Après cela il nous avait distribué nos devoirs. J'avais obtenu une super note ce jour-là. Mais je n'avais été très réactif. J'ai été complètement perturbé par cette chose étrange.
Célia m'avait trouvé étrange ce jour-là. Toute la journée j'avais été focalisé sur cette ombre. Me demandant ce que j'avais bien pu voir. Encore aujourd'hui je me demande si j’étais pas devenu fou.
- Est ce que je suis devenu fou ? Je suis fou d'après vous ?
Je regarde Mr. Lewis, qui est là pour m'écouter. Notant quelques bribes de ce que je lui raconte. Je suis pas sûr qu'il comprenne ce que je vais lui raconter. Mais je sais une chose c'est qu'il est le seul qui a bien voulu venir m'écouter.
Je sais que j'ai plus toute la vie devant moi c'est pour cela que lui raconter ses huit années de souffrance, d’abomination, et j'en passe est pour moi une libération mentale. Est ce que lui aussi il va me rejeter ? Comme tous ces gens qui m'ont simplement accusé. Accusé sans comprendre. Aurai-je la chance de partir libre ? malgré ce que j'ai pu faire. Je ne sais pas mais lui raconter ma vie. Enfin une partie de ma vie, est pour moi une chance de partir avec un poids en moins.
Le soir même, après le Lycée, Célia et moi nous avons traversé la ville main dans la main pour rejoindre le parc Winter Island / Waikiki Beach . On avait profité de ce coucher de soleil et de ce grand ciel bleu marine.
Je lui avais fait la promesse, ce jour-là, d’être toujours là pour elle. Que quoi qu'il pouvait arriver dans la vie, elle pouvait toujours compter sur moi. Si j'avais su ce soir-là que ma vie allait être bouleversée à tout jamais. Je n'aurais pas mis le bout de mon nez dans ce parc et encore moins emmené l'amour de ma vie.
F.P
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