Fyctia
Chapitre 10.1- Ezra
Ce matin, je me réveille avec les tympans qui tapent tellement fort, que je grogne de douleurs. J’ai peu de souvenirs de la soirée d’hier, tout ce que je sais, c’est que j’étais en boîte avec des amis histoires de se détendre et qu’une belle brochette de mannequins nous a rejoint. De vagues souvenirs, refont surface, je me souviens de ne pas être rentré seul aussi. Le gémissement qui résonne à côté de moi me le confirme. Je me tourne rapidement et le merveilleux corps nu, d’une des filles de la soirée est allongé sur mon lit avec seulement le drap en soie pour le recouvrir.
— Salut beau gosse, me dit-elle d’une petite voix, en s’avançant vers moi sûrement pour m’embrasser.
Mon premier réflexe est de grimacer, dans un mouvement purement d’instinct de survie, je recule ma tête, ce qui semble la vexer. Rien à foutre. Elle pensait vraiment qu’on aller se rouler une pelle avec son haleine du matin ? JAMAIS ! Cette pensée me répugne au plus haut point !
— Hey salut… Toi… Dis-je un sourire un peu crispé en ayant complètement oublié son prénom. Ce qui ne semble pas lui échapper.
— Adja. Dit-elle la voix légèrement irrité.
— Pardon ?
Elle se redresse sans honte, et laisse le drap tomber de son corps pour me laisser voir sa poitrine parfaitement refaite.
— Je m’appelle Adja. Tu sembles l’avoir oublié alors je te rafraîchis la mémoire.
Mais oui ! Maintenant, ça me revient, j’ai tout de suite flashé sur elle quand elle est arrivée dans la boîte. Ses longues jambes, qui semblaient s’étendre jusqu’à l’infini, sa peau noire sans la moindre imperfection a eu raison de moi. Et ses longues tresses qui tombent en dessous de ses fesses m’ont de suite donné envie de les serrer dans mon poing pendant que je m’occuperais de son joli petit cul. J’ai attaqué direct, j’ai appris qu’elle était originaire du Liberia, et qu’elle avait était repéré lors d’une séance photo qui se déroulait dans son pays pour une grande marque de luxe. Je comprends pourquoi, Adja à un visage de poupée et des traits tellement fin qui lui donne un aspect pur. Je tourne ma tête vers la gauche et je m’aperçois que les capotes ne sont pas utilisées et toujours dans l’emballage, mon sang pulse dans mes veines et je suis à deux doigts du malaise quand j’imagine qu’on a couché ensemble sans les utiliser, ça n’arrive jamais même bourré au fond du trou, j’en mets une ! Putain alors pourquoi aucune n’est utilisée !
— Détends-toi chéri on a, rien fait hier soir, me dit la voix de la femme.
Je crois qu’elle a remarqué mon état d’anxiété et a pris les devants avant que je ne lui pose la question.
— On n'a rien fait ? Mes sourcils se froncent quand je réalise ce qu’elle a dit, vraiment, tu es sûr ?
Elle hausse un sourcil.
— Vraiment, je m’en souviendrais si tu avais été en moi, tu ne crois pas ?
Pas con en effet.
— Tu étais complètement bourré hier soir, et tu as commencé à me parler de fée et de licorne puis tu es tombé comme une masse. M’explique t’elle dépitée ; je n’ai pas eu ce pourquoi je suis venue.
— Oh… Dis-je simplement.
Une première pour moi et je ne sais pas vraiment quoi répondre d’autre-là tout de suite. Elle se lève, ce qui me laisse maintenant tout le plaisir d’admirer son corps et le galbe de ses belles fesses ferment, Adja n’est pas le moins du monde pudique, ce qui est souvent le cas avec les mannequins en vue de leur métier. Elles doivent s’habiller et se déshabiller parfois plusieurs fois en un temps record et devant plusieurs personnes. Je suppose qu’avec le temps, c’est devenu quelque chose de courant pour elles.
— Où vas-tu ? Demandais-je quand je la vois se diriger vers la salle de bains.
— Me doucher, alaise la petite, tu me dois au moins ça après ne pas m’avoir fait joui une seule fois cette nuit, c’est la moindre des choses non ? Dit-elle avant de disparaître.
J’opine de la tête pour lui montrer que je suis d’accord avec ce qu’elle dit, mais elle n’est déjà plus là pour le voir. C’est une honte que cette femme n’est pas criée au moins une fois mon prénom dans cette chambre ! Je souffle bruyamment me passe une main sur le visage et vais rapidement dans une autre chambre pour me doucher à mon tour. J’ai préparé le petit-déjeuner à la femme que je n’ai pas fait jouir, puis je lui ai dit qu’il était l’heure pour moi d’aller au travail. Elle m’a fait promettre de la rappeler et que cette fois, je lui offre les meilleurs orgasmes de sa vie comme initialement prévu. Ce à quoi j’ai bien évidemment répondu un énorme OUI !
Je suis actuellement en réunion et la seule chose à laquelle je pense est que j’ai failli à ma réputation et que je n’ai pas fait jouir cette femme ! Elle a bien dit que j’ai parlé de fée et de licorne ? Pour les licornes, je ne sais pas trop en revanche pour les fées, j’ai une petite idée… Un sourire se place alors sur mes lèvres quand je pense direct à…
— Ezra tu m’écoute ! Tonne, une voix en colère en face de moi.
— Non. Répondis-je aussitôt.
Je vois Garett serré fort la mâchoire, les yeux fumants de colère.
— Tu te fou de moi là ? Dit-il d’une voix faussement calme.
— Pas le moins du monde, fis-je avec flegme, je suis fatigué ce matin et ton récit devait sûrement être à mourir d’ennui. Et tu sais que je me perds vite quand c’est le cas.
Je vois précisément le moment où sa colère éclate, et j’adore ça !
— Tu sais quoi, laisses tomber cette histoire de nouvelle firme et d’associer nos sociétés, c’est une mauvaise idée ! Crache-t-il énervé, je vais dire à Nate d’oublier l’idée, il est hors de question que je…
Je lève les yeux au ciel totalement soûlé par ce qu’il raconte et décide donc de le couper.
— Envoi les documents à Java, pour ce qui est de Henry Climann, je m’occupe de lui son fils et moi étions dans la même école, je le connais un peu. Pour ce qui est du notaire, il est déjà informé et l’entreprise du bâtiment m’a fourni un devis que j’ai déjà envoyé sur ta boîte Mail. Terminais-je sans le regarder.
Le silence tombe dans la pièce, ce qui me force à lever les yeux de mon téléphone pour le regarder. Il semble abasourdi par ce que je viens de lui dire, il devrait pourtant me connaître depuis le temps. Je donne souvent l’impression de ne pas écouter, mais c’est faux. Je suis capable de faire deux choses en même temps même si je n’en ai pas l’air.
Eh oui Mesdames cette fonctionnalité ne vous est pas spécialement réservée !
— Bien. Dit-il après plusieurs minutes de silence. Tout est réglé alors.
— Comme tu le vois tout est sous contrôle mon grand !
Je le vois grimacer, et je pouffe de rire intérieurement, je sais qu’il déteste quand je l’appelle ainsi. Et bien évidemment ma passion dans la vie, hormis les femmes bien sûr, c’est de passer mon temps à emmerder mon frère et mon meilleur ami !
— Je ne sais même pas pourquoi je m’inflige ça en te supportant depuis autant d’années. Fit-il d’une voix dépitée.
— Par ce que je suis l’amour de ta vie G ! Ton putain d’âme-sœur mec. Répondis-je en lui claquant un clin d’œil.
26 commentaires
oulidiipaye
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Il y a un an
@userr25833910
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Il y a 2 ans
_stylly_
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Il y a 2 ans
Nanouad
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Il y a 2 ans
sagesse55
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Il y a 2 ans
Nanouad
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Il y a 2 ans
Milien Valencia
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Il y a 2 ans
blxck?!
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Il y a 2 ans
lala diaby
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Il y a 2 ans
lala diaby
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Il y a 2 ans