Dès qu'il s agit d enfants, c est encore plus dur... On imagine la scène de violence terrible qui se joue de l autre côté de la porte. Peut-être, j aurais plus insister sur le ressenti du petit. Il entend, il a peur certes, mais peut-être pourrais tu accentuer le malaise, la tétanie qui l habite. Au final, je me demande si il n y a pas une incohérence dans le caractère de la mère. Elle veut défendre son fils, ferme le portail, mais laisse le mari rentrer...et se rebelle même..je ne vis pas cette situation, et je sais que demander de l aide est très difficile pour les victimes, seulement elle semble presque trop vaindicative...je ne sais pas si je suis claire!
Lloyd
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Il y a un an
Oui je vois ce que tu veux dire. Je ne sais pas non plus comment ce genre de chose ce passe, je n'en ai pas été victime (heureusement). Effectivement, elle est ambivalente... dans ma tête, elle fermait le portail pour avoir le temps de cacher son fils, et que le mari ne s'en prenne qu'à elle... mais ce n'est sans doute pas assez clair. Et je ne sais même pas si ça rend la chose plus cohérente ! En tout cas merci de ton commentaire !
La Plume d'Ellen
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Il y a un an
Hurggg ton histoire commence fort. La scène est très bien écrite au point que je n'ai pas eu de mal à imaginer la scène. A la fin de ce chapitre je ressens une énorme peine mais aussi un esprit de vengeance alors bien joué ! 😉
Lloyd
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Il y a un an
Merci ! :)
Céline Carberge
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Il y a un an
D'un avis purement personnel, ce chapitre ne m'a pas transporté. J'ai lu les autres commentaires pour voir les retours et de mon côté, je ne trouve pas la scène de violence très réaliste. En tant que femme, je me dis qu'une scène comme celle-ci aurait dû me perturber ou même m'énerver, mais ça n'a pas été le cas. Plusieurs phrases de dialogue en sont responsable. Premièrement : " — Tu m’as arraché une touffe de cheveux !
— Bah quoi ? T’en as d’autres contrairement à moi. " Je trouve que ça ne fonctionne pas. S'il lui a réellement arraché des cheveux, montrer qu'elle en souffre en disant qu'elle à la main sur son crâne, que son visage est rouge parce qu'elle s'est débattu, que les larmes emplissent ses yeux. Je donnerais également des informations sur sa manière de parler, elle pourrait très bien avoir la voix tremblante, par exemple. Ce sont des petites touches qui manque à mon sens pour donner de la force à cette scène afin qu'elle ait un réel impact. Idem pour :" — Arrête de pleurer, tu veux que je te les redonne ? Ouvre la bouche… / — Tu veux tes cheveux ? Bouffe-les, allez ! Ou excuse-toi… " C'est vraiment les échanges entre le père et la mère qui manque de crédibilité à mon sens. Surtout que le père n'épargne pas le gamin derrière : " — C’est ça que tu caches petit con ? Petite merde, faiblarde et chouineuse… " Pourquoi est-ce qu'il serait aussi odieux verbalement avec son fils, mais que sa femme n'a pas subit la moindre insulte ? Ton protagoniste est mauvais jusqu'à l'os, donc je pense que c'est à exploiter davantage. ( Bien évidemment, ce n'est que mon avis :) )
Lloyd
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Il y a un an
Bonjour,
Je prends en compte tes commentaires, cependant, je pense qu'il y a une incompréhension vis-à-vis de cette scène.
Tout d'abord, la séquence n'est pas centrée sur la femme, mais sur l'enfant. C'est donc peut-être pour ça que tu ne t'es pas sentie perturbée, énervée ou touchée.
Je pariais sur le fait que le lecteur aurait de l'empathie pour Jean, le petit gamin de 5 ans qui entend sa mère se faire maltraiter par son père, et qui ensuite subit le courroux de ce dernier.
En effet, si au début de la scène je donne des détails sur les parents, c'est pour plonger le lecteur dans l'ambiance. Qu'il sache où il se trouve, où il va. Après, je me concentre sur ce que voit, entend et ressent Jean, l'enfant.
Il perçoit donc sa maman endurer des violences physiques atroces, sans les observer. Voilà pourquoi on n'a pas de précisions sur sa mère lorsqu'elle a une mèche de cheveux arrachée. Il ne le visualise pas. En revanche, effectivement, j'aurais pu mettre un détail concernant sa voix pour faire transparaitre sa souffrance. Je pensais que c'était assez clair, une touffe de cheveux arrachée, pour que ça implique la douleur de la personne.
Donc j'ai dépeint une violence physique sur la mère. Je voulais faire en sorte que le père de Jean insulte aussi sa femme, mais je me suis censuré, estimant que ça allait faire trop. Peut-être n'aurais-je pas dû.
J'ai ensuite décrit une maltraitance verbale et morale chez l'enfant, avec une touche de sévices physique (la claque qu'il reçoit de son papa, qui le sonne et le fait saigner).
J'ai opté pour ce genre d’agressivité, car je pense qu'elle est pire que la violence corporelle. Comme dit Jean "on se répare". On soigne nos blessures naturellement. Mentalement, c'est beaucoup beaucoup plus dur.
Enfin, cet homme brutal n'est pas mon protagoniste. Comme on peut le lire dans mon résumé, c'est Jean mon protagoniste (pas dans cette scène flashback, j'en conviens. Ici, ce serait plus la mère, la protagoniste... qui perd contre le père, qui est l'antagoniste...).
Donc pour conclure : je ne me focalise pas sur la souffrance physique que ressent la femme. Je me concentre sur le traumatisme psychologique qu'est en train de vivre Jean, enfant sans défense de 5 ans.
J'espère t'avoir éclairé sur le point de vue que je souhaite donner sur cette scène.
Je t'invite à relire ce chapitre avec ces informations en tête et à me dire si cela change quoi que ce soit pour toi.
Bonne continuation ! :)
Jay H.
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Il y a un an
Bon, malgré les quelques coquilles/répétitions, je trouve que c'est très bien écrit et surtout, c'est percutant et très réaliste. On souffre en même temps que cette mère et son petit Jean. On souffre même pour la peluche, donc c'est réussi pour une entrée en matière.
Lloyd
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Il y a un an
Merci ! Oui il va falloir que je fasse plus attention aux répétitions, on me l'a beaucoup signalé ! Et certains mots au passé se sont glissé dans le texte... j'ai plus l'habitude d'écrire au passé, des fois je ne m'en rend pas compte !
petitemr
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Il y a un an
Quel démarrage Lloyd… Bouh, dès qu’on touche à un enfant, forcément c’est glaçant !
ClemZ
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Il y a un an
Pour une entrée en matière, on peut dire qu'elle est violente, mais dépeint une triste réalité qui touche plus de personne qu'on ne le penserait. J'avoue que je croisais les doigts pour qu'il n'entre pas dans la chambre du petit, mais même lui n'a pas pu échapper aux griffes de son père.. Tout s'enchaîne à une vitesse, que ça nous tient en haleine jusqu'au point final !
44 commentaires
MarionH
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Il y a un an
Lloyd
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Il y a un an
La Plume d'Ellen
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Céline Carberge
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Jay H.
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petitemr
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ClemZ
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Il y a un an