Zia Tom-Puisai Des tulipes plein les yeux Chapitre 5 - Judith

Chapitre 5 - Judith

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14 commentaires

Véronique Rivat

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Il y a 2 ans

Serions-nous face à un pervers narcissique ?

Andrea T. Macedo

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Il y a 2 ans

Je suis un peu perplexe pour les dialogues que je trouve très soutenus ; j’arrive pas à savoir si c’est ok parce qu’ils sont posch ; snob comme ça, ou parce que tu voulais « bien écrire », mais après bon, Maurice, le Chardonnay, un Pomsky… ils sont riches ? 😅 Par contre tu m’envoûtes avec tes descriptions et adjectifs ! J’adore

Zia Tom-Puisai

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Il y a 2 ans

Merci pour les descriptions et les adjectifs. Pour ce qui est du langage, je parle comme ça. Et, oui, Coraline est riche. (Moi pas !) Et puis je ne peux pas m'empêcher d'être un peu pédagogique... J'ai dans l'idée que ce que j'écris doit apporter quelque chose à la culture générale de mon lecteur. Une ambition prétentieuse, je sais, je sais...

Zia Tom-Puisai

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Il y a 2 ans

Pour ce qui est de Judith, oui, Pierre est aisé. Et surtout très imbu de lui-même. Donc une sorte des snobisme se dégage de lui. Mais tu vas découvrir tout ça plus tard. Pierre, on fait sa connaissance dans le chapitre " gros béguin", qui n'est pas encore débloqué.

Andrea T. Macedo

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Il y a 2 ans

Je comprends c’est ta plume ! Et ça fonctionne ce n’est pas dérangeant à mon égard, mais à bien d’autres, je sais que ça peu poser un petit problème au niveau du réalisme et du naturel ! Je balance mes conseils sans aucune arrière-pensée négative crois le bien ! Tu peux apporter beaucoup au lecteur avec des dialogues parfois « bâclés » ! J’adorais lire à la fac des livres où certains mots étaient mâchés, ou des tics de langage (en Provence et dans le sud, on dit souvent eh beh, teh…) ajouter ce genre d’injonctions peu vraiment enrichir le dialogue quand bien même tu trouves que ça l’appauvrît ! Qu’un seul de tes personnages soit posch et parle comme ça ça me paraît ok, mais tous, quelque soit leur statut, ça peut rapidement faire soap opera! Encore une fois ce n’est qu'un avis, et le mien, tu en fais ce que tu veux ! ☺️

Andrea T. Macedo

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Il y a 2 ans

Yes pour Pierre et Coraline ça m’a pas trop dérangé maintenant que tu m’expliques leur statut. Après comme je te dis c’est minime, désolée je chipote mais j’aime trop discuter de tout ça je suis curieuse de savoir les approches des autres ^^

Zia Tom-Puisai

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Il y a 2 ans

Merci, oui, j'en suis consciente. Il y a des chapitres à venir où mes personnages bredouillent un peu. Ce qu'il faut savoir dès à présent (meme si je te dévoiles ici un peu l'histoire et que ça va forcément un peu fausser ta lecture) c'est (et peut-être que tu t'en doutes tout de même) que Pierre, aussi bien que Sanjay ont un masque. Et ce masque doit être joli pour pouvoir les amener à la réalisation de leurs desseins. Ils s'adressent à des jeunes femmes de "bonne famille", éduquées par des parents de culture judéo-chrétienne à fond la caisse, issues de milieux relativement cultivés (ce qui ne veut pas toujours dire riche). Les vieilles familles de ces villes de Provinces du Sud (Montpellier, Bordeaux, Aix-en-Provence...) sont très bourgeoises. Judith et Coraline en sont les fruits. Pour se faire aimer d'elles, - de ce genre de filles qui leur donne une plus-value ou qui peuvent les emmener plus loin ou encore qui peuvent caresser leurs égos, ils doivent leur en mettre plein la vue. Et ça ne marchera pas si ils ne sont pas "plus extraordinaires" que d'autres. Alors, oui, elles sont bourges et eux sont des comédiens.

Andrea T. Macedo

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Il y a 2 ans

Ok, ça me va ;)

Zia Tom-Puisai

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Il y a 2 ans

Je dois tout de même t'avouer que quand j'entends mon fils (29 ans) s'exclamer : Oh, ça me casse les couilles de devoir... " , je suis... ou-trée !!! J'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose dans son éducation. Bref, on ne se refait pas... Pour aller un peu plus loin sur mon goût de la langue française, il faut dire que je suis belge. Et qu'à l'époque (celle de ma jeunesse, olala !) je faisais des "humanités" littéraires (lycée). La Belgique d'alors accordait un statut à la langue de Victor Hugo que les français eux-mêmes avaient abandonnés depuis longtemps. Quand je me suis installée en France, à 20 ans, on me regardait comme si je venais d'une autre planète. Et pour moi entendre parler les français relevait du massacre à la tronçonneuse. J'ai fait du progrès... je parle enfin plus mal... mais j'ai encore du chemin à faire. Surtout que maintenant je vis à l'étranger et que je reste seule avec mes dictionnaires. Ca ne va peut-être tout de même pas s'arranger... Et puis, est-on vraiment obligé de s'exprimer dans son roman comme tout un chacun ? N'est-ce pas là le privilège de l'écrivain, de tourner ses phrases à sa manière? Moi, mon auteur préféré (question maîtrise du Verbe) est indéniablement Erik Orsena. Il m'épate. Arriver à sa cheville serait un rêve ! Et puis il y a cette belge qui écrit avec une perfection à couper le souffle. On n'aime ou on n'aime pas ses histoires mais quelle écriture ! Je parle d'Amélie Nothomb.

Andrea T. Macedo

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Il y a 2 ans

J’entends ! Je fais des études de lettres, j’ai déjà écrit un roman et je suis passionnée de littérature. Navrée si je t’ai offensée, ce n’était en aucun cas mon objectif. Je trouve ta plume très agréable, et bien sûr, tu choisis ton style, tes règles sur ton histoire. Je faisais simplement ce retour dans le cadre de la NR. Je m’abstiendrai pour tes prochains chapitres.