J'adore cette nouvelle tournure du récit, plus géopolitique, qui met en lumière certaine choses tandis que les zones d'ombres ne font que se déplacer et s'épaissir sans jamais disparaître. Très bien joué monsieur ! Trop de liesse émanait des chapitres précédents, c'était trop lumineux... trop doucereux. J'adore le parallèle entre la peur, la décrépitude, de l'Homme seul et celle de tout un peuple voire de tout une galaxie ! La terreur est en filigrane dans le texte - tantôt légère et lointaine , tantôt omniprésente et paralysante. C'est très agréable, vraiment. J'ai une question : tu as prévu la fin du récit ou tu tâtonnes au fil des chapitres ?

Je te remercie pour cette analyse fine et constructive. C'est un plaisir sans bornes que de pouvoir satisfaire les appétits littéraires de lecteurs aux profils différents, tout en chamboulant périodiquement leurs attentes et leurs pronostics. L'intérêt qui m'est témoigné à travers tous ces commentaires me touche, car c'est la rétribution de mon travail et l'encouragement qui me permet de développer l'histoire de chapitre en chapitre. Quant à ta question, miss, je dirais qu'un auteur ne maîtrise pas totalement son processus de création, qu'il y a une part d'impondérables qui échappent au créateur (cf Pirandello), que le récit garde une certaine autonomie qui aiguille de fait le déroulement. Mais je dirais aussi que je suis comme Arsène Lupin, en un sens, j'ai toujours plusieurs pistes et plusieurs plans, ce qui m'autorise parfois quelques bifurcations et quelques excentricités, délaissant ou favorisant une variation de scénario au besoin. Pour ce qui est de la fin-fin-fin, qui sait ? Tout est possible !

Mais du coup tsyl de base l’avait volé ou il allait la remettre en place ?! En tout cas il faut qu’il la retrouve au plus vite !

Ce n'est pas Tsyl l'auteur de l'odieux vol : il a récupéré l'astre, mais ça, c'est une autre histoire ! ;) Et effectivement, il comptait bien toucher la prime en restituant l'étoile... avec la suite que l'on sait ! ^^