Fyctia
Hadès.
J'étais dans ma minable chambre d'hôtel à regardé le plafond en me demandant combien de temps j'allais devoir vivre ainsi. Je tentais de me cacher dans les endroits où l'on ne viendrait sans doute pas me chercher. Je commençais à ressentir le poids de la solitude et je vivais constamment dans la peur de ce qui allait ce produire ensuite.
Je regardais alors l'horloge sur le mur en face de moi et je soupirais. Vingt trois heures, je ne trouvais pas le sommeil une fois de plus. Je n'avais plus de nouvelles de Thérésa depuis quarante huit heures et j'ignorais si elle était parvenue à récupérer Siloë. Je ne pouvais qu'imaginé le pire dans ces instants.
Puis l'on frappa à la porte et dans un sursaut, je me levais à une vitesse folle. J'allais ouvrir et mon regard se posa sur Thérésa qui semblait épuisé, je venais alors la prendre dans mes bras, tellement heureux de la voire. J'avais enfin retrouvé le visage familier de cette femme qui m'avait élevé. Je me décidais à la relâcher alors que je regardais autours d'elle, Siloë n'étais pas là.
- Dans la voiture, elle dort.
Je hochais la tête, la laissant prendre place sur le lit pour qu'elle se repose et après avoir déposé la couverture sur elle, je fermais la porte derrière moi pour me rendre jusqu'à la voiture. D'un pas pressé, je finissais par arrivé jusqu'à l’habitacle et y entrais côté conducteur.
Mon cœur se serra en même temps que ma mâchoire lorsque mes yeux se posèrent sur elle. Son visage était rempli de coupure et d’hématomes de différentes couleurs. Je supposais qu'ils avaient dû être donné à des moments différent. Son arcade avait doublé de volume et elle semblait si fragile et épuisé.
Ma main finissais par venir se glisser dans sa longue chevelure brune. Elle était tellement faible et tout ça à cause de quoi ? Parce que je n'avais pas assumé mes sentiments, parce que je n'avais pas choisi le cœur à la raison. Je semblais convaincu que cette tentative de suicide était ma faute, je ne savais pas si elle me pardonnerait.
Ses yeux s'ouvrirent alors et elle tourna son regard vers moi, elle écarquilla les yeux et je me mis à lui sourire avec tendresse. Mes doigts glissèrent sur sa joue jusqu'à remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Puis elle se jeta dans mes bras, laissant les larmes coulés le long de ses joues. Je n'osais pas la serrer de peur de la blesser d'avantage et je me mis à caresser ces cheveux dans un long silence. Je crois qu'elle avait besoin de craquer, de tout lâché et je me contentais d'être l'épaule sur laquelle elle pouvait se reposer à présent.
Nous sommes resté ainsi pendant dix longues minutes jusqu'à ce qu'elle finisse par se détacher de moi essuyant ces larmes. Je me décidais alors à parler le premier, après tout nous avions tant de chose à nous dire.
- J'ai cru t'avoir perdu pour toujours.
- Je suis désolé.
- Lorsque je t'ai trouvé étendu dans les toilettes avec tout ce sang, j'ai réalisé que je n'avais pas été à la hauteur des espoirs que tu avais mit en moi. J'ai commencé à réalisé combien j'aurais voulu échangé ma vie contre celle de Silas pour te sauver toi.
- Ne dis pas de bêtises, Hadès. Je crois que j'ai simplement pas eu la force de me battre d'avantage, Carmen n'avait pas tord dans ce qu'elle a dit ce jour là. J'ai eu la sensation de me faire rejeter pas énormément de personnes et j'ai cru que si tu t'enfonçais dans une relation avec moi, c'est ce qui t'arriverait aussi.
- J'aurais aimé te dire que tu avais tord de penser ça, mais si ça n'avait pas été le cas nous n'aurions sans doute pas cette conversation tous les deux. Nous serions encore chez moi à vivre une relation amoureuse comme toutes les personnes de nôtre âge. J'avais été rejeté au lycée et je l'étais à présent de ma famille qui allait sans doute tout faire pour me remettre sur le droit chemin à présent.
- Tu n'as pas à choisir pour moi, Sisi. Je sais que j'ai souvent semblé indécis ou sur la réserve, seulement il m'a fallut du temps pour comprendre ce que je voulais vraiment. Je suis pas le mec qui s’épanche sur ces sentiments parce qu'avant que je te rencontre je me croyais incapable d'aimer. Y a encore tellement de chose que tu ignores sur moi, j'ai peur de ce que tu penseras de moi une fois que tu sauras..
- Je crois que l'on a tous les deux eu une mauvaise image de ce que nous allions apporté à l'autre et l'on sait rejeter sans le souhaiter vraiment.
- Maintenant que tu es là avec moi, on va rester ensemble et on va s'en sortir même si on doit aller à l'autre bout du globe tous les deux on y arrivera. Je ne veux plus jamais te laissé, plus jamais.
Je plongeais mon regard dans ces grands yeux vert, elle me détaillait et enfin un large sourire se dessina sur ces lèvres celui qu'elle n'avait que pour moi. Je glissais ma main sur sa joue et je venais embrasser ces lèvres sans plus aucune retenue. Je la choisissais elle et tant pis pour ma famille et les risques que j'encourais. Je me sentais tellement plus fort lorsque nous étions ensemble tous les deux.
Siloë mit fin au baiser.
- Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? Pourquoi est-ce qu'on est ici ?
- Et bien, nous devons partir le plus loin possible de chez nous, pour toi comme pour moi. Ma famille à apprit ce que j'ai fais pour toi par Carmen et disons que pour eux cette une marque de faiblesse. Aimé ne fait pas parti de mon adn..
- Alors il veulent te ramener en Grèce ?
- Disons que c'est la part aimable de ce qu'ils vont me faire si il me retrouve.. Ma famille est dans des affaires criminels Siloë.
- C'est ce que tu essayais de me cacher depuis tout ce temps ?
- Oui je craignais que si tu le savais tu ne veuilles plus de moi près de toi, ce que je peux comprendre.
- Ne dis pas de bêtises, si tu me choisis ça veut dire que tu renonces à toutes ses affaires louche dont ils font parti. J'apprécie ce que tu fais pour moi Hadès, mais tu veux vraiment renoncer à ta famille pour moi ?
- Je te choisi toi. Je suis pas un criminel et je ne compte pas le devenir juste parce que je suis l’héritier tant désirer. Je veux choisir ma propre vie maintenant.
Elle me sourit, le regard amoureux et je savais que je ne me trompais pas cette fois, j'avais vraiment tout ce qu'il me fallait pour démarrer une nouvelle vie. Je regardais alors l'heure sur le cadran de la voiture et je venais embrasser les lèvres de Siloë avant de lui sourire une fois de plus.
- Bon anniversaire, ma belle.
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Fyctia
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Il y a 7 ans
Samantha Beltrami
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lovilastar123
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