Fyctia
Hadès
J'avais été nerveux toute la matinée sur le fait de laisser Siloë retourner en cour toute seule, bien que je ne tarderais pas à la rejoindre. Seulement, je connaissais très bien Carmen ainsi que la raison de la mort de Silas. C'est chez moi qu'elle s'était réfugié au moment de l'accident. Alors je savais qu'elle était capable du pire pour humilier la brune.
Lorsque je suis arrivé au lycée, une meute d'étudiant se trouvait dans les couloirs alors que j'observais la scène de loin. Je n'en croyais pas mes yeux, Siloë était en train de faire face à Carmen et ses copines, avec détermination et répartie. Tous les étudiants semblaient complètement surpris, jamais la jeune femme ne s'était permise de répondre aux attaques de Carmen et tout ça semblait annoncer l'air du changement.
Toutefois la blonde n'était pas décidé à se laisser faire, elle ne supportait pour qu'on lui tienne tête et qu'on ose lui manquer de respect. Je redoutais le prochaine assaut de Carme et à raison puisque les mots qu'elle lâcha ne manquèrent pas de tout dévasté tel un ouragan. Il n'en fallait pas plus pour que la brune perde alors tout ses moyens.
J'étais bien trop fière d'elle pour imaginer la voir perdre maintenant. Alors j'allais moi aussi taper là où ça faisait mal, je me faisais un passage parmi les étudiants et je venais noué mes doigts à ceux de ma petite amie en plantant mon regard dans ceux de Carmen. Les mots que je sortais la clouèrent sur place, elle écarquilla les yeux.
Bryan et Teddy quant à eux me fixèrent en nous détaillant tous les deux, les yeux posés sur nos mains liées à présent. Je me tournais alors vers Siloë qui me sourit tristement les yeux humide. Elle était tellement belle, j'avançais mon visage et je lui offrais le plus beau des baisers devant les étudiants du lycée.
Cette scène digne des films les plus romantiques n'allait sans doute présager rien de bon pour l'avenir, je connaissais Carmen jamais elle ne laisserait passé un tel affront et elle trouverait le moyen de se venger.
Là tout ce qui m'importait c'était la douceur des lèvres de Siloë au contact des miennes, l'une de mes mains se perdit dans sa nuque et l'autre se posa sur ses reins pour resserrer l'étreinte. Si nous n'avions pas été autant prit par le moment, nous aurions sans doute pu entendre les murmures autour de nous et les applaudissement qui retentirent.
- Assez, je vous jure que ça en restera pas là. Vous allez le regretter tout les deux.
Je mettais fin aux baisers alors que je regardais la blonde avec un petit sourire au coin des lèvres.
- J'oubliais, tu n'as jamais compté pour moi il y avait que ton cul qui m'intéressait.
Coup de massue sur la tête de Carmen qui en dépit de ce qu'elle était, une fille égoïste et ingrate, il n'en restait pas moins qu'elle éprouvait des sentiments pour Hadès et qu'elle avait toujours voulu être avec lui. Entendre ces paroles furent de trop, les larmes commençaient à apparaître sur ses joues tandis que c'est elle qui venait de se faire humilier à présent. Elle parti alors avec dignité tandis que les autres la suivaient par peur qu'elle ne s'en prenne à eux aussi.
Quand elle quitta le couloir, la foule commença à se dissiper tandis que la sonnerie n'allait plus tarder à retentir à présent. Siloë se jeta sur mes lèvres une nouvelle fois, mais avec beaucoup plus d'intensité cette fois. J'y répondais alors que j'étais amusée de la voire ainsi.
- Je t'aime, Hadès.
L'instant tant redouté venait de se produire. C'est trois petits mots qui m'effrayait le plus au monde venait d'être prononcé. Je me sentis alors tout d'un coup nauséeux, pas bien du tout tandis que j'avais des sueurs froide. Elle me fixait avec ces grands yeux et je savais que j'allais la décevoir si je ne lui retournais pas ces mots, mais ça m'était interdit.
J'avais de plus en plus de mal à respirer tandis que j'étais en train de faire une crise d'angoisse à présent. La situation me dépassait beaucoup trop je n'étais pas prêt pour tout ça. Lui retourner cette déclaration me semblait impossible. Tout était alors remit en question est-ce que j'avais bien fait de m'engager dans une relation alors que j'allais sans doute me faire tuer par le grand-père ?
- Hadès, est-ce que tout va bien ?
Je finissais par la planter là et je m'enfuyais quittant le lycée à la recherche de l'air pour que je puisse à nouveau respirer librement. J'étais tellement faible, je repensais à Siloë ét à ce qu'elle venait de faire pour prouver à tous qu'elle pouvait être forte et faire preuve de caractère, tandis que moi je bloquais totalement incapable d'exprimer mes émotions et n'osant pas contredire une famille qui ne me portait aucun intérêt à part celui de l'héritage.
J'avais toujours été du côté des plus populaires, les gens m'adoraient et ils étaient près à tout pour que je sois leurs amis. J'avais toujours eu ce que je désirais simplement en demandant parce que mes parents avaient énormément d'argent. Quand je me comparais à Siloë, je réalisais combien nous étions différent combien j'aurais dû être plus heureux ? Seulement ça n'était pas le cas, elle n'avait pas eu grand chose dans sa vie, elle avait perdu son frère, sa mère la haïssait et elle n'avait aucun amis et pourtant elle était encore debout.
Tout ceux ci semblait ridicule à première vu parce que je ne pouvais pas le nier j'étais amoureux de cette brune au cœur tendre. J'étais totalement charmé et envoûté en sa présence, mais je n'avais pas la force d'aller contre ma famille parce que je savais que si je le faisais, il faudrait disparaître pour espérer être heureux ensemble.
- Pourquoi tu t'es enfuis comme ça ?
Je sursautais alors qu'elle m'avait fait peur. Siloë m'avait finalement suivit, elle se tenait devant moi, les bras serrés contre sa poitrine, elle avait froid. Je la fixais tandis que je ne savais pas trop quoi lui répondre par chance elle reprit la parole.
- Si c'est par apport à ce que je t'ai dis, tu n'as pas à t'en faire je comprends que tu te sentes pas près à me le dire, tu sais ça fait une semaine qu'on est ensemble après tout.
- Ne vas pas croire que je ne ressens rien pour toi, Sisi. C'est juste que je l'exprime d'une autre manière, il va falloir que tu apprennes à me comprendre.
Je n'avais jamais su exprimer mes sentiments avec des mots parce depuis ma tendre enfance, tous le monde avait fait en sorte que je ne parle jamais d'amour. Je n'étais pas fait pour ça puis j'avais tellement peur que les mots ne sortent pas comme je l'aurais aimé. Bien sûr que j'aurais aimé si j'avais pu lui déclarer mon amour, mais ça n'était pas le cas. Alors moi, c'était dans les gestes tendres, dans mes caresses et mes baisers que je communiquais avec elle.
- On devrait retourner en cours.
Je souris en venant la rejoindre et prenait sa main pour reprendre la direction du lycée.
- Est-ce que je t'ai dit combien j'étais fière de toi ?
- Non tu n'en as pas eu le temps, mais merci.
C'est avec un sourire sur nos lèvres que nous y retournions à présent.
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Samantha Beltrami
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Myjanyy
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