Fyctia
Chapitre 10
- Pas du tout ! Je suis juste… Je commence à me défendre.
Mais je frémis très vite en sentant la chose froide qu’il dépose de son doigt sur mes lèvres. Je me mets à sourire après avoir passé ma langue dessus :
- De la neige ?
-J’ai quelque chose de plus chaud si tu veux…
Je n’ai pas le temps de répondre avant, qu’effectivement, je sente quelque chose de bien plus chaud et doux contre mes lèvres, qui ne dure qu’un bref instant, avant que le froid ne revienne se glisser entre nous. Mon corps s’enflamme alors que j’arrive difficilement à me rendre pleinement compte de ce qu’il vient de se passer : vient-il de m’embrasser ?
- Alexandre, s’il te plait, dis quelque chose, je me sens mal là… Gémit Jonathan d’une voix plaintive.
Un long frisson me saisit le corps alors que je me rends compte qu’il a bel et bien posé ses lèvres fines sur les miennes et que les quelques poils qui me chatouillaient alors n’étaient pas un rêve.
Je tends ma main vers son visage et, lorsque mes doigts rencontrent sa barbe douce, plus courte qu’à l’accoutumée, je l’attire d’un coup vers moi, à la force de mes deux bras, pour venir l’embrasser avec sensualité. Le baiser chaste a laissé place au baiser langoureux et, sans retenue aucune, ma langue se fraie son chemin entre les lèvres de Jonathan qui la laissent avec empressement passer pour qu’elle puisse rejoindre sa consœur. Mes bras solidement ancrés à son cou, je lui offre le baiser le plus passionné que je puisse lui prodiguer.
Bon sang, depuis le temps que j’en avais envie !
Ma langue roule avec la sienne pour l’étreindre avec envie, nos deux salives se mélangeant pour ne laisser échapper, et seulement par intermittence, des gémissements plus ou moins profonds, ses mains venant me serrer tout contre lui. Mon corps brûle tout entier, surtout à l’entre jambe, là où tous les frémissements de mon corps se dirigent, l’ivresse des sensations me fait tourner la tête qui ne retient plus qu’une seule pensée : Jonathan veut de moi et je suis en train de l’embrasser à pleine bouche même si le manque d’air commence à être évident.
Malheureusement ou heureusement, le portable de Jonathan se met à vibrer avec insistance. Nous nous séparons à contre cœur, le souffle court et la respiration erratique, le corps bouillonnant.
- On arrive. Il dit un peu sèchement à son interlocuteur avant de raccrocher presque aussitôt.
Je suis déjà débout et lui tend la main en souriant :
- Envoyons au diable ces chants et courrons dans la chambre sans plus tarder !
L’infirmier se lève à son tour :
- Je n’aurais pas proposé un meilleur plan de bataille !
Mes doigts croisés aux siens, nous nous rendons d’un pas vif jusqu’à la maison de repos, la tête fourmillant de milles pensées.
Les chants de Noël sont une torture insoutenable : si nos doigts ne se sont pas décrochés, je meurs d’envie de retrouver le goût de ses lèvres et de l’embrasser encore et encore. D’ailleurs, mon d’état d’excitation générale me fait chanter faux mais les pensionnaires sont bien trop gentils pour me le faire remarquer.
Enfin, le supplice prend fin et nous pouvons saluer promptement les autres tout en leur souhaitant de joyeuses fêtes et une bonne nuit, si rapidement parfois que je crains que nous ne paraissions grossiers. Toutefois, notre empressement est tel que nous nous en formalisons pas et, à moitié du chemin dans le couloir qui nous mène jusqu’à ma chambre, je pousse un cri de surprise lorsque Jonathan vient tout à coup me pousser contre un mur, contre lequel nous embrassons fébrilement, pour ensuite me porter dans ses bras où nos lèvres ne décollent pas, mes bras et mes jambes solidement attachés à lui.
C’est lorsqu’il pousse la porte de ma chambre d’un coup d’épaule puissant tout en grondant avec force que je réalise enfin que mon plus grand fantasme va se réaliser.
Un claquement de porte plus tard, je retrouve contact avec le sol.
Nous nous empressons de nous déshabiller mais, rapidement, il n’est plus seulement question de nos seuls manteaux : les chemises sont déboutonnées et les ceintures défaites, pour ne plus se retrouver qu’en sous-vêtements, que nous ôtons avec plus délicatesse, en prenant notre temps.
Enfin, l’air ambiant caresse nos corps nus et, avec plus de tendresse, nous nous mettons à nous découvrir du bout de nos doigts. Les miens rencontrent l’épaisse toison qui recouvre son torse puissant dans laquelle ils se perdent, tandis que les siens viennent me caresser les hanches et le ventre. Alors que nous nous rapprochons l’un de l’autre, nos membres durcis finissent par se rencontrer et je soupire de contentement à sentir cette verge chaude se frotter à la mienne. Nous nous enlaçons pour nous remettre à nous embrasser, plus tendrement cette fois, nos deux bassins collés l’un contre l’autre et avec lesquels nous effectuons de doux mouvements. Je découvre son corps de mes mains, ses larges épaules, son torse imposant, son ventre chaud…
- Avoue que ce n’est pas la première fois que tu me vois nu… Je finis par murmurer.
Jonathan me répond de son rire sonore :
- J’ai vraiment eu du mal à détourner mon regard de toi, ce soir-là… Comment aurais-je pu faire autrement ?
Il se rapproche de moi et me souffle au creux de l’oreille, ce qui m’arrache d’agréables picotements sur l’échine :
- Allons sous la douche…
Je lui souris en retour et acquiesce de la tête. En entrant dans la salle de bain, j’entends l’eau couler. J’ai du mal à retenir mon envie pressante de venir aux choses sérieuses, surtout avec le sexe à l’air, mais je prends sur moi et patiente bon gré mal gré.
Il m'attrape par les mains et me tire sous l’eau, à température ambiante. Je frisonne du changement d’environnement et accueille son baiser mouillé du bout de mes lèvres.
* * *
Bon je vais me faire tuer mais voilà : si je veux conserver mon indépendance de Fyctia, je ne peux pas publier de 11ème chapitre ! x_x
A la base, je pensais sincèrement que ça ferait grand maximum 10 chapitres Fyctia - sinon je ne vous aurais pas embêtées avec - mais, au final, les personnages ont pris leur indépendance et l'histoire fera une quarantaine de pages word soit une quinzaine de chapitres Fyctia x_x (une nouvelle un peu plus volumineuse que je l'imaginais, donc)
Du coup, ce que je peux vous proposer, pour que vous ne soyez pas frustrées (je connais la sensation surtout que je suis obligée de couper juste avant la scène de sexe et de déclaration pour ne pas ensuite la défigurer :') ) c'est que vous me donniez vos adresses mail par message privé et je vous enverrai alors l'histoire complète :) (qui aura en plus l'intérêt de ne pas avoir des chapitres super mal découpés...)
Voili voilou, l'aventure s'achève ici, merci de m'avoir consacrée un peu de votre temps et de vos encouragements, ça fait super plaisir !
Des gros bisous à vous tous !!!
9 commentaires
MélanieSuspène
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Il y a 8 ans
amylee971
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Il y a 8 ans
MélanieSuspène
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Il y a 8 ans
Suzy Lemaire
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Il y a 8 ans
MélanieSuspène
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Il y a 8 ans
cc42600
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Il y a 8 ans
MélanieSuspène
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Il y a 8 ans
Kuroo
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Il y a 7 ans
Suzy Lemaire
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Il y a 8 ans