Sebastien Carré Comment J'Ai Épousé mon Commandant d'unité Jours 305 à 306 - 1

Jours 305 à 306 - 1

Le week-end qui suivi, Vincent pu rentrer retrouver sa fiancée et leur fils, et Mégane les conduisit chez ses parents. Surpris, Vincent l’interrogea sur ce déplacement au lieu d’un week-end en amoureux, et Mégane répondit d’un haussement d’épaules.


— Papa m’a juste dit qu’on devait venir, mais il avait l’air… Contrarié… Dis-moi que tu n’as pas fait de bêtise, s’il te plaît…


Vincent se mordit les lèvres.


— Tout dépend de ce que tu entends par bêtise…


Mégane le dévisagea, sceptique, tandis que Vincent essayait de prendre un air innocent.


— Toi, tu t’es encore battu…


— la Générale m’a autorisé à le faire tant que c’est pour me défendre…


La conductrice soupira.


— Tu es incorrigible… Dis-moi au moins que c’était encore pour une noble cause…


Le jeune homme fit la moue avant d’enchainer.


— Il m’a sauté dessus avant d’essayer de m’étrangler et d’insulter ma mère… Je trouve que c’est une raison valable…


Mégane parti de son rire cristallin qui fit sourire Vincent.


— Tu te fourres toujours dans des situations rocambolesques…


— Mais je m’en sors comme un grand. Ton rire m’a manqué, tu sais ?


La jeune femme lui lança une œillade aguicheuse avant de susurrer.


— Mon rire seulement ?


— Non… Tu m’as manqué de A à Z…


Le sourire de Mégane s’élargit tandis que Vincent regardait dans le miroir installé pour voir Elliot sur la banquette arrière.


— Il a été sage ?


— Un véritable amour. J’aimerais dormir aussi bien que lui…


Vincent répondit, les yeux plein de luxure.


— Ne t’en fais pas, après ce que je vais te faire cette nuit, tu vas bien dormir…


Mégane lui tapa l’avant-bras.


— Cochon !


— Oui madame !


— Bah gardes tes vices dans ton pantalon, on est arrivé.


— Rabat-joie…


La voiture s’engagea dans la propriété des Monterry pour aller stationner devant la porte d’entrée quand celle-ci s’ouvrit, libérant les parents de Mégane qui vinrent les enlacer immédiatement. Vincent s’occupa ensuite de vider le coffre avec l’aide du général tandis que Mégane et sa mère rentraient s’occuper d’Elliot qui émergeait lentement du sommeil. Quand ils furent enfin seul à seul, louis Antoine se pencha vers son gendre avec un air de conspirateur.


— Si tu me racontais ta semaine ? Plus exactement ton lundi et ton mardi…


Vincent se mit soudainement à rire.


— Allez-y Mon général, dites-moi ce que vous croyez savoir, et je complèterais.


L’intéressé se rembrunit avant de répondre.


— Tu as infligé une sévère dérouillée à des directs, et ça a fini en pugila à la sortie du débriefing.


— Bon, bah si vous savez ce qu’il s’est passé, pourquoi me le demander ?


Le Général fronça les sourcils.


— Donc tu ne nies pas…


— Pour quoi faire, puisque c’est vrai ?


— Mais tu es à l’origine de ceci ?


Vincent haussa les épaules.


— En vexant ce… Orton… Mais ce n’était pas le but de la manœuvre… Pour le reste, la Générale m’a autorisé à remodeler son ADN tant que c’était dans le cadre de la légitime défense…


— Oh, je vois… Tu ne cherches pas à te battre, tu ne veux que te défendre…


Vincent reposa le lit parapluie de son fils pour se tourner vers son beau-père, le visage fermé.


— Ce taré m’a sauté dessus et plaqué au sol avant d’ssayer de m’étrangler en qualifiant ma mère de pute. Quand je l’ai repoussé, j’ai, devant témoins, essayé de le ramener à la raison, mais il a refusé de m’écouter, et le neutraliser a été la seule solution qu’il me restait. Vous devriez peut-être aller vous en prendre à lui, qui a porté le déshonneur sur nous tous, plutôt que sur moi, non ?


Un sourire s’afficha lentement sur le visage du Général.


— Je vois que tu n’as perdu ni ton franc parlé, ni ton sens bizarre de la justice, ni ta répartie ni ton sale caractère…


— C’est ce qui contribue à faire mon charme, il serait dommage que je les abandonne, n’est-ce pas ?


Louis Antoine haussa un sourcil.


— Charme est un bien grand mot en l’occurrence…


Vincent reprit le lit en rigolant.


— Mais si, vous m’adorez, et vous le savez très bien !


Et alors que le jeune homme pénétrait dans la demeure en rigolant, le général le suivi du regard, un large sourire aux lèvres, en murmurant.


— Si tu savais à quel point…

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