lexa10017 CHANGE Chapitre 4

Chapitre 4

AMALYA





En un instant, tout bascule. La musique est

brutalement remplacée par des cris d'horreur.


Je n'ai même pas le temps d'assimiler la situation que le chaos s'immisce dans cette soirée, qui, à la base, avait pour but de m'amuser.


Autour de moi, des hurlements de panique et des corps qui s'entrechoquent. J'essaie de reprendre mes esprits, mais une fille me dépasse en courant et me bouscule violemment. N'ayant rien pour me retenir, je tombe à la renverse, m'étalant sur le sol humide.


Je tente de me relever précipitamment, mais la foule en mouvement m'en empêche. Les gens passent sans se soucier des autres, me piétinant presque.


Une autre détonation retentit, plus proche cette fois.


Je lève la tête, essayant de voir peut-être le tireur, mais avant que je ne puisse voir quoi que ce soit, une main s'empare de mon poignet.


— Lève-toi, dépêche-toi !


Je reconnais immédiatement Elijah, accompagné d'Ashley et de Nora, les trois tremblants de peur.


Il réussit à me tirer, m'extirpant de la foule, mais je suis trop préoccupée par autre chose.

Sergueï.


J'avais complètement oublié. Il était allé me chercher un verre... Mais je ne vois aucune trace de lui. Où est-il maintenant ?

Mon regard parcourt la pièce frénétiquement.


— Sergueï !!


Je hurle son nom au-dessus de la foule, mais ma voix se fait avaler par les coups de feu et les gémissements de douleur.


— Elijah, fais sortir les filles. Je vais chercher Sergueï. Je vous retrouve dehors.


Je dis, sans attendre sa réponse, et replonge dans la foule.


Je scanne le club, mais aucune trace de Sergueï. C'est comme s'il avait disparu. Le bruit insupportable ne m'aide pas, mais je fais avec.


Trop concentrée dans ma recherche, je ne me rends même pas compte que je me suis approchée des tireurs, les entendant de plus en plus nettement. Je me baisse pour ne pas me prendre de balles, mais ma tactique ne marche pas, une balle me transperce le bras.


Je suffoque sous l'impact, un cri de douleur sort de mes lèvres dû à la douleur atroce.


La douleur est fulgurante, c'est comme si mon bras était en feu. Je mets directement ma main sur mon bras pour empêcher le sang de couler, mais la douleur est tellement forte qu'un simple contact me semble impossible.


Je tangue à cause de la douleur, je n'arrive même plus à me concentrer.

Ne trouvant pas Sergueï et en plus blessée, je décide


de battre en retraite.


J'entreprends de me retirer de la foule, mais rien n'y fait, je suis bloquée. Désespérée, je n'arrive plus à réfléchir, mais à ce moment-là, on m'agrippe les hanches par derrière. Je me débats, à bout de force, l'angoisse m'étouffant, j'entends à peine mon ravisseur me dire à l'oreille calmement, d'une voix grave :


— J'essaye de t'aider, donc si tu pouvais arrêter de me donner des coups de pieds, ça m'arrangerait.


N'ayant même plus la force de me débattre, je me laisse faire. Je ne vais pas refuser de l'aide dans l'état dans lequel je suis.


Mon « sauveur » réussit à se frayer un chemin dans cette marée humaine, me tenant toujours. Il avance prudemment. J'aimerais lui demander pourquoi il m'aide, mais ma blessure me fait tellement souffrir que je ne peux même pas ouvrir ma bouche.


— Eh, ho, reste avec moi, me dit mon sauveur, alors que je peine à garder mes paupières ouvertes.


J'essaye de me stabiliser à l'aide de ses avant-bras. Alors que ma main passe sur son poignet, je sens comme des bracelets. Dans le but de détourner mon attention, je me concentre sur eux, quand un en particulier attire mon attention. C'est un fil rouge tressé en trois autour d'un bracelet en argent.


Le même que le mien. Et il en existe que deux à ma connaissance, car c'est moi qui les avais confectionnés quand j'avais 15 ans, après avoir entendu une vieille légende qu'une fille dans ma classe m'avait racontée. Selon cette légende, deux personnes qui sont destinées à se rencontrer, peu importe le temps, la distance ou les circonstances, sont reliées par un fil rouge invisible. Ce fil est attaché à leur petit doigt et peut s'étirer ou se tordre, mais il ne se brise jamais. J'avais décidé d'en faire deux : un pour moi et l'autre pour...

— Kaan ? dis-je en chuchotant, n'ayant plus aucune force.


Je tente de répéter plus fort, mais aucun son ne réussit à sortir de ma bouche alors que je sens mon corps faiblir davantage. Ma tête tombe contre son torse, et tout devient flou.


Puis, plus rien.

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4 commentaires

loup pourpre

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Il y a 11 jours

Tout est liké sur ton histoire. N’hésite pas à venir sur mon histoire de Noël.

Karla VALON

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Il y a 2 mois

A jour chez toi; N'hésite pas à jeter un coup d'oeil à mon histoire 😃

Ludwig Hoffmann

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Il y a 2 mois

Dans la forme: Attention a certaines répétitions où mots de mêmes familles (bras, tirer/tirreur...), cela durcit la lecture. Pour la scène les descriptions sont tres factuelles ça marche mais j'ai peur qu'à l'avenir on manque d'élégance. Dans le fond: On ressent la panique quoi que certaines actions sonnent un peu faciles pour se debattrent dans la foule appeurée. Nous attendons de voir les relations entre ces tirs et les infos des précédents chapitre en particulier de ton prologue. Bon courage pour l'écriture !

lexa10017

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Il y a 2 mois

Merci beaucoup pour ton retour je vais rendre en compte tes remarques,si tu en a d’autres à l’avenir c’est avec plaisir
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