Irma Ladousse Carine & Marc Ch 26 - Lettre à Emma (4)

Ch 26 - Lettre à Emma (4)

Mais soudain tu sembles sortir de ton envoûtement pour me dire « j’ai envie de ton plaisir, je veux te voir jouir en moi, déverser ton jus au fond de moi ! », et tu te dégages de moi pour t’allonger et me tendre les bras… Je viens sur toi et remets mon sexe bien au chaud, nos pubis collés et nos regards mélangés reçoivent toute l’intensité de cet instant, j’ai l’impression que tes yeux me disent « vas-y, tu m’as donné du plaisir avec ton sexe, le mien va t’en donner à son tour, et je vais te regarder et ressentir tes sensations, profiter des vibrations qui vont monter jusqu’à ton orgasme que tu vas m’offrir comme je t’ai offert les miens... »


Je m’applique à caresser mutuellement nos deux sexes, lentement, profondément, c’est comme une masturbation calme et contrôlée, et tu la ressens au plus profond de toi, elle te crée même un doux plaisir car ce mouvement frotte tes petites lèvres qui tirent un peu sur ton clitoris, et tu ressens toi aussi comme une caresse lente, comme celle que tu te fais parfois seule, mais qui vient de l’intérieur pour venir attiser le désir dans ton bouton qui durcit encore davantage…


Tu as alors un geste qui me trouble, tu relèves tes bras pour m’offrir tes aisselles, qui sont maintenant très humides de la chaleur de nos étreintes précédentes, et je goûte cette moiteur odorante qui me provoque des frissons dans le dos et me fait intensifier mes mouvements de caresses au cœur de ton vagin brûlant.


Tu repasses tes bras autour de mon corps, me caresse le dos, les épaules, le torse, les frissons se multiplient le long de ma colonne, tu le ressens et ton regard se fait inquisiteur, tu guettes la montée du plaisir sur mon visage dont les traits se détendent et dans mon regard que tu vois se troubler, j’ai du mal à garder les yeux ouverts car la pression monte, il va falloir que je lâche le jus au fond de ton sexe mais j’attends que tu m’y autorises, je te le demande : « ça me brûle de gicler, mon amour, je peux cracher s’il te plaît ? », et tu me réponds « non, attends, mon chéri, ta bite est bonne dans ma chatte », et ces mots crus me déclenchent une nouvelle étincelle dans le cerveau et dans les reins alors je te supplie de me laisser jouir, tu me dis « ouiiii, jouis, lâche tout ! » et dans une dernière poussée de mes reins qui t’arrache un cri, je me répands au fond de ta grotte trempée, noyé dans une onde de plaisir infinie.


Je suis presque évanoui après l’intensité de ce bonheur, mais je veille à rester en appui sur mes coudes pour ne pas t’écraser, je vais me dégager pour te libérer de mon corps qui doit trop peser, mais tu me serres dans tes bras et entre tes cuisses pour me garder en toi, cette étreinte n’a pas contenté ton clitoris, que tu cherches à frotter encore contre moi, mais cela ne te suffit pas alors tu me laisses me retirer pour me permettre de m’allonger auprès de toi, te caresser les seins, le ventre, t’embrasser les pointes encore dressées, mais ton désir est trop fort et tu prends ma main pour la diriger vers ton pubis, mes doigts s’insèrent au sommet de ta fente chaude et trempée, je trouve ton bouton tout durci que je commence à caresser de deux doigts, tu gémis doucement et tes hanches ondulent sous ma caresse, j’accélère en frottant plus fort, plus vite, plus fort, la tension monte sur ton visage, dans tes yeux et dans ton corps qui se tend, tu montes vers le plaisir mais ça ne suffit pas, alors ta main remplace la mienne et tes doigts s’activent frénétiquement, ton corps se durcit, un cri rauque monte de ta gorge, tu fermes les yeux et tu jouis profondément, longtemps, dans des soubresauts de ton bassin, ton ventre, tes cuisses, ton corps entier est tendu et la vigueur de ton orgasme me comble presqu’autant que toi…


Tu es maintenant relâchée, détendue, tu viens te blottir contre moi, je m’allonge et tu poses ta tête sur mon torse, je parcoure ton dos d’une main et de l’autre je caresse tes cheveux, pendant que ta main joue avec mon sexe détendu mais encore chaud de ton vagin, il faut arrêter de le solliciter car s’il revient à lui il va réclamer et je ne sais pas si nous avons encore l’énergie pour lui répondre positivement !


Non, tu es raisonnable et finalement ta main remonte sur mon ventre puis sur ma poitrine, sur mes épaules, tu prends ma nuque et tu remontes pour venir coller tes lèvres aux miennes dans un baiser tendre, chaud et reposé, nous sommes bien, il faudrait que ce moment dure éternellement, et nous le conservons et le faisons durer, nous restons ainsi, nos souffles et nos regards mélangés, nous sommes bien, si bien… 

»



Carine relève les yeux de sa lecture, son regard trouble est empli d’une chaleur sensuelle, presque obscène : « Fais-moi tout ça, je veux être Emma, donne-moi le même plaisir, lire cette lettre n’a fait que m’exciter, et presque rendue jalouse : je veux m’appeler Emma, moi aussi ! »


Marc prend des mains l’ordinateur, le referme et le pose par terre, s’agenouille sur le lit et contemple le corps de Carine, la détaillant de la tête aux pieds ; Carine reçoit son regard sans aucune pudeur, un peu étonnée au fond d’accepter cette inspection qui lui paraît naturelle, plaisante même, elle se sent belle sous les yeux de cet homme qui l’examine avec semble-t-il une gourmandise qu’elle reçoit comme une récompense.


Marc pose une main sur le ventre de Carine et le caresse tendrement, légèrement, appréciant le satin de sa peau si douce, descend vers le petit triangle dru placé au sommet de son sexe, joue à frôler ce petit gazon bien taillé…

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1 commentaire

Irma Ladousse

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Il y a 9 mois

Merci Lys d'être encore là, ça me touche... ❤️
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