Fyctia

Carine se mit à son tour sur un coude pour faire face à Marc pour lui confier des choses qu’elle n’avait jamais dévoilées à quiconque :

« Voilà : j’ai découvert le plaisir à travers mes yeux, je veux dire que j’ai commencé à me regarder, adolescente, regarder mon corps qui se transformait -mes seins pointer, mes poils pousser- et quand je passais la main sur cette toison naissante je ressentais un trouble que je n’identifiais pas encore comme du désir sexuel mais qui me plaisait beaucoup : je caressais souvent mon pubis et mes seins pour m’endormir, et j’aimais aussi beaucoup me regarder dans le miroir de la chambre de mes parents (il n’y en avait pas d’aussi grand dans la mienne) ; j’y allais lorsque j’étais seule à la maison, par exemple quand ils allaient en courses j’étais sûre d’avoir le temps pour moi et j’en profitais, je me regardais sous toutes les coutures, les seins, les fesses, ...et mon sexe que j’ouvrais pour admirer cet intérieur rose qui me troublait ; je devinais que ce n’était pas « correct » de me regarder ainsi, que j’étais dans l’interdit en quelque sorte, mais en même temps je n’arrivais pas à me refuser ce plaisir timide qui me réchauffait, je le sentais au plus profond de moi…

Et une fois, un soir, au lit, en passant la main sur mon pubis je me rendis compte que mon sexe était humide, je ressentais comme une lourdeur entre les cuisses ; je descendis mes doigts vers la fente, je frôlais mes lèvres, je sentais sous mes doigts mes petites lèvres très sensibles et en remontant le long je glissais un doigt en haut : j’avais un peu peur mais aussitôt j’ai ressenti un frisson, et mon sexe qui s’alourdissait encore…

Je me suis mise à toucher plus franchement cet endroit, le haut de ma fente, et bien sûr je commençais à me caresser le clitoris mais ne le savais pas, enfin je ne savais pas que j’allais faire la découverte d’un jouet nouveau qui allait me donner tant de plaisir.

Je n’ai pas vraiment contrôlé cette première fois, j’ai eu du plaisir assez vite, j’ai été un peu déçue mais j’avais clairement compris que je pouvais maîtriser mes caresses pour que ce soit meilleur une prochaine fois… prochaine fois qui ne tarda pas car j’ai recommencé au réveil le matin, en profitant davantage, en prenant un peu mon temps (pas trop, j’avais école !), mais voilà ma première expérience de masturbation... »

Carine se sentait heureuse, un peu libérée d’avoir raconté cela à Marc, mais elle craignait sa réaction et avait guetté son attitude tout au long de son récit : il avait été attentif, n’avait pas souri comme s’il se moquait, et son dernier mot à peine prononcé elle adressa à Marc un regard interrogateur.

Marc sourit à Carine pour lui répondre : « Merci pour ces mots si doux, si chauds, tu exprimes très bien des choses difficiles à raconter, et que ce soit à moi que tu offres ces confidences me touche beaucoup. Je comprends que le clitoris soit une source de plaisir pour toi, et je suis désolé de n’avoir pas su faire tout à l’heure : il faudra que tu me redonnes ma chance ! »

« Tu sais, je suis très réceptive aussi côté vagin, tu l’as vu… »

«  Mais je sais aussi que tu n’as pas eu de plaisir, toi, il faut rattraper ce retard ! » ajouta-t-elle en se redressant et en poussant Marc pour qu’il soit sur le dos.

Puis elle s’assit près de lui, posa ses mains sur son torse, et commença à parcourir ce corps qu’elle n’avait que peu découvert…

Carine fait courir ses mains sur la peau de Marc, palpe ses épaules, descend sur les flancs, puis l’extérieur des cuisses, remonte à l’intérieur et contourne habilement le sexe, qui s’était un peu détendu mais reprend déjà de la vigueur, griffe le pubis puis le ventre et remonte sur les pectoraux qui frémissent sous le contact de ces doigts électriques…

Elle prend le temps d’apprécier la beauté de Marc, son corps est fait de muscles, sans un poil de graisse, mais sa musculature est fine, sèche, ce n’est pas un corps de body-builder qui passe sont temps en salle à travailler les muscles un par un, elle sait qu’il joue au volley en club, ‘il est vrai qu’il ne faut pas avoir de surpoids pour assurer !’ se dit-elle, tout en poursuivant son ballet de caresses.

Tout en continuant cette ronde depuis le torse jusqu’aux cuisses, ses mains passent de plus en plus franchement sur les testicules et la verge, en s’attardant progressivement de plus en plus ; Marc à chaque contact plus intime frémit davantage, et cet endroit devient rapidement le centre du jeu : les mains de Carine n’ont plus que le sexe de Marc comme objet d’attention, ses doigts chatouillent ou griffent ses testicules, puis remontent le long du pénis à présent bien dressé, elle évite au début d’atteindre le sommet, mais sentant bien que cela devient une torture pour Marc elle finit par entourer le gland du bout de ses doigts pour le presser, elle adore cette sensation de rigidité mélangée à la tendre douceur de la peau si fine, et la réaction de Marc qui gémit sous ses caresses l’encourage à lui offrir encore davantage de plaisir.

Tout en continuant la ronde de ses caresses sur le sexe de Marc, du pubis aux testicules en remontant jusqu’au sommet de la verge, elle se penche sur son torse pour déposer des baisers, faits de mélange de bisous et de petits coups de langue, puis descend sa bouche vers le ventre, le pubis…

Au fil de cette progression Carine savoure les réactions de Marc, sa respiration qui s’accélère, de petits gémissements qu’il émet lors de contacts précis de ses doigts sur son gland… Elle est pressée de déclencher les sensations qu’elle imagine lorsque sa bouche atteindra ce point, mais veut aussi retarder ce moment comme Marc lui a appris.

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Par contre, si tu as lu ce chapitre (et peut-être les précédents ?), je te prie de mettre un commentaire sincère, car j’ai besoin de savoir si je dois continuer ou pas : je sens que je suis clairement hors-jeu avec cette histoire très osée, et je pense ne pas poursuivre ; dis-moi si j’ai raison ou si mon récit est apprécié par toi lectrice, lecteur, qui attend peut-être la suite mais n’ose pas me mettre la pression.

J’ai compris que les likes sont souvent des signes de soutien sans appréciation réelle, et sans commentaire (même négatif!) sur cette publication je ne publierai pas la suite sur cette plateforme, ne sachant pas si elle rencontre un quelconque intérêt.

Quoi qu’il en soit, merci à tous ceux qui m’ont apporté leurs likes sur ces premiers chapitres, je vous souhaite un franc succès à ce concours !