Fyctia
Ch. 12 - Déblocage (complet..)
Comprenant que Carine allait faire durer la torture jusqu’à ce qu’il réclame, il la saisit aux épaules pour la redresser et l’allongea, la jeta presque sur le lit, se jeta à son tour auprès d’elle, et posa sa main sur son ventre, massant doucement en glissant à chaque passage ses doigts un peu plus sous l’élastique de la culotte.
Carine craignait qu’il ait repris la main au jeu de l’attente et qu’il fasse durer cette approche sans fin, mais il saisit le vêtement et le glissa le long des cuisses pour le retirer entièrement.
Commandée par son envie brûlante, Carine eut le réflexe d’ouvrir les cuisses pour offrir à Marc le spectacle de son désir, et Marc approcha son visage de ce sexe qu’il ne connaissait pas encore et déposa un léger baiser sur les lèvres chaudes et gonflées, puis remonta en glissant sa langue sur le clitoris tendu de désir, et , remontant en frôlant le ventre puis le torse de Carine, parvint à ses lèvres qu’il couvrit de baisers, puis s’arrêta pour plonger ses yeux dans les siens, tout en plaçant son membre durci en contact contre le sexe de Carine.
Si Carine avait eu un frisson quand Marc avait frôlé son clitoris sensible, la sensation qui l’envahit quand elle sentit le gland de Marc à l’entrée de son sexe lui fit émettre un petit cri rauque qui monta du fond de sa gorge, elle voulait ce membre en elle, elle appelait ce sexe de toute urgence, son regard se fit intense et elle souffla un ‘Oui…’ auquel Marc répondit par une légère poussée qui entr’ouvrit les lèvres de Carine, puis s’immobilisa un instant : ils étaient tous deux tendus vers cet instant à venir où, une fois encore, ils allaient franchir une étape dans la découverte réciproque, étape qu’ils ne connaîtront plus de la même manière une fois cette première consommée.
Marc décida de rompre l’attente en effectuant une nouvelle poussée, qui fit passer son gland juste au-delà de l’entrée du vagin de Carine, et cette sensation de franchir la porte du plaisir leur arracha ensemble un léger cri qui les souda dans la communion de ce mélange de douceur et de chaleur sensuelle qui promettait une montée vers des sommets de plaisir inconnus, vers la découverte de la rencontre de leurs corps qu’ils attendaient avec cette impatience partagée qui les liaient.
Sous l’effet de la brûlure du désir, Carine avait perdu toute pudeur et basculait dans un monde dont son vagin était le centre, vagin qui exigeait d’être rempli, d’être labouré, d’être malmené presque afin d’obtenir ce plaisir dont il était privé depuis trop longtemps et ne pouvait plus attendre davantage le bonheur qu’il méritait, lui qui était resté sage ces dernières semaines ; elle s’entendit intimer à Marc : « Baise-moi, ramone-moi, fais-moi jouir ! », et Marc offrit enfin à cette grotte trempée, ouverte et brûlante le ‘ ramonage ‘ espéré : il poussa son membre entier dans ces chairs qui l’attendaient, puis entama des mouvements à un rythme qui surprit Carine mais rapidement lui provoqua le plaisir réclamé.
Une fois planté au fond de son vagin, il retira doucement son pénis pour s’arrêter juste avant de passer la porte puis donna trois petits aller-retours juste à cette entrée, caressant ainsi de son gland le point G de Carine, puis la quatrième poussée le fit s’enfoncer de nouveau entièrement, et il recommença son ballet, à un rythme léger tout d’abord puis en accélérant progressivement au fur et à mesure de l’abandon de Carine qui gémissait doucement les yeux fermés, abandonnée à cette série de câlins qui venaient à la fois solliciter son clitoris par l’approche du gland vers l’entrée de son sexe, qui alors tirait un peu sur les lèvres et stimulait son bouton, qui venaient dans le même mouvement lui caresser le point G, dont elle avait déjà découvert l’existence mais qu’elle ne caressait pas souvent -par manque d’éducation sans doute, car en ce moment elle en éprouvait, sans trop réaliser, toute la capacité de jouissance que cet endroit offrait- et enfin lorsque Marc entrait en elle jusqu’à taper -c’est l’impression que cela lui faisait- tout au fond, peut-être jusqu’à l’utérus même, elle ressentait une onde qui montait dans ses reins tout au long de sa colonne et lui vibrer dans la nuque, et cela recommençait, il ressortait presque, écartant à peine les lèvres qui tiraient sur le clitoris, et dans le même mouvement caressait le point G, trois fois, et aussitôt la remplissait entièrement, car c’était tout son corps qui se sentait empli par ce jouet merveilleux qui la faisait progressivement partir dans un monde de plaisir comme dans une spirale sans fin…
Marc répétait avec application son enchaînement, puis progressivement emballait le rythme car il sentait Carine réceptive à cette série de caresses ; il restait appuyé sur les coudes pour ne pas peser sur elle et la laisser libre de réagir comme son corps lui commandait : elle se cambrait par moment puis se relâchait, son souffle accompagnait la cadence de ses mouvements, il guettait son visage, ses gémissements, ses mouvements afin de saisir le moment où il faudrait intensifier la force de ses gestes et donner les coups de bélier qui accompagneraient l’irruption de l’orgasme qu’il sentait déjà approcher.
Soudain Carine s’immobilisa, haletante, elle écarquilla les yeux pour regarder Marc mais son regard était trouble, elle semblait ne pas le voir mais regarder dans le vide, comme si elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, qu’elle cherchait à comprendre ce moment qu’elle vivait, ce plaisir qu’elle recevait.
Marc sentit qu’il ne fallait plus la faire attendre, il accéléra le rythme et la force de ses coups, et Carine ferma les yeux de nouveau : son visage se crispa soudain et une longue plainte monta de sa gorge, presque de son ventre, son corps se tendit, ses cuisses et ses bras se serrèrent autour de Marc, et il ressentit une série de vibrations accompagnant les cris de Carine qui tremblait de tout son corps sous l’effet de l’orgasme qui l’envahissait.
Puis tout aussi soudainement le corps de Carine se relâcha, se détendit totalement, elle devint comme une poupée de chiffon entre les bras de Marc qui, sentant cet abandon, s’était immobilisé ; elle restait abandonnée sous lui, ses bras et ses jambes relâchés.
Marc se retira de cette grotte de plaisir qu’il avait réussi à contenter, lui semblait-il du moins, et il s’allongea auprès de Carine, appuyé sur un coude il la regardait émerger d’une sorte d’évanouissement, un peu comme si elle ouvrait les yeux après une anesthésie.
Il lui sourit, lui passa la main sur les joues, écartant les cheveux qui lui mangeaient le visage, et lui demanda, dans un sourire : « ça va ? »
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Amphitrite
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Irma Ladousse
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