Dans ce chapitre, l'idée du câlin qui devient prison est bien exploité et permet de développer les traumatismes de Wilma. On sent bien tout le décalage entre ce qu'elle souhaiterait, être capable de passer au-dessus, d'accepter ce geste pour ce qu'il est, un signe d'affection et de réconfort, et la réaction épidémique, viscérale, de ce corps et de sa mémoire qui revit les sévices des derniers mois. L'empreinte du poète est toujours bien présent, et elle ne s'effacera pas si facilement. Le chapitre peut gagner en fluidité au niveau des dialogues. Ici, elles sont plusieurs à s'exprimer, et il est important de visualiser rapidement qui parle. C'est pas toujours facile, on n'a pas trop envie de répéter des verbes comme "dire" en incise, mais il y a aussi la possibilité de rajouter une phrase d'action entre deux répliques de façon à signifier, de ce faite, la personne qui prend la parole. Le lecteur a tendance à prendre le dernier personnage à agir comme étant celui qui parle s'il n'y a pas de précisions contraires.
12 commentaires
Sarah B
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Il y a 2 ans
Anne-Charlotte Raymond
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Il y a 2 ans
Léa Muna
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Il y a 2 ans