SFSolaryas Bodyguard Chapitre 10

Chapitre 10

Nazarro


Deux fois qu’elle pointe une arme sur moi en une journée ! Elle a un putain de tempérament de feu qui m’excite.


Je t’entends de là ! Non, la mort ne m’excite pas, c’est cette déesse qui me rend fou !


— Tu veux mourir ! crache-t-elle.

— Ma mort arrivera à un moment où à un autre, c’est les risques du métier, ricaner-je.

Elle lève les yeux au ciel. Je l'exaspère et j’adore ça. J’attends qu’elle se décide à m’inviter à entrer, mais elle ne bouge pas d’un pouce, elle patiente en me scrutant son arme le long de son corps.

— Tu m’invites à entrer ?

— Non.

Elle est froide. Je m’avance, l’arme se pointe à nouveau sur moi. Je soupire, cette fois cela m’agace. En quelques secondes, je la désarme et retourne l’arme contre elle. Elle est surprise, je l’oblige à reculer afin d’entrer, puis je déclenche le chien et lui rend. Elle grommelle.

Je m’assois sur une chaise de sa table de salon en la regardant. Ce que je vais lui annoncer, ne va pas lui plaire du tout.

— Tu ne bosses plus pour Dave, j’ai fait retourner sa voiture chez lui.

— Quoi ! s’énerve-t-elle.

Je lève la main afin qu’elle se taise.

— Pour une fois tu vas m’écouter, grondé-je en me redressant de toute ma stature.

Elle s’arrête nette afin de m’observer, ses prunelles me déshabille littéralement. Je crois bien que je vais pouvoir enfin la férer. Elle aime les hommes qui ont de la prestance, de l’autorité et du sex-appeal. Je me rapproche d’elle, sa respiration s'accélère. Ma paume se lève afin de caresser sa joue, elle ne bouge pas une nouvelle fois, puis je crochète sa nuque. Son corps se colle au mien, sa chaleur se joint à la mienne.

— Je vais être claire, Rozenn. Je te ramène chez moi et tu ne discutes pas, grincé-je. Tu vas prendre ton job chez moi.

Je sais que je vais abuser, mais je m’en fou.

— Afin d’assurer ta couverture, nous allons nous faire passer pour un couple.

La colère se répand dans son beau regard vert.

— Oh mia cara, je ne te laisse pas le choix. Tu as signé un contrat et je ne te lâcherai pas. Bienvenue dans mon monde luce dei miei occhi.

Je la maintiens contre moi, avant de me pencher vers elle. Sans aucun préavis, je capture sa bouche, je passe la barrière de ses dents. Contre toute attente, elle me répond avec une passion à peine contrôlable. Je profite de l’instant avant qu’elle ne se ressaisisse, ce qu’elle ne traîne pas à entreprendre. Elle se recule, puis me gifle.


Parfaite !


Je n’ai plus aucun doute, c’est celle qu’il me faut !

— Dépêche-toi mia cara. Je t’attends en bas.

Puis je sors de l’appartement le sourire aux lèvres. J’attends d’avoir passé la porte pour me masser la joue. Elle n’y a pas été de main morte, mais ce n’est pas grave. Je lui plais bien plus que je ne le pensais. Enfin, mon vrai moi, l’attire. Elle était insensible au charmeur de serpent, celui qui l'intéresse c’est le serpent en lui-même.

Arrivée en bas, Alexander m’attend collé contre la limousine.

— Alors ?

— Elle va venir, raillé-je. Elle sait désormais qu’elle n’a plus le choix.

— Elle va te détester.

Le chauffeur m’ouvre la portière, je pose ma main sur le montant de la porte.

— Non, je crois bien que mon côté autorité et dangereux la conquise.

Il arque le sourcil un peu décontenancé.

— Un véritable met dans la bouche.

Cette fois, mon acolyte explose de rire en secouant la tête.

— Je n’aurais jamais pensé que tu y arriverais.

— Rien n’est gagné, mais je suis en bonne voie.

Il continue de secouer la tête, puis nous montons en voiture. Nous discutons de nos affaires tranquillement dans notre langue codé. Je ne bougerai pas tant qu’elle ne sera pas descendue. Au bout d’une quarantaine de minutes, elle arrive enfin. Mes yeux s’arrêtent net sur elle.


Bordel ! Elle va me donner du fil à retordre !


J’entends Alexander s’étouffer dans une quinte de toux.


Ben oui, tu m’étonnes, j’ai amorcé une bombe !


Elle porte une robe avec un bustier noir qui met parfaitement sa poitrine en valeur, ainsi que son tatouage sur son bras une magnifique colombe avec le visage d’un homme dans les plumes. Elle a un mandala qui prend une grande partie du haut de son dos et je suppose qu’elle en a d'autres ailleurs. Je vais devoir le découvrir. Le bas de sa robe descend jusqu’à au-dessus de son genoux, des talons qui harmonisent le tout avec une pochette. Je ne sais pas où est son arme, mais elle est magnifique.

Mon chauffeur ne bouge pas, Alexander ouvre la portière percutant ainsi mon nouvel employé. Il a du bugger en la voyant arriver avec sa longue chevelure brune de lâchée. Une véritable déesse.

— Regarde ailleurs, gronde Alexander.

Mon chauffeur ne sait plus où se mettre. Elle monte en voiture, je vois la jupe se relever, le tissu glisse révélant sa cuisse et les lignes d’un nouveau tatouage. Elle s’assoit et nous ignore complètement. La porte se ferme, puis nous patientons. Je la déshabille littéralement, elle finit par nous regarder.

— Quoi ? grommelle-t-elle. Ce n’est pas ce que tu voulais ?

— Je n’aurais pas pu rêver mieux !

— Je vais devoir renforcer la sécurité, annonce Alexander.

— Pourquoi, puisque je suis là ?

— C’est toi qu’il va…., commence-t-il.

Elle se tourne vers lui, en une seconde il se retrouve avec un couteau sous la gorge.

— Penses-tu vraiment que je sois une demoiselle en détresse ?

Il sourit.

— Oh non, j’allais dire que c’est toi qu’il faudra surveiller et protéger les autres de ta folie.

Une lueur brille dans les yeux de ma nouvelle garde du corps. Elle retire son arme et la range le long de sa cuisse, me voilà à l’étroit dans mon pantalon. Heureusement, que le peu de lumière de l'habitacle dissimule mon érection. Si nous avions été seuls, je l’aurai prise, c’est certain ! Elle va devenir ma femme et j’ai hâte que ce soit le cas !


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