Aaron_Addams BATMAN LE SPHINX FAIT UN RETRAIT

LE SPHINX FAIT UN RETRAIT

La pluie martelait les vitres du vieil entrepôt désaffecté, servant désormais de quartier général au Sphinx. La lumière vacillante d’un projecteur éclairait une immense table jonchée de plans, de notes griffonnées et de gadgets en construction. Édouard Nygma, vêtu de son costume vert orné de points d’interrogation, était plongé dans une intense réflexion.


Depuis sa chute dans la folie, provoquée en partie par les manipulations du Joker, Nygma avait juré de surpasser son ancien mentor. Il n’était plus un simple criminel ; il était le Sphinx, un génie du mal, un stratège. Et pour accomplir ses plans, il savait qu’il devait réunir une équipe plus redoutable que jamais.


Un bourdonnement retentit. Édouard tourna la tête vers un écran poussiéreux. Une notification clignotait : Appel entrant – Joker.


Il accepta l’appel. Le visage sinistre et souriant du Joker apparut à l’écran.


— "Édouard, mon cher ! Comment va notre esprit tortueux préféré ?" ricana le Joker, son visage se tordant en une grimace grotesque.


— "Qu’est-ce que tu veux, Joker ?" répondit le Sphinx, irrité. "Je suis occupé."


— "Voyons, voyons, un peu de respect pour celui qui t’a montré les cordes du chaos ! J’ai une suggestion pour toi : tu devrais renforcer ton équipe. Batman ne va pas se battre tout seul, tu sais !"


Le Sphinx haussa un sourcil.


— "Et pourquoi devrais-je écouter tes conseils ?"


— "Parce que sans moi, tu serais encore en train de griffonner des énigmes sur des serviettes de table," répondit le Joker en éclatant de rire. "Pense-y, mon vieux. Si on frappe fort, ensemble, Gotham ne saura pas où donner de la tête. Renforce ton équipe. Et surtout... amuse-toi !"


L’écran s’éteignit.


Édouard se recula, réfléchissant. Le Joker avait peut-être raison, mais il ne voulait pas être une simple marionnette dans ses jeux. Non, cette fois, ce serait son plan.


Il déploya une carte de Gotham, son doigt glissant jusqu’à la Gotham National Bank.


— "La banque..." murmura-t-il. "Là où Batman m’a humilié la dernière fois. Cette fois-ci, elle sera mon triomphe."


Mais pour cela, il savait qu’il aurait besoin de recruter et d’armer ses alliés.


Quelques heures plus tard, le Sphinx avait convoqué ses complices. Ils se tenaient devant lui, écoutant ses instructions.


— "Catwoman," commença-t-il en se tournant vers elle. "Tu es rapide, discrète et imprévisible. Je veux que tu prennes cette nouvelle moto."


Une moto noire et élégante, équipée de griffes mécaniques, brillait sous la lumière. Catwoman s’approcha, caressant la selle avec un sourire.


— "Pas mal, Sphinx. Ça pourrait presque valoir une perle rare."


— "Bane, Poison Ivy, Pingouin," continua-t-il. "Vous partagerez cette foreuse."


Derrière eux, une immense machine de forage, renforcée par des pointes acérées, rugissait en s’activant.


— "Un jouet utile pour percer les coffres," grogna Bane, impressionné.


— "Et moi ?" demanda Mister Freeze, sa voix froide résonnant sous son casque.


— "Pour toi, Victor, un camion frigorifique. Avec ça, tu pourras geler une rue entière si nécessaire."


Mister Freeze observa la machine, hochant la tête.


— "Efficace. À la hauteur de mes talents."


Alors que tout semblait en place, le Sphinx posa une nouvelle question.


— "Mais pour faire exploser la banque et placer les charges... il me faut quelqu’un de discret. Quelqu’un qui peut s’infiltrer sans attirer l’attention."


Les criminels échangèrent des regards, mais aucun ne se proposa. Finalement, une voix douce mais venimeuse se fit entendre.


— "Je connais quelqu’un," dit Poison Ivy en avançant. "Une vieille amie... Harley Quinn. Si quelqu’un peut jouer les infiltrés, c’est elle. Ses talents pour le déguisement et la diversion sont... inégalés."


Le Sphinx réfléchit un instant, puis sourit.


— "Très bien. Trouve-la. Si elle accepte, nous aurons tout ce dont nous avons besoin."


Poison Ivy acquiesça, un sourire malicieux sur le visage.


La scène était prête. La Gotham National Bank serait bientôt au centre d’une opération criminelle sans précédent. Mais dans l’ombre, le Sphinx avait une autre idée : ce n’était pas seulement une question d’argent. Il voulait aussi attirer Batman, tester son intelligence face à ses énigmes... et le détruire, une fois pour toutes.


— "Préparez-vous," annonça-t-il à ses complices. "La partie ne fait que commencer."


Les criminels échangèrent des rires complices, tandis que dans l’obscurité, les plans du Sphinx prenaient forme.



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