Fyctia
Chapitre 1 (partie 1)
Dans une grande maison où régnait une atmosphère plutôt calme, une jeune femme s’agitait. Passant d’un côté à l’autre d’une pièce, la demoiselle alternait entre dressing et chambre où se trouvait sa grande valise ainsi qu’une plus petite, un sac à dos et son vanity. Elle plia avec délicatesse ses vêtements chauds et ses vêtements légers avant de les déposer habilement dans l’espace qui leur était alloué. Une fois la grande valise remplie et fermée, elle s’attaqua à la plus petite. Elle y mit ses chaussures les plus indispensables, comme ses talons pour le gala annuel de la station de ski. La rousse continua sur sa lancée en remplissant son vanity. Produits de beauté, gel douche, gant de toilette, brosse à dent et dentifrice trouvèrent ainsi le chemin qui menait au bien-être. Terminant par son sac à dos, qui l’accompagnerait dans l’avion, elle checka ce qu’elle pouvait emporter avec elle. Elle avisa les trois livres sur sa table de nuit. Elle les attrapa tous, bien décidée à les lire pour écrire une critique. Son pc et son chargeur suivirent la même route, tout comme le chargeur de son téléphone et sa batterie portative. Son casque et son masque pour la nuit entrèrent en dernier dans le sac. Elle revérifia une ultime fois qu’elle avait tout ce dont elle avait besoin, ayant peur d’oublier un objet qui lui aurait été utile. Une fois rassurée, elle passa ses bras dans les bretelles de sa besace, s’empara de son sac à main où se trouvait GSM, portefeuille et passeport (au cas où) et emmena avec elle ses valises et son vanity.
Veillant à ne pas faire trop de bruit, Valencia quitta sa chambre et descendit dans le hall d’entrée. La nuit tombait peu à peu et elle savait à quel point sa sœur adorait aller danser tous les soirs. De ce fait, la rousse pouvait en profiter pour partir discrètement, sans que Daniela ne fasse une scène. Le chauffeur de son père, encore dans la maison malgré que Vittorio se trouvait au restaurant pour un diner d’affaires, la surprit.
« Vous nous quittez déjà ?
—Les vacances avec ma mère m’appellent, sourit Valencia. Je profite de l’absence de Daniela. Si vous saviez m’emmener à l’aéroport, je vous en serais éternellement reconnaissante
—Avec plaisir. Vous êtes bien plus agréable à vivre que votre sœur. Ne lui dites surtout pas que je vous ai dit cela. Elle risque de me mener la vie dure sinon.
—Au vu de ma relation avec elle, cela ne risque pas d’arriver, plaisanta Valencia
—C’est vrai. En route ! »
Fernando, le chauffeur, déposa les valises dans le coffre de la voiture. Il ouvrit la porte à sa passagère du jour et elle s’assit tranquillement, remerciant le chauffeur. Ce dernier s’installa finalement au volant et démarra en direction de l’aéroport. En chemin, un appel le surprit. Daniela avait finalement décidé de ne pas aller danser et demandait au chauffeur de la ramener à la maison. Fernando, un peu embêté, lui assura qu’il se mettait en route, occultant la vérité délibérément. Une fois arrivé à sa première destination, il sortit les bagages du coffre et salua Valencia. Cette dernière le remercia encore une fois avant d’entrer dans le hall des départs. Elle avisa sa destination et enregistra ses valises et son vanity.
Valencia se dirigea ensuite vers un des sièges, attendant l’appel pour son vol. Quand celui-ci retentit, la rousse se leva et montra son ticket. Elle put ensuite entrer dans l’avion et s’installa en première classe, prête à passer les vacances les plus belles de sa vie, loin de sa sœur ainée. Quand le commandant de bord mit en route les moteurs et que l’appareil entama son décollage, Valencia songea aux pistes qu’elle allait pouvoir dévaler au quotidien, aux employés de sa mère avec qui elle s’entendait à merveille et au chocolat chaud tant apprécié en période hivernale. Mettant son masque, elle s’endormit, rêveuse.
Mais le voyage, bien que de nuit, fut semé d’embûches. Des turbulences réveillèrent les passagers au sommeil léger, qui ne purent se rendormir. Valencia y passa également et, lors de la troisième turbulence, décida finalement d’allumer la petite lampe au-dessus de son siège et de lire un des trois livres emportés. Se plongeant dans la Chronique des Bridgerton, elle s’imprégna de la vie de Daphné. Durant le laps de temps du vol, Valencia lut une dizaine de chapitres. L’avion finit par entamer sa descente et se posa sur une piste dégivrée. Les passagers, bien soulagés, quittèrent l’appareil dans la gaieté, retrouvant le sol dur. La rousse suivit le mouvement, récupéra ses valises et appela un taxi. Celui-ci arriva rapidement et l’emmena vers le lieu de villégiature.
4 commentaires
Amélie Mrn
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Il y a 3 ans
NayeliSong27
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Il y a 3 ans
Chana
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Il y a 3 ans
NayeliSong27
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Il y a 3 ans