Les notes d’humour sont également un des points forts d’Ascendance. Conserve-les pour la suite tout en les distillant avec subtilité. Tes deux personnages principaux sont bien différenciés. Ils existent tous les deux sur le même plan (l’un ne prenant pas l’ascendant sur l’autre, sans jeu de mots). Par contre, attention, il est dommage que leur relation tombe parfois dans quelque chose proche du grivois : Kurk perd en profondeur à ne penser qu’aux fesses d’Alyka et les réflexions de celle-ci sur le « troisième bras » des hommes ne me paraissent pas adaptées. Les dialogues entre les deux héros sont parfois assez creux, notamment celui qui se situe au début du chapitre 3. La mention des « méchants » est très manichéenne et certaines reparties sont difficilement compréhensibles : « Courir ? Si tu veux apprendre à marcher, il faut me dire ce que tu fuis » (Je n’ai pas compris). Je sens pourtant que tu as le potentiel pour les rendre vraiment percutants.

Pour la suite de ton récit, je te conseille de faire attention à l’accord des temps, il y a pas mal de problèmes de ce côté-là dans tes premiers chapitres, ce qui gêne la lecture. Une relecture attentive te permettra également d’éviter les coquilles restantes et les problèmes de ponctuation (tes phrases sont parfois coupées de manière surprenante). Je te souhaite dans tous les cas bon courage pour la suite. Marine pour l’équipe Fyctia.

Bonjour Mephisto, Je viens de découvrir les premiers chapitres d’Ascendance, j’en profite donc pour te laisser mon avis et quelques conseils. Tu as, tout d’abord, un style très imagé qui fait la force de ton récit (mais également sa faiblesse par instants). Il parvient à entraîner ton lecteur assez facilement dans ton univers et l'aide à imaginer les scènes qui se déroulent à la manière d’un film. Mais il alourdit parfois aussi ta série. Certaines images sont, en effet, assez maladroites. Dans ton premier chapitre, tu décris par exemple le dos de ton voleur comme « labouré » par sa journée de marche. Le terme choisi étant assez maladroit : son dos peut être « endolori » voire « alourdi » mais si tu souhaites utiliser le terme « labouré », tu dois décrire une situation proche de l’effet de « creuser des chairs » (par exemple par l’effet d’une sangle de sac qui en raison des frottements répétés lui aurait entaillé le dos (et encore, « labouré » reste très fort)). Dans la même idée, tu décris dans ton premier chapitre l’assaillant d’Alyka comme portant des crocs de loup puis Kurk le décrit comme « un chaton » sans que l’on comprenne l’image. Si Kurk veut ironiser sur la situation, il doit utiliser une image qui tourne le loup en ridicule, mais pas un félin.

2-3 remarques sur la forme. Dans un récit, on n'écrit pas de texte entre parenthèses, on l'intègre au texte sans. Tu as de longues conversations, mais pas de texte entre les différentes prises de parole. Tu pourrais mettre des phrases du genre : - Il se gratta la tête - Il avait l'air mécontent. Tu comprends ce que je veux dire? Sinon, très bien écrit. Bravo pour ton classement!

MDR les dialogues m'ont tuée !!

joli duo de choc, Kurk et son petit côté arrogant me plait bien! la gifle était méritée!!! ;-) bon maintenant passons à la guitare, il ne reste pas beaucoup de temps!