Jess Swann Amitiés Amicales, tome 3 Rabibochage P3

Rabibochage P3

— Je suis total dans l’expectative au sujet de Pascal, annonce tout de go Diana lorsqu’elle arrive chez Jenna, vers treize heures trente.


Oh ce n’est pas vrai… qu’est-ce qui se passe encore ?


— Pourquoi ça ? Au fait, tu l’as rappelé ?


— Non pas encore.


— Raaa Diana ! Il faut savoir ce que tu veux à la fin.


— Ce que je voudrais plutôt savoir, c’est ce que lui me veut ! Pourquoi il demande si on peut se voir ?


— Si tu ne l’appelles pas, tu ne le sauras pas, observe Jenna tout en attrapant son téléphone qui vient de biper pour signaler l’arrivée d’un texto.


— Oui mais imagine qu’il veuille me voir pour me dire qu’il n’en a rien à péter de moi, ou alors…


  • Coucou la miss, comment tu vas ? Je voulais t’appeler, mais je suis au taf et c’est un peu chaud parce que le chef est là. Qu’est-ce que tu racontes de beau ?




— … et donc ça me stresse, conclut Diana.


Hein ?! Ah oui… Pascal.


— Franchement, ça m’étonnerait qu’il demande à te voir pour t’envoyer péter ! Selon moi, il veut plutôt tâter le terrain pour se remettre avec toi, rétorque Jenna tout en composant une réponse.




  • Salut beau gosse, ça va bien et toi ? Ici, j’ai repris le taf ce matin, je bosse toute la semaine. À part ça que du vieux. Et toi ?




— … quelque chose ? demande Diana d’un ton pressant.


— Quelque chose ? répète Jenna.


— Pascal ! Est-ce qu’il t’a dit quelque chose ?


Le téléphone de Jenna signale l’arrivée de la réponse de Kristian et Diana s’agace :


— Raaa, tu m’écoutes ou tu réponds à tes textos ? D’ailleurs c’est qui ?


— Désolée c’est Kris, s’excuse Jenna.




  • Bof… Elle me prend toujours la tête avec ses envies de bébé. Du coup, je suis bien content de bosser le weekend prochain ! Par contre, ça me gave parce que je serais bien remonté mais je suis coincé ici.




— Pour Pascal, il m’a dit qu’il te regrettait et qu’il était dégoûté parce qu’il avait plombé toutes ses chances avec toi, explique Jenna tout en répondant à Kristian.




  • Mince, crois-moi, je compatis ! Phil est à fond sur le sujet aussi. En plus, il s’était imaginé qu’on allait vivre ensemble. Donc je suis ravie de bosser jusqu’à samedi ! C’est nul que tu ne puisses pas monter.




— C’est vraiment ce qu’il a dit ?


— Pas mot pour mot, mais c’est ce que ça voulait dire, répond Jenna.


— Oui mais qu’est-ce qu’il a dit au juste ?


— Raaaa, je ne m’en rappelle pas précisément. J’ai dormi depuis et je t’avoue que je n’ai pas tout retenu, se justifie Jenna. Attends deux secondes, je regarde le message de Kris.




  • Pour Phil, tu sais ce que j’en pense… Tu as bien fait de garder ton appart ! Je t’avoue que je rêve d’un après-midi câlins…




  • Ce que tu peux être obsédé !




  • Je te l’ai déjà dit, je suis gourmand. Et un peu pervers aussi…bJ’ai trop envie de caresser ta petite toison là…




Jenna glousse en lisant la dernière phrase.


— Eh bien… j’imagine que c’est encore chaud entre vous, soupire Diana.


— Tu connais Kris, s’amuse Jenna en tapant une réponse à la hâte. Au sujet de Pascal, je t’assure que, même si je ne rappelle pas des termes exacts qu’il a employés, ça ne fait aucun doute qu’il veut se remettre avec toi. La seule question qui se pose, c’est de savoir ce que tu en penses.


— Je ne sais pas… ça s’est mal terminé la dernière fois, grimace Diana. Qu’est-ce que tu ferais à ma place ?


— Oh, non, non, non ! proteste Jenna tout en envoyant un sexto à Kristian. Hors de question que je te conseille quoi que ce soit. Je n’ai aucune envie que ça me retombe sur le coin de la gueule si ça tourne en eau de boudin. C’est un choix que tu dois faire toute seule, je me suis déjà trop mêlée de cette histoire.


Diana argumente tandis que Jenna lit la réponse de Kristian.




  • Et c’est moi que tu traites d’obsédé ! Tu as de la chance que tu sois trop loin pour que je vienne ! Tu peux me croire, je te ferai ravaler tes paroles… et pas que ça …




  • Des promesses… toujours des promesses…




  • Tu ne perds rien pour attendre, la miss ! Par contre, je dois te laisser, j’ai du taf. Je t’appelle dès que je peux, je t’embrasse.




Avec un petit soupir, Jenna repose son téléphone sur la table.


— La question c’est vraiment de savoir ce que toi, tu veux, reprend-elle au bénéfice de Diana. Tu veux te remettre avec ton dégarni des cheveux ou pas ?


— Oui… mais j’ai peur que ça fasse comme la première fois. Je pense que j’aurai besoin de temps pour me sentir en confiance à nouveau avec lui.


— Tu n’es pas obligée de ressortir tout de suite avec lui. Tu pourrais le revoir en ami et voir comment ça évolue entre vous, suggère Jenna.


— Oui, ce n’est pas faux…


Elles débattent de la situation durant plusieurs heures. Après s’être offert un apéro conséquent, elles téléphonent à Marjo. Posant le portable de Diana entre elles, elles mettent le haut-parleur.


— C’est nous ! s’esclaffent-elles lorsque Marjo décroche.


— Eh beh, je vois que vous êtes en forme, s’amuse Marjo.


Elles échangent des nouvelles, s’étendant longuement sur le retour de flamme de Pascal. Sollicitée pour donner conseil, Marjo botte aussi en touche.


— Ça, c’est à toi de voir, Di. Personne ne peut décider pour toi. Sinon, Paul est tombé sur Gus samedi après-midi et vous ne devinerez jamais ce que ce crétin des Alpes lui a dit !


— Quoi ?!


— Que je suis la femme de sa vie ! Non mais j’hallucine… vous vous rendez compte ? Il ne s’en est toujours pas remis !


Une fois leur conversation avec Marjo terminée, Diana et Jenna pouffent.


— Sérieux, comment elle se la pète parfois, commente Diana.


— Rooo, ça faisait un petit moment qu’elle ne nous avait pas fait le coup… Et puis, avoue que, pour peu qu’il ait picolé, Gus est assez ravagé pour dire une connerie dans ce style.


Elles se séparent vers vingt-deux heures, Jenna travaillant aux aurores le lendemain.




***




Après une bonne matinée de travail, Jen rejoint Diana pour déjeuner.


— Pascal m’a rappelée ! annonce-t-elle. Il m’a carrément demandé quand il pouvait venir me voir.


Il est décidé le petit Pascalounet…


— Et ? Qu’est-ce que tu lui as répondu ?


— Qu’on pouvait se voir après-demain… Il vient à quinze heures. Tu voudras bien l’attendre avec moi ?


— Si tu veux, par contre je me casse dès qu’il arrive. Il vient pour te voir, pas pour me faire la causette.



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111 commentaires

La Plume d'Ellen

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Il y a 7 mois

Dans ce chapitre on ressent bien comme nous les femmes nous mzngeons le cerveau dès qu'il y a un mec qui nous plaît 🤣🤣🤣 Sacrée Diana !

Jess Swann

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Il y a 7 mois

Ah la la , des filles si intelligentes et raisonnables et dès qu'un idiot pointe le bout de son nez, elles oublient tout sens commun

La Plume d'Ellen

-

Il y a 7 mois

Malheur à nous c'est si vrai ! 🤣 Et dire que les garçons nous trouvent compliquées ! 😂😂😂
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