Elisa12345788 all you need is love Je le hais

Je le hais

Je l'interromps dans son discours assez inquiétant.


-Pourquoi qu'est-ce qu'il a?


Mon ton est anxieux, c'est normal que je m'inquiète, c'est mon espoir pour avoir ce job de rêve.


-Ce gars est un connard! Il se sert des filles comme de vide couille! C'est le big boss de Vogue, il est arrogant et imbus de lui même. Tu as choisis ta tenue? Elle va être PRI-MOR-DIAL!


-Non, je comptais y réfléchir demain matin...


Elle me tire dans ma chambre et ouvre une de mes nombreuses valises arrivaient quelques minutes plus tôt via une société de déménagement. Les vêtements volaient dans toute la chambre. J'ai l'impression que cette fille est légèrement bordélique. Après vingt bonnes minutes d'attente je me retrouve avec une robe blanche qui faisait assez pure mais avec un dos nu ce que je ne trouve pas très approprier pour un entretien.


-Mais voyons il faut que tu sois sexy et en même temps innocente pour montrer que tu es inaccessible!


-Sidney... Rassure-moi, tu ne veux pas me caser avec ce connard?


J'ai mimé des guillemets en disant le mot "connard".


-Parce que là on dirait que tu me conseil pour un rencard!!!


-Bon, ce que tu dois savoir c'est que si tu as le boulot ça va donner un coup de pouce à ta carrière, mais tu vas quand même être dans la merde, car quand Aaron Williams à une cible, il ne la lâche plus.

Mon réveil sonne interrompant mon magnifique rêve, dedans mon patron était un jeune homme hyper sexy, mais il ne faut pas trop espérer... Il sera sans doute vieux et moche. En pensant à cela la dernière phrase de Sidney me revient en mémoire... Je frissonne. Sidney à l'air d'avoir tendance à exagérer, elle doit sûrement aggraver la situation... À mon avis le réveil est un instrument de torture! Lorsque je regarde l'heure je me précipite hors du lit. Je suis très en retard! Je passe à la vitesse de l'éclair sous la douche et enfile la tenue que Sidney a choisie hier soir. Je laisse mes cheveux retomber en cascade sur mes épaules, ils n'ont pas de couleur particulière, je dirais que c'est un mélange entre le roux et le blond vénitien. Une fois sortie de la salle de bain je me dirige vers la cuisine pour boire un café, Sidney me passe au crible d'un œil critique.



-Non! Non! Ça ne va pas du tout!



-Mais c'est toi qui as choisit cette tenue je te signale!



Je suis légèrement énervée car je vais vraiment être en retard.



-Évidemment la tenue est parfaite, ce n'est pas le problème!



Elle sort une trousse à maquillage de son sac et me maquille. Je n'ai pas le temps de regarder le résultat mais je lui fais confiance. Je suis vraiment très en retard, le café ça sera pour plus tard! Heureusement que Sidney m'a proposé de m'amener à mon entretien car elle a un shooting photo aujourd'hui.



Ellipse du trajet



Nous arrivons devant un immense building. Je sens un boule se former dans ma gorge, oh la la je suis beaucoup trop stressée, jamais je n'arriverais à être convaincante si je stresse autant! Mon amie me rassure et me souhaite bon courage, ce qui ne m'aide pas à faire diminuer mon anxiété. Arrivée dans le hall, j'annonce mon arrivée à la secrétaire.



-Étage 34.



Je me dirige vers l'ascenseur, je vérifie pour la quinzième fois de la matinée si je n'avais pas oublier mon porte folio, et mon appareil favori (celui de ma mère qui ait censé me porter chance). Je regarde mon maquillage, heureusement je n'ai pas de rouge à lèvres sur les dents. L'ascenseur à atteint le 34e étages. On m'indique une salle d'attente où plusieurs postulants sont déjà là. Je redoute le moment où la secrétaire va m'appeler...



-Kayla Harper.



Je me lève tant bien que mal, je peine à tenir sur mes deux jambes. Dans ce moment fatidique je prend une résolution, j'ai gagné plusieurs concours de photographie, je dois croire en mon talent. Le patron ne veut sûrement pas engager une mauviette. La sécrétaire me laisse après avoir frappé au bureau de M. Williams. J'entre et ce que je vois me déconcentre au plus haut point, mais je n'en laisse rien paraître (ou du moins je l'espère). Je m'assois en face d'un jeune homme qui doit avoir vingt-six ans tout au plus, il a de magnifiques cheveux blonds cendrés avec des yeux bleus marines si profond que j'aimerais m'y plonger. Mon hypothétique futur patron était un véritable canon.



-Mlle Kayla Harper, c'est bien ça?



Je hoche légèrement la tête pour me donner un air sérieux.



-Pourquoi voulez-vous devenir photographe pour Vogue?



-La photographie est ma passion, je vous ai d'ailleurs amené mon porte folio.



Je lui tends mon porte folio d'une main tremblante, il remarque et me fait un sourire carnassier.



-La mode est également ma passion, c'est pourquoi travailler pour Vogue est une évidence.



-Oui c'est évident, mais pourquoi Vogue ? Je viens de feuilleter votre Curriculum Vitae et j'ai remarqué que vous veniez de France, bien que votre accent m'ait mis la puce à l'oreille. Il y a des magazines de mode en France.



-Tout d'abord je suis certes née en France mais une partie de ma famille vie ici aux USA et pour des raisons personnels j'ai voulu m'éloigner de la France.



-Je ne vais pas y aller par quatre chemins Mlle Harper, vous êtes douée, mais pourquoi vous et pas une autre? Persuadez-moi de vous engager.



Sa voix glisse comme du miel ou plutôt comme une araignée qui attrape ses victimes dans sa toile.



-Je suis douée comme vous l'avez dit, j'ai gagné de nombreux concours de renommée international. Je pense que certains de vos photographes n'ont pas reçu autant de prix que moi. J'ai sorti cette phrase d'une voix assurée. Je n'ai pas dit ça quand même? Je regarde cet homme qui a du gravir les échelons très vite soit parce qu'il est bon soit parce qu'il est un fils à papa, comme mon égal.


-Très bien. Je vous engage, je vais vous montrer votre atelier. Vous commencez cette après-midi.


Pour être rapide, il est rapide, il m'a seulement posé question. Je suis mon nouveau patron dans un dédale de couloirs sans fin. Nous arrivons enfin devant mon bureau (atelier) comme l'avait si bien dit mon patron. La pièce est spacieuse et une grande baie vitrée donne sur la ville de Los Angeles. L'endroit est idéal pour un artiste, le "connard" qui m'accompagne comme l'a décrit Sidney a du remarquer mes yeux qui pétillent car il esquisse un sourire sur ses lèvres parfaite. Non mais je débloque ou quoi? Je m'installe à mon nouveau bureau et commence à sortir mes affaires.


-Bon je vois que vous prenez vos marques, n'hésitez pas à venir me voir si vous avez besoins de quelques chose.


Sa voix a la même sonorité que les gens qui attirent les enfants avec des bonbons, bien que je serais venue sans problème sans l'avertissement de Sidney. Non mais franchement! C'est quoi cette idée débile? Pourquoi mon patron n'est pas petit et gros, plutôt que de ressembler à un dieu vivant!!!


-Mademoiselle?


-Oui, excusez-moi. Je viendrais vous voir si il le faut.

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3 commentaires

Emma Berthet

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Il y a 7 ans

C'est re-moi ! Tu poses le cadre et c'est bien, tout est en place. Il manque néanmoins une transition entre l'effeuillage de la garde robe et le réveil du lendemain. Tu peux facilement perdre ton lecteur dans le chapitre si tu ne t’attarde pas à finir les scènes. Et je pense qu'une phrase choc et percutante aurait pu terminer le petit discours de Kayla pour son embauche. Et pourquoi pas un patron un peu plus pensif ? Mais on sent tout de même un début de "piège" se refermer sur elle avec ce patron sexy.

Elisa12345788

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Il y a 7 ans

Merci c'est gentil

Louise234

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Il y a 7 ans

J'adore vraiment!
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