Fyctia
05.Ennemi
Playlist: Chris Grey RIDE
Il se lève rapidement et ouvre en grand la porte.
--Lève-toi, dépêches. S’impatienta l’homme les sourcils froncés.
-- Les rêves c’est la nuit, je ne me lèverai pas. Rassieds-toi c’est mieux. Annonçai-je en haussant les sourcils pendant que son visage se crispe. Son énervement monte en flèche, tout le monde le remarque à la manière à laquelle sa mâchoire se serre.
Il me fonce dessus et m’attrape par les mollets, je n’ai pas le temps de cligner des yeux que je suis en l’air dans ses bras comme une princesse.
--Mais tu es fou ? LÂCHE-MOI IMMÉDIATEMENT ! Hurlai-je en me débattant.
Il me lâche d’un coup, me laissant tomber rudement sur le sol fait de gravier.
--Tes désirs sont des ordres princesse. Dit-il en essuyant ses mains sur son bas comme si j’étais la pire des saletés. Il repart ensuite aussi vite qu’avant et ferme le camion qui redémarre sans moi.
Il ose me narguer en me saluant par le hublot. Connard, je le déteste déjà. Mon majeur se lève automatiquement dans sa direction.
Ma fierté en prend un coup quand je me rends compte que je suis obligée de suivre le convoi pour ne pas subir les répercussions de la part de mon père.
J’essaye de marcher vite mais je me fais rapidement distancer, je cours alors sous la jubilation de mon supérieur.
À bout de force je n’arrive au camps seulement deux heures plus tard après avoir les avoir perdus de vue j’ai dû suivre les traces de pneu à peine visible sur le gravier gris.
Quand je passe le grand portail digne des pires films d’horreur je tombe nez à nez avec ma voisine de trajet fin mi-trajet pour être exacte.
Quand elle m’aperçoit, elle ne peut contenir le rire moqueur qui la fait trembler tout entière.
Elle se force à arrêter et me tends une paire de clé.
--Deuxième étages, dortoir numéro quinze. Je t’accompagne ! Annonça-t-elle en me passant une bouteille d’eau tiède.
--Je t’aime. Lançai-je après l’avoir vidé d’une seule traite.
--Déjà ? Je ne pensais pas que t’étais du genre à te déclarer rapidement. Se moqua-t-elle gentiment.
--Moi c’est May ! Me présentai-je en essayant de lui tendre la main.
-- Amber, vingt-cinq ans, j’espère que ce n’est pas trop vieux pour continuer notre relation amoureuse ! Fit-elle en faisant les yeux doux.
--Trois ans ce n’est pas énorme en amour... Rigolai-je en la suivant.
--Tu es dans le même dortoir que moi ? Demandai-je en croisant les doigts.
--Non tu vas devoir rester seule avec les pestes que sont tes colocataires.
Oh non pas ça, surtout pas ça ! Moi qui espérais des colocataires sympas comme dans les films américains et où on finit meilleurs amis pour la vie !
--D’ailleurs, les journalistes viennent vers quinze heures pour ta première interview. Tu as donc le droit au maquillage. Ezio a dit qu’il était déjà dans ta chambre.
--Ezio ?
--Le commandant. Ils nous laissent l’appeler par son prénom, il est cool tu ne trouves pas ?
--Cool ? Non je ne trouve pas, je te rappelle que je viens de courir au moins un million de kilomètre ! Abusai-je en pointant mon corps encore tout transpirant.
--Bon on est arrivé ! Bonne chance May. M’encouragea-t-elle en me laissant face à ma porte.
Allons, ça ne doit pas être si horrible ! J’ouvre la porte doucement et directement je sens que ça va être compliquer.
Je les aperçois immédiatement, trois brunes et une blonde s’amusent en utilisant MON MAQUILLAGE.
Je fonce comme une furie sur elles leur arrachant violemment le flacon de fond de teint.
--Roh et voilà la rabat-joie. Tu ne veux pas partager avec nous ?
--Rendez-moi mon maquillage et que ça saute ! Ordonnai-je totalement sure de moi.
Si elles pensent tomber sur une petite faible qui va les laisser faire, elles ne savent pas que je suis une plus grande peste qu’elle.
--Sinon quoi ? Me nargua la blonde en appliquant MON gloss.
La claque part toute seule, c’est bien mon problème, régler tout par la violence...
10 commentaires
NadouNC
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Il y a 10 mois
miammmmm
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Il y a un an
💌15
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Il y a un an
Gwenaële Le Moignic
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Il y a un an
lecteurassuré
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Il y a un an