W.F Woox Aile brisée Le kidnapping

Le kidnapping

La terre,le feu, l'eau et l'air sont tous reliés d'une façon ou d'une autre, exactement comme le temps,la vie et la mort. C'est logique.


Imaginez vous un homme froid comme la glace tombant du ciel porté par des ailes noires effrayant tout être vivant sur cette terre.

Cela paraît fou n'est-ce pas ?

Et pourtant je l'ai vu.

C'était une nuit sombre et glaciale en plein hiver. La neige recouvrait entièrement les rues de la ville .

Dans le ciel, aucun nuage , aucune étoile ,juste ce bleu foncé qui s'éloignait à perpétuité .

Et là où la lune ne pouvait éclairer,un oiseau lumineux tombant des cieux transperça l'obscurité . Ses ailes enflammées formèrent un arc de cercle avant de perdre leur éclat et la belle silhouette illuminée s'éteignit comme si elle n'avait jamais existé.

J'étais là à ce moment là. Terrifiée par ce que je venais de voir. Ce n'était pas un oiseau,ni aucune autre bête d'ailleurs. C'était un être humain ou plutôt , un ange ou quelque chose comme ça.

J'étais à la fois fascinée par ce spectacle éblouissant et paniquée par ce que cela engendrerais .

En gros c'était une chose ,venant de je ne sais où , pour je ne sais quoi avec des ailes , qui était tombée du ciel . Non ! Ce n'était pas un oiseau ,je vous l'assure !

Je ne sais pas combien de temps je suis restée plantée là, il était auprès d'un arbre,il ne bougeait plus. C'est normal après tout, personne ne survit à une chute de cette hauteur .

Enfin,je m'approchai de lui et vérifiais son pouls . Bizarrement tout portait à croire que cet étrange individu n'avait rien. Il n'était pas blessé,son corps ne montrait aucune séquelle.

La seule chose de louche dans cette histoire, était qu'il avait des ailes noires comme celles d'un corbeau.

Je les touchais prudemment, toujours sur mes gardes, à l'affût du moindre mouvement .

Un frisson me parcourut l'échine lorsque je sentis son regard rivé sur moi. Je me tournai lentement ,en espérant que ce soit le fruit de mon imagination . Pas de chance, je ne rêvais pas. Je n'eus pas le temps de me lever ,qu'il s'empara de mon bras .

Je criais de toute mes forces mais il plaqua sa main sur ma bouche deux secondes plus tard, m'aggripant fermemant la taille.


– shuuut fit-il l'air inquiet.

Paniquée je me debattais et gigotais dans tous les sens.

Pfff , Tu me laisses pas le choix ....

Je compris ce qu'il comptait faire au moment même où ses pieds ne touchèrent plus le sol .

Je hurlais de plus belle quand je vis la hauteur à laquelle nous étions.

– Depose moi ! Depose m...Il me lâcha,un sourire sadique affiché sur le visage.

Je tombai,et sombrai dans un sommeil profond fatiguée d'avoir trop crié

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