Véga réfléchit beaucoup, peut-être trop, mais c'est son caractère, elle s'entoure d'analyses, peut-être que ça la rassure. On adore le fait qu'elle pense se rendre à la crémaillère même si elle hésite beaucoup. Ca lui ferait du bien et la couperait un peu de son travail prenant... elle est une jolie jeune femme intelligente, mais je pense qu'elle ne pourra pas tout contrôler! hâte de lire la suite

Personnage très intéressant que Véga et qui détonne avec la plupart des héroïnes de ce concours. J’aime bien son côté pragmatique et sa tendance à intellectualiser tout, sans d’ailleurs trop tirer sur l’analyse, elle va à l’essentiel, au pratico-pratique, philosophant un peu mais pas trop quand même. J’attends de voir la suite, mais pour l’heure, j’aurais peut-être aimé un axe un peu différent pour son « coup de foudre », soit en le rendant un poil plus froid et plus distant encore, soit en plus in-love incontrôlable. Je ne sais pas trop comment expliquer, ça m'a fait cet effet dans le chapitre sur le pallier et là ça recommence. Par exemple, j’adore ce passage : « Ce coup de foudre est plus métaphysique que tout à fait concret, et cela me dérange car je n’aime pas l’intangible, l’incertain. J’aime les données et les faits, pas les ressentis subjectifs et les vagues impressions. » Je le trouve génial, pertinent – pas que dans sa signification mais aussi dans sa formulation. J’aime beaucoup moins le suivant : « Mais cet homme-ci ? Il m’intrigue. M’intéresse. M’attrait. Même si cela reste très superficiel, je le trouve absolument splendide et bien que je n’ai jamais réellement eu un « genre d’homme », je crois bien qu’il y correspond. » Il y a comme un petit manque de fluidité, le milieu du paragraphe me dérange. En essayant de mettre le doigt dessus, je dirais que c’est tout le passage de « Et puis, même si je n’ose […] » jusqu’à « il y correspond » qu’il faut réorganiser. Pas changer les mots, que je trouve bien choisis et qui donnent à Véga une façon de parler et de penser bien à elle, mais changer l’ordre des mots, pour faire un truc plus structuré.

Une idée comme ça de réorganisation : « Et puis, même si je n’ose ne me le confesser qu’à moitié, je dois bien avouer que ce voisin me plait. Je l’ai dit, je l’ai pensé : il me plait. Cet homme-ci m’intrigue. M’intéresse. M’attrait. Même si cela reste très superficiel, je le trouve absolument splendide. Bien que je n’aie jamais réellement eu un « genre d’homme », je crois bien qu’il y correspond. Parfois, certaines personnes nous conquièrent au premier coup d’œil. Je ne l’avais jamais expérimenté, mais il faut une première fois à tout. Ce coup de foudre est plus métaphysique que tout à fait concret, et cela me dérange, car je n’aime pas l’intangible, l’incertain. J’aime les données et les faits, pas les ressentis subjectifs et les vagues impressions. Je ne peux me permettre de rêvasser à son propos. Je règlerai l’histoire de la crémaillère plus tard, me dis-je ; je range ensuite mon attirance pour le voisin dans un coin reculé de ma tête. Ce n’est pas la chose à laquelle je dois songer maintenant : j’ai du boulot. »

Belle plongée dans les méandres de ses pensées. Le personnage demeure cohérent dans son envie de contrôle et sa timidité. Ce dernier trait de caractère va effectivement compliquer l'approche avec son voisin même s'il lui plaît. La décision est repoussée, mais je sens bien qu'elle est tiraillée et plutôt vers le "oui" pour la fin.

Je pense qu'elle va aller à cette crémaillère. J'aime bien voir son petit débat intérieur ainsi.

Les deux ont eu le cœur chamboulés !!!!! Par contre c'est à Lille. C'est validée par la poulpette Lilloise 🤣